Vins

Visite au Domaine Françoise Bedel, ce samedi.

La cave se trouve dans le village de Croutte-sur-Marne, à l'extrême limite de l'AOC Champenoise, entre Chateau-Thierry et La Ferté-sous-Jouarre.
Acceuil très chaleureux par Vincent, au travail sur la viticulture et l'élaboration des champagnes de ce domaine familial depuis le millésime 2003.
Longue discussion sur son approche du sol, de la vigne, de la biodynamie, de la viticulture conventionnelle. Un passionné et surtout une sensibilité aux choses qui l'a conduit "naturellement" vers la biodynamie. Je ne m'étend pas plus sur ce sujet, on est réceptif ou non.

Dans les verres:
- Cuvée Origine Elle: le champagne le plus "classique" de la gamme, très orienté Pinot Meunier tout de même. Nez brioché, un peu d'agrumes. Bouche de moyenne ampleur et délicate, pointe de miel, de fleurs et en finale une surprenante note torréfiée de type moka. Très beau champagne apéritif, pour moins de 30 Euros prix départ propriété.

- Cuvée Dis Vin Secret: le nez se complexifie, on attaque le caractére vineux typique de l'approche Bedel. Raisins issus du millésime 2005 (env. 80% de Meunier, 10 de Pinot Noir, 10 de Chardonnay de mémoire) sur terroir calcaire/marnes. Elevage de 9 mois puis 7 ans sur lattes. Premier nez fumé, puis fruits secs et miel. Bouche ample, ronde et complexe (dominée par les fruits à chair jaune, l'abricot sec) et une finale superbe sur le caramel et une note salinte (du caramel beurre salé donc !). Très beau champagne de table, finale de grande persistance...

- Cuvée Entre Ciel et Terre: mêmes caractéristiques globales, mais issus d'une parcelle franchement argileuse. Le caractére au nez et en bouche en sort renforcé, sur les mêmes notes. Vincent conseille de lancer des accords assez inédits, de type fromages au lait cru ou même pates cuites. Et du fait de la vinosité, des notes de miel et de caramel cela doit surement donner des choses intéressantes;

- Cuvée L'Ame de la Terre. Champagne millésimé 2003. Encore un cran au dessus des précédents, celà devient trop vineux à mon goût pour du champagne, même si comme sur les autres cuvées la frâcheur est toujours préservée. Très belle bouche sur le Pannetone (côté brioché + raisins secs), finale très longue.

Et pour finir la dégustation d'un vin qui sera prochainement mis à la vente (confidentielle): Vicent bulles, comme son nom l'indique une cuvée 100% meunier travaillées dans selon la même approche que les précédents mais la méthode champenoise en moins. Très intéressant, on retrouve à peu près ce que j'ai beaucoup aimé sur "Entre Ciel et Terre". Le vin sera en AOC Coteaux Champenois.

Un super moment d'échange, de partage et d'étonnements.
Cet été, un nouveau chai sera inauguré...

Cordialement

J'essayerai de mettre une photo de la bouteille, une bonne surprise ce week end avec l'essai d'un vin argentin
"Bodega Chacra" , j'ai essayé un "Chacra" (ils ont d'autres vins le "Barda"), j'éditerai plus tard pour l'année et les précisions quand j'aurai la bouteille sous les yeux.
je prend une photo du net

(je crois que la mienne était de 2011)

En résumé "un petit Chambolle"

C'était très soyeux, y'a des fruits noirs, un peu de jus de viande je pense, "ca se tient" et c'est légèrement minéral, tout ce que j'aime.
Le caviste m'a dit avoir fait une analyse (?), qu'il n'avait trouvé aucun additif que le vin était d'une propreté exceptionnelle selon lui.
Un bon moment et un joli vin que je recommande.

edit chacra cinquenta y cinco de 2011

Le caviste m'a dit avoir fait une analyse (?) a écrit:

Je ne sais pas comment ça marche ou ce qu'il faut exactement, mais on trouve des kits :

http://www.e-viti.com/comfr/materiel-vinicole/analyse-controle-mesure-vin.html?p=1


Merci en tout cas pour les recommandations. Ça donne des idées pour sortir des sentiers battus.

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Pour accompagner Madame la Royale!!

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même si je préfère la royale une fois préparée, tu fais envie...

par contre, un PL 2011, ce n'est pas un infanticide???

tiens, l'autre jour, du classique, simple, efficace, on aime...

edit: Merci jazz pour les précisions !

tuba221 a écrit:

Pour accompagner Madame la Royale!!

https://i.servimg.com/u/f55/16/19/13/44/18981610.jpg

Ca rend comment ce genre de chose?   

koikilfred a écrit:même si je préfère la royale une fois préparée, tu fais envie...
par contre, un PL 2011, ce n'est pas un infanticide???
tiens, l'autre jour, du classique, simple, efficace, on aime...
https://i.servimg.com/u/f56/15/02/92/21/imag4021.jpg

Ha oui y'a des choses qui me plaisent dans cette appelation  

Pour accompagner un Pavé de Rumsteck

Second vin d'un GCC, l'archétype de la bouteille de laquelle je n'attends rien.

Rien de personnel tuba, n'y vois aucune attaque. C'est juste que ce type de second vin, je le fuis depuis des années et le tiens parmi les plus mauvais rapports Q/P de la chrétienté (ou la planète, selon..) !

Appel au boycott sur les seconds pour que les GCC bordelais arrêtent de prendre le consommateur pour un perdreau.

L'AVIS DE GAULT & MILLAU 15,5/20

Après aération, ce vin se déploie dans un registre de prunelle et de mûre sauvage. La bouche est encore en recherche de stabilité. Laissons-le un peu se caler pour lui donner du volume et de la précision.

Je confirme !!ce vin a besoin de trouver sa voie et de s'imposer chez les grands, alors il faut être un peu indulgent avec Lucien Lurton qui essais de le reconstruire depuis 1980 avec un nouveau chai et des jeunes vignes . donc patience !!!    

AgrippA a écrit: ce type de second vin, je le fuis depuis des années et le tiens parmi les plus mauvais rapports Q/P de la chrétienté (ou la planète, selon..) !

Appel au boycott sur les seconds pour que les GCC bordelais arrêtent de prendre le consommateur pour un perdreau.

Pas faux tout ça, mail peut-être trop systématique, par exemple le Clos du Marquis est vraiment bien. Et j'ai de très bons souvenirs du carillon de l'Angélus à l'époque, hélas révolus, où il était très abordable....

Dans le genre second vin réussi, j'ai également pris beaucoup de plaisir ce week-end avec un Sarget de Gruaud Larose millésime 1998.

@ tuba, hesk et Davidoff:

J'ai en fait perdu par mauvaise manipulation un premier message bien plus développé et dans lequel je citais certaines réussites dans les seconds, dont Clos du Marquis et Forts de Latour.

Oui, certains peuvent avoir des qualités je le reconnais mais je remets avant tout en question le rapport qualité-prix, car les tarifs sont abusