Vins

hesk a écrit:

Warrany a écrit:Sympa les adresses Sirine !

Bien qu'elles soient dans des arrdts à deux chiffres...

Merci.
S'agissant de la Cave de Belleville, tu peux sans grand danger tenter l'aventure : depuis Chatelet et en empruntant le funiculaire de Belleville (rebaptisé récemment ligne 11 du métropolitain).

Pour ce soir j'ai ouvert 2 caisses achetées en primeur à l'époque: ces Bordeaux sont-ils à point ou encore en devenir? Je vous dirai demain  

Le Romuald a écrit:

hesk a écrit:

Warrany a écrit:Sympa les adresses Sirine !

Bien qu'elles soient dans des arrdts à deux chiffres...

Merci.
S'agissant de la Cave de Belleville, tu peux sans grand danger tenter l'aventure : depuis Chatelet et en empruntant le funiculaire de Belleville (rebaptisé récemment ligne 11 du métropolitain).

Oui mais il y a des arrdts à 2 chiffres qui ne sont pas du bon côté, voilà.

Warrany a écrit:Sympa les adresses Sirine !

Acheté pour les parents de ma copine un Côte-Rotie Les Grandes Places 2012.

Etant un néophyte, je ne pourrais pas dire exactement ce que ça vaut mais le caviste pleurait presque en me la vendant

Pour information, Cote Rotie est féminin. donc, une.

Jean-Michel Gerin est un excellent producteur. Dégusté son "simple" St Jo le mois dernier, c'est déjá délicieux. Cette CR doit être une très belle bouteille.

Henri-Michaux a écrit:Pour ce soir j'ai ouvert 2 caisses achetées en primeur à l'époque: ces Bordeaux sont-ils à point ou encore en devenir? Je vous dirai demain  

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Le millésime 2002 a été difficile à Bordeaux, il ne faut pas en attendre une montagne et envisager une finale  modeste en longueur ainsi que des tanins qui peuvent montrer un visage un peu sec. Ils sont parfaitement à point, bu Pichon Baron et Leoville Poyferré pendant ces fêtes. Ils ne gagneront pas beaucoup plus je pense, les boires dans les 1-2 ans maximum.
En accompagnement de repas, les lacunes du millésimes se feront plus discrètes.
Bonne fêtes

EDIT: retrouvé mes notes de dégustation sur ce millésime pour Lagrange, bu il y a peut être 2 ans:
Mes commentaires vont rejoindre le précédent CR d'Antoine. Le coté "eau de vie" au nez était d'autant plus présent que je dégustais dans un verre Peugeot "Taster", qui a tendance à amplifier certains ressentis.
Effectivement la bouche est opulente et le soyeux des tanins remarquable, la matière est onctueuse et fondue. Belle finale sur les fruits compotés et épices douces (touche de cannelle ?) sans longueur excessive, je suis d'accord.

Mais le seul bémol sera surtout pour moi une fin de bouche un peu sèche...

Beau vin tout de même, très classique et élégant.

Le Lagrange était en effet assez éteint, bien que joliment parfumé. On sentait le vin bu trop tard, décevant donc. J'essaierai de le sauver en en faisant un vin d'apéro ou pour accompagner des salades d'été. Peut-être aussi est-il apparut fade car bu aux côtés du Brane-Cantenac qui lui est vraiment très corpulent, riche des arômes boisés typiques et tanique (mais pas autant que tu le décris AgrippA), peut-être un peu court aussi comme tu annonçais, mais sans que ça ne choque personne. À la mesure de mes goûts et de ceux de mes convives, je n'ai pas eu honte et nous avons pris beaucoup de plaisir à calancher ces 2 bouteilles.

AgrippA a écrit:Jean-Michel Gerin est un excellent producteur. Dégusté son "simple" St Jo le mois dernier, c'est déjá délicieux. Cette CR doit être une très belle bouteille.

Les Grandes Places est un lieu-dit, Gerin n'est pas le seul là-bas.

Après si la bouteille achetée par Warrany est bien de Gérin je conseillerai juste d'attendre vraiment longtemps avant de l'ouvrir, je n'ai eu que de mauvaises expériences avec ce producteur et cette cuvée, des vins hyper boisés, totalement cadenassés.
La bouteille qui avait la plus grande garde avait quand même 13 ans, rien n'y faisait.

Je vais aller lire sur LPV tes CR sur Gerin, en espérant qu'ils y soient.
Surprenant, maintenant je suis loin de connaître toute la production. J'en parlerai le 19, soirée dégustation avec d'autres membres Lpviens sur thème Rhône Nord justement...

AgrippA a écrit:Je vais aller lire sur LPV tes CR sur Gerin, en espérant qu'ils y soient.
Surprenant, maintenant je suis loin de connaître toute la production. J'en parlerai le 19, soirée dégustation avec d'autres membres Lpviens sur thème Rhône Nord justement...

Tu en trouveras deux, sur 2011 et 2003 car c'est les seules fois où on avait une bouteille à deux, les autres fois on était plus sur la bouteille.

Sur LPV, quand tu lis entre les lignes tu vois bien que c'est souvent le cas je trouve.

Bonsoir Juju, vu tes notes sur la Cote 2003 de Gerin: Alcool trop présent, olive, chocolat... Effectivement cela fait plus penser à un C9P vinifié sans talent.
Etonnant. As tu testé son St Jo ?

Bu au resto hier midi pour accompagner entre autres un boeuf-carottes, Jean Foillard. Tellement bon, élégant, fruité, digeste.

Degustation Rhône Nord hier soir. A l'aveugle, 11 personnes autour de la table. les vins sont listés dans l'ordre de service, selon les paires ou triplettes oragnisées.

Clos des Grives 2010 Stephane COMBIER - Croze Hermitage
La Guiraude 2010 Alain Graillot - Croze Hermitage

La Guiraude 1999 Alain Graillot - Croze Hermitage
Granits 1999 Chapoutier - St Jospeh

Viallière 2010 Clusel-Roch Cote Rotie
Jasmin 2009 Cote Rotie

Coteaux 2005 Robert Michel Cornas
La Geynale 2005 Robert Michel Cornas
Auguste Clape 2005 Cornas (bouchonnée)

Bernard Faurie 2008 Hermitage
La Chapelle 1995 Jaboulet Hermitage

La Landonne 2006 Rostaing Cote Rotie
Jean Michel Stephan 2005 Cote Rotie
Jamet 2006 Cote Rotie.

En after et hors thème: WINNINGER Mosel-Saar-Ruwer Riesling Spätlese 2004 Weingut Reinhard Knebel d'une très belle fraicheur exotique, acidulée.

Mes notes seront publiées sur LPV, en substance suprématie des Cotes Roties avec une Jamet au sommet. Les Cornas se présentaient forts bien et confirment la qualité de ses terroirs. Les Hermitages ont tenu leur rang mais sans domination aucune.

Pour info et pour ceux qui aiment les ambiances bobo-mélanchonnistes et les granolas bio au petit déjeuner, le salon des vins naturels Sous les pavés la vigne le week-end prochain à Paris

ce logo wine calling m'a interpellé.
Bon, si les keupons se soucient maintenant des intrants, c'est que nous sommes dans de beaux draps....

J'aime bien cette affiche mais elle est largement trompeuse car elle peut laisser penser que les tenants des vins sans intrants sont juste quelques hurluberlus alternatifs. De même que les faiseurs de vins chimiques ne ressemblent pas tous à des proprios de châteaux bordelais bon chic bon genre... Santé !

Ce fil étant dans un quasi-coma (éthylique ?), je copie/colle mon CR de la dégustation du jour (salutations à celui qui se reconnaîtra !):

CR: GAUBY - Coume Gineste Millésime 2009.

Bouteille aérée 3 heures avant dégustation et servie fraîche comme il se doit.
Elle a accompagné successivement une terrine de St Jacques, un fromage de chèvre cendré puis une tarte citron meringuée.

Robe vive, d'intensité moyenne et d'un beau jaune paille.

Le nez est délicat, conforme aux souvenirs encore récents de ma dégustation du millésime 2008 avec les amis de LPV Versailles: notes florales et qui évoquent aussi d'autres plantes, c'est un peu sur la retenue mais diablement élégant !

Un léger perlant sur l'attaque, puis une première bouche qui me surprend par sa rondeur. Un boisé subtil me semble ensuite apparaître, puis de magnifiques arômes de tilleul et de verveine emplissent le palais. La fin de bouche montre une nouvelle facette, avec une acidité bienvenue, quelques très beaux amers, une note saline qui ravive les papilles. La pêche blanche fait son apparition juste avant une très longue finale. On se ressert avec plaisir, la bouteille partagée à deux ne provoque aucune lassitude.

C'est un magnifique vin, que nous trouvons assez fascinant par sa complexité et sa capacité à montrer des caractères changeants, qui s'enchainent tout en offrant une grande harmonie globale. C'est peut-être un vin un peu intellectuel, car il se dévoile sur la durée et n'est pas "démonstratif", il faut lui prêter l'attention qu'il mérite pour déceler toute sa complexité.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce 2009. Je note excellent.

Je ne connaissais pas du tout et ne serais pas aller chercher ce type de vin/dans ce coin...

Merci pour ce CR qui fait un peu rêver.

Par contre, j'ai lu 15 ans de garde.... il n'est pas un peu jeune du coup, vous gardez des bouteilles pour laisser vieillir en parallèle et re-découvrir dans quelques années??

koikilfred a écrit:Je ne connaissais pas du tout et ne serais pas aller chercher ce type de vin/dans ce coin...

Merci pour ce CR qui fait un peu rêver.

Par contre, j'ai lu 15 ans de garde.... il n'est pas un peu jeune du coup, vous gardez des bouteilles pour laisser vieillir en parallèle et re-découvrir dans quelques années??

Bonsoir Koikilfred,

Coume Gineste est très certainement le meilleur blanc du Roussillon. Il n'est pas réellement représentatif de la production régionale en ce sens, même si le niveau a beaucoup progressé en vingt ans.

Concernant l'age de consomation : malheureusement non, ce n'est pas un vin que j'ai la chance d'avoir en cave et il devient difficile financièrement d'en acquérir. Il s'agissait de la dernière bouteille... elle fût bien appréciée.

D'une façon générale, un grand vin est excellent dès la mise, puis sur le fruit, puis à 10 ans, puis plus évolué. Juste des caractères un peu différents à chaque phase de vie. Mais inutile d'attendre 15 ans nom d'un quelconque diktat du "trop tôt".

Cordialement

Merci de la réponse. Oui, je ne demandais pas d'attendre 15 ans non plus C'était mi question mi boutade.

Je garde souvent mes vins autour de la 10aines,bois rarement avant 6 ans...
C'est plus une habitude qu'une règle quelconque.... j'essaie d'étaler la "dégustation" dans les ans autour de ces périodes (j'ai rarement une seule bouteille). Mais mes bouteilles ne jouent pas du tout dans la catégorie de ton dernier test. J'achète par connaissance et/ou visite lors de séjours en bourgogne ou autre.

J'ai vu le prix du vin en question, effectivement, c'est assez haut placé.

Très bien. Ne reste plus qu'à partager tes CR

Ayant peu d'expérience dans le domaine de la dégustation et du compte-rendu bacchique, je vais être bref.

Recherchant avec un peu d'obstination des vignerons bordelais qui travaillent non chimiquement, j'ai testé récemment cette bouteille :



Verdict : il faut aimer la planche.
Sinon, du cassis. Matière et longueur correctes, tanins souples. Alcool assez présent.
En réalité ça se boit sans déplaisir, mais sans aucune émotion.
Sûrement un peu jeune aussi.

Malheureusement, en matière de culture et de vinification, les approches respectueuses de la terre et des hommes ne sont pas corrélées à la qualité oenologique ressentie en dégustation.

Le manque d'émotion est une récurrente en Bordelais, où il faut souvent chercher le plaisir plutôt dans la race, la droiture. Ce qui ne convient pas à tous.

Mercredi dernier je dégustais les Léovilles, avec:
- Barton sur 02, 01, 95
- Poyferré sur 02 06 98, 81, 95
- Las Cases sur 02, 70, 79, 88 et 81.

Le grand intérêt réside dans leur profil aristocratique, la rigueur toute bordelaise de ces GCC. Mais ce ne sont pas des vins de plaisir pur & immédiat, sans exubérance ni charme facile.

Cordialement

Un peu cours au nez, mais un régal sur la langue, avec côtes de bœuf au barbecue et beurre persillé

Ah 2003... a cette époque, nos anciens savaient faire la place aux grands vins...

grizz5555 a écrit:Ah 2003... a cette époque, nos anciens savaient faire la place aux grands vins...

Mais il est odieux


 

Le Romuald a écrit:

grizz5555 a écrit:Ah 2003... a cette époque, nos anciens savaient faire la place aux grands vins...

Mais il est odieux


 

D'ailleurs on n'a plus de nouvelles de l'oncle ... ?

Je dois déjà vous avoir parlé de l’excellent magasin Cash Vin à La Teste-de-Buch, qui offre une très riche sélection de beaux flacons. Cette année, ou un très honorable Pinot Noir d’Alsace 2014 de Paul Blanck, sur le fruit mais pas que, et Les Creisses 2015 de Philippe Chesnelongs, un de mes rapports qualité-prix favoris, j’y ai trouvé des bouteilles-test intéressantes :

- des choses bien connues, mais pas toujours évidentes à dénicher, comme le Mas de Daumas-Gassac en rouge 2013 et blanc 2014, du Trévalon rouge 2011 , du Roc de Cambes 2004 (ce dernier, je m’attends à le trouver « trop cher pour ce que c’est », mais c’était l’occasion d’en goûter au moins une fois, mieux valant que ce soit chez un caviste qu’au resto) ;

- des « bordeaux qui montent », L’Aurage 2010 et Château Le Puy 2014 ;

- des choses inconnues de moi mais certainement pas de nos connaisseurs, conseillées par un client du magasin très sympathique et visiblement expert, un Sancerre blanc Les Monts Damnés 2014 de Pascal Cotat et des Crozes-Hermitage rouge 2014 et blanc 2015 Les Croix du domaine Les Bruyères de David Reynaud, ces derniers étant en biodynamie, je le précise pour Sirine...

Pas eu le temps de boire grand chose pour le moment, si ce n'est l'Aurage, vraiment pas mal.

hesk a écrit: des Crozes-Hermitage rouge 2014 et blanc 2015 Les Croix du domaine Les Bruyères de David Reynaud, ces derniers étant en biodynamie, je le précise pour Sirine...

David étant surtout mon fournisseur attitré de CR, dont je vous ait déjà parlé ici, vous avez même vu des photos de sa cave si je ne m'abuse dans le SSS.... J'avais organisé une visite guidée en Mai avec 3 amis. Il a été adorable et 2 de mes collègues étant très techniques et "énormément" porté sur le bio, il y eu moultes questions et détails sur la vinification.

Je signale au passage pour ceux que cela intéresse que son vin est Bio et Vegan (il n'utilise pas de filtrage contenant de la gélatine de porc).

Bref: je recommande!

PS: lu sur la plage un article intéressant sur les intermédiaires entre producteurs Bordelais et les acheteurs en gros, les dégustations primeurs... Notamment sur la surcote liée au millésimes 2010 qui avaient suivi un excellent 2009 et les déceptions qui ont suivies...

(je regarde cela de très très loin et de manière très très naïve)

=> Amis dégustateurs, cela confirme vos expériences en bouche?

Merci Hesk pour la précision biodynamique à propos de Cotat et Reynaud. J'ai entendu parler d'eux mais n'ai jamais goûté. Château Le Puy est en bio aussi, et c'est bon.
Le fait qu'un vigneron travaille au minimum en bio (qu'ils soit labellisé ou non) est pour moi un prérequis qui ne souffre aucune exception. Toutefois j'évite les gros faiseurs qui surfent sur cette vague, du type Gérard Bertrand.

Ayant passé la première semaine d'août à Gaillac, je n'ai bu que la production locale, d'autant qu'il y a dans le coin pas mal de vignerons "nature" et qu'il y a au centre de Gaillac un excellent caviste/bar à vin/restaurant qui ne fait que dans le vin nature (la Vigne en foule).

La cuvée Peyrouzelles de Causse Marines, un régal de fruit et d'épices (cuvée de braucol, appelé fer servadou ailleurs)


Rackham, de Laurent Cazottes, toujours du braucol, un peu en-dessous du Causse Marines, mais excellent vin "de copains" quand même


CroiZADe de Marine Leys (la Vignereuse). Du fruit mais aussi des tannins un peu accrocheurs, devrait être mieux dans 2/3 ans. J'ai préféré sa cuvée entièrement Duras


J'ai aussi rapporté une cuvée de Michel Issaly que j'ouvrirai bientôt.

koikilfred a écrit:

hesk a écrit: des Crozes-Hermitage rouge 2014 et blanc 2015 Les Croix du domaine Les Bruyères de David Reynaud, ces derniers étant en biodynamie, je le précise pour Sirine...

David étant surtout mon fournisseur attitré de CR, dont je vous ait déjà parlé ici, vous avez même vu des photos de sa cave si je ne m'abuse dans le SSS.... J'avais organisé une visite guidée en Mai avec 3 amis. Il a été adorable et 2 de mes collègues étant très techniques et "énormément" porté sur le bio, il y eu moultes questions et détails sur la vinification.

Je signale au passage pour ceux que cela intéresse que son vin est Bio et Vegan (il n'utilise pas de filtrage contenant de la gélatine de porc).

Bref: je recommande!

Mais il filtre quand même le vilain.

Edit : tu veux parler du collage en fait

koikilfred a écrit:

hesk a écrit: des Crozes-Hermitage rouge 2014 et blanc 2015 Les Croix du domaine Les Bruyères de David Reynaud, ces derniers étant en biodynamie, je le précise pour Sirine...

David étant surtout mon fournisseur attitré de CR, dont je vous ait déjà parlé ici, vous avez même vu des photos de sa cave si je ne m'abuse dans le SSS.... J'avais organisé une visite guidée en Mai avec 3 amis. Il a été adorable et 2 de mes collègues étant très techniques et "énormément" porté sur le bio, il y eu moultes questions et détails sur la vinification.

Je signale au passage pour ceux que cela intéresse que son vin est Bio et Vegan (il n'utilise pas de filtrage contenant de la gélatine de porc).

Bref: je recommande!

Le St Jo de Reynaud (350) est une pure merveille, porté par une belle acidité qui donne une autre vision de la syrah. Merci KKF pour cette decouverte!

@KKF: les millésimes glorifiés comme 10 sont très attendus, et parfois jamais à la hauteur de la réputation que l'on voulait leur faire porter. En revanche, les millésimes moins médiatises offrent de très belles surprises car on en attend moins. Pour 10 spécifiquement je n'ai pas touche mes bouteilles, c'est trop tôt pour celles que j'ai mis en cave.

@ jesaisplusqui: Cotât est un bon producteur, toutefois je trouve qu'il souffre beaucoup ses vins. J'y suis sensible et chez lui c'est trop. L'aromatique est belle, cependant.

@AgrippA: merci du retour et je comprends bien ton point de vue... je vais déjà goûter mes 2009, après je ne sais plus ce que j'ai/si j'ai en 2010. On verra.

Hasard du calendrier discussion + une visite surprise pour apéro, du coup j'ai sorti cela.
Comme on ne le voit pas, c'est du blanc. Qui ne m'a pas déçu du tout, je suis heureux d'en avoir encore 5

Degustation du 31 aout, thèmes Meursault et Volnay.
Les Blancs
La série fût abordée sur une séquence particulière: ce Luchets du Dom. Roulot 2010 m'a séduit, j'ai beaucoup aimé la fraîcheur de son nez (agrumes) notamment, le Village 2010 de Coche-Dury m'a laissé une impression d'inachevée en raison du creux ressenti en milieu de bouche et de sa longueur modeste et le Clos des Corvées de Citeau de Chavy-Couet 2010 s'avéra irrémédiablement perdu pour cette dégustation (Bouchon).

Derrière, le Charmes 2007 d'Antoine Jobard me surprit par sa tension vive et une finale que j'ai trouvé un peu brûlante, le Genevrières 2002 de Rémi Jobard fût non noté (re-bouchon) mais le Porusots 1995 de François Jobard s'avéra un très beau vin, subtil et équilibré, avec un nez changeant à l'aération dans le verre.

La dernière paire du thème offrit tout d'abord un grand blanc: le Clos des Perrières 2004 d'Albert Grivault dévoile un nez magnifique (truffé, puis infusion de plantes) qui ouvre sur une bouche à l'équilibre magistral. Le Perrières 2004 de Pierre Morey était probablement touché, son caractère oxydé ne m'a pas permis d'y trouver du plaisir.

Ainsi s'acheva la série des crus murisaltiens, ayant subi quelques regrettables pertes mais m'ayant permis aussi de très belles découvertes.

Les Rouges
La profondeur des robes de cette première série des rouges fût une surprise. Le pinot fit d'office une belle entrée dans la seconde partie de notre soirée: Les Fremiets 2010 de Joseph Voillot comme les Caillerets - Ancienne Cuvée Carnot Bouchard 2009 m'apportèrent du plaisir dans leur style subtil et carressant, avec une finale peut être un tout petit peu trop rustique (pointe d'amertume) chez Bouchard. Les Caillerets 2009 du Domaine Michel Lafarge me surprirent par leur attaque puissante, mais ce vin développa derrière une belle longueur ne manquant pas de classe.

La seconde série alimenta beaucoup de discussions de notre côté de la table, certains aimant le style (que je qualifierai de moderne, suave) du Santenots 2005 de Sylvie Esmonin, d'autres préférant les styles moins "techniques" du Fremiets 2005 du Marquis d'Angerville et du Taillepieds 2005 du Dom. Roblet-Monnot. Selon mes goûts j'ai trouvé une certaine austérité chez d'Angerville et les deux autres crus m'ont séduit autant l'un que l'autre dans leur style propre.

Le Santenots 2000 du Dom. Rougeot n'a pas laissé beaucoup de traces dans mes notes de la soirée, mais la séduction fût assurée par les Santenots du Milieu 2000 du Dom. des Comtes Lafon: j'ai trouvé dans ce nez délicat et subtil des notes fumées, puis un magnifique registre aromatique tertiaire (jus de viande, fleurs séchées) soutenu par une texture de grand raffinement et une puissance parfaitement maîtrisée. Un grand vin.

La dernière triplette Caillerets 2002 Yvon Clerget puis Champans 2002 du Marquis d'Angerville et enfin Taillepieds 2002 Dom. Roblet-Monnot fût mon plus grand moment sur des Volnays jusqu'à ce jour. S'il pourrait être reproché au Clerget une pointe métallique (merci Christophe d'avoir si bien exprimé la lame d'Opinel) au nez et une acidité qui accroche un soupçon (à ce niveau de vin, donc à relativiser !), les deux derniers crus furent deux grands Bourgogne, les meilleurs dégustés à ce jour sur cette appellation.

Un grand merci à vous tous. J'oublierai les malchances de la soirée, pour retenir quelques très beaux blancs (Roulot, François Jobard, Albert Grivaultt) et de magnifiques bouteilles en rouge, alternant de grands noms et un domaine plus confidentiel (merci encore aux contributeurs), tous au sommet de mes dégustations sur l'AOC. Une soirée riche d'un enseignement: les Volnays présentent de multiples visages, bien loin de l'image de vins évanescents - ou trop légers - que l'on leur prête parfois.

Dernier thème en date: le classique "Pinot & Chardo hors Bourgogne".

L'idée est toujours intéressante de confronter la terre d'excellence de ces cépages aux autres régions.

J'attendais notamment les crus Jurassiens, malheureusement ils n'ont pas présenté un visage à même de faire trembler la hiérarchie établie.
Sur les étiquettes, cela s'annonçait bien, très bien même avec les meilleurs producteurs: Ganevat, Overnoy, Puffeney et Labet (ne manquait que Tissot, une Mailloche ou Tour de Curon auraient-ils relevé le challenge ?). Par vilain coup du sort, ils n'ont pas présenté leur meilleur ce soir-là. Mauvaise mention pour Ganevat dont les 4 vins étaient aromatiquement imprécis et pire encore pour Houillon-Overnoy dont le Pupillin était sur le purin, la sueur (imbuvable) sans qu'une question de conservation ne soit vraiment le sujet.

Les Sancerre (Boulay et Delaporte) ont mieux tenu. L'alsace pas tout à fait convaincante et le nouveau monde attendu là où il l'était : sans réelle subtilité.

De belles découvertes cependant, pour la note positive, sur des domaines peu connus et bien moins spéculatifs (on ne peut omettre le prix de certaines bouteilles pas au niveau).

Les plus curieux iront chercher cela sur LPV, via le cercle LPV-Versailles comme d'habitude.

Hello,

Chardo hors Bourgogne --> Sancerre ?!

Dans ma très modeste expérience du pinot noir, j'ai beaucoup aimé il y a quelques mois cette cuvée (Les Pomarèdes - Domaine Clovallon) élaborée dans le Languedoc, terre d'accueil surprenante pour ce cépage. D'une belle élégance.

Juju a écrit:Hello,

Chardo hors Bourgogne --> Sancerre ?!

Hello,
le thème couvrait aussi le Pinot noir hors Bg

AgrippA a écrit:Hello,
le thème couvrait aussi le Pinot noir hors Bg

Indeed !

Sinon le bon et le moins bon de ces dernières semaines:


Bof, chaud, fatiguant, sans trop de vie.


Toujours une grande précision dans le travail de ce vigneron, un style pur, tonique sur ce joli chenin.


Une belle découverte, une aromatique typique du Manseng, exotique mais acide, un léger oxydatif arrive déjà et apporte de la complexité.


Un peu lourdeau, pas ma came, en tout cas sur cette cuvée (alors que j'adore me rincer le gosier au Mauzac nature !)


Je crois que j'adore tout chez Bornard, ça y compris !


J'aime en général beaucoup ce que fait Leroy mais force est d'avouer que cette bouteille était assez triste, monolythique, très boisée (vaniline) surtout. A voir au vieillissement.


Il parait que Bain est irrégulier desservie par ses mises sans souffre. De mon expérience encore un carton plein sur cette quille.


J'aime beaucoup les vins de Lapalu et je les conseille dés que possible, pas cette cuvée bien trop bodybuildée à mon gout.


Une merveille de Syrah ! Vive Souhaut !!


Super vigneronne des pentes de l'Etna, ce vin blanc est plein de caractère, une bouteille que je conseille.


Un sudiste bien travaillé à la bourguignonne, bouteille peu chère de mémoire (~10EUR), à éprouver.

Tu trouves Occhipinti à Paris ?

sirine a écrit:Tu trouves Occhipinti à Paris ?

Jamais acheté à Paris, tu peux demander chez Augé (que je boycotte maintenant) ?

Juju a écrit:

sirine a écrit:Tu trouves Occhipinti à Paris ?

Jamais acheté à Paris, tu peux demander chez Augé (que je boycotte maintenant) ?

Merci, mais vu l'histoire Sibard pas sûr que j'aille chez Augé !

sirine a écrit:Merci, mais vu l'histoire Sibard pas sûr que j'aille chez Augé !

Ce pourquoi je n'y vais plus non plus.

Mes bouteilles préférées de septembre :


Un gamay nature et ardéchois délectable


sûrement un beaujolais de garde mais très bon déjà


j'ai adoré cette cuvée de pineau d'aunis et de gamay, très très bien fait


Peut-être pas ce que les fans de côtes du rhône nord attendent, mais à mon goût : fruité et léger


syrah un peu plus concentrée et sur les épices qu'Equinoxe, plus "sudiste". Très bon


du pinot noir de St Pourçain vinifié par Claire Naudin, d'une superbe finesse


un madiran en assemblage tannat-merlot pas lourd du tout, frais, tout en fruit

AgrippA a écrit: L'alsace pas tout à fait convaincante

Comme les Chardonnay y sont moins nombreux que les doigts de la main gauche de Django Reinhardt, j'imagine qu'il s'agit de pinots noirs, dommage.

Quel regain d'activité sur ce topic !

Plus sérieusement, merci de vos retours sur les bouteilles dégustées, dont je connais certaines. Je note pour les autres, que je tenterai de trouver à l'occasion.

Ps: jamais convaincu par les vins de Richard Leroy lors de mes 4 ou 5 rencontres sur les Rouliers et les Noels. Les prix commençant à faire aussi un peu tousser, j'ai pour l'instant mis un terme à mes essais chez lui.

Juju a écrit:

sirine a écrit:Tu trouves Occhipinti à Paris ?

Jamais acheté à Paris, tu peux demander chez Augé (que je boycotte maintenant) ?

Trouvé chez RAP, l'excellente épicerie italienne dans le 9ème, qui a une très jolie cave.

Je relance de quelques bouteilles


Sympathique cuvée 100% cabernet sauvignon, ça coule tout seul.


J'ai adoré, même si un peu démonstratif.


Effectivement gourmand, sans lourdeur, mais pas renversant. A attendre peut-être.

sirine a écrit:

Juju a écrit:

sirine a écrit:Tu trouves Occhipinti à Paris ?

Jamais acheté à Paris, tu peux demander chez Augé (que je boycotte maintenant) ?

Trouvé chez RAP, l'excellente épicerie italienne dans le 9ème, qui a une très jolie cave.

Pour la Sicile, as-tu essayé Alessandro Viola ou, encore plus radical, Serragghia ?

ed2007 a écrit:

sirine a écrit:

Juju a écrit:

sirine a écrit:Tu trouves Occhipinti à Paris ?

Jamais acheté à Paris, tu peux demander chez Augé (que je boycotte maintenant) ?

Trouvé chez RAP, l'excellente épicerie italienne dans le 9ème, qui a une très jolie cave.

Pour la Sicile, as-tu essayé Alessandro Viola ou, encore plus radical, Serragghia ?

Non mais je les note, merci. Il y a aussi Frank Cornelissen aussi qui est près de l'Etna (d'où sa cuvée Magma) et COS (oncle d'Ariana occhipinti), qui sont sur ma wishlist.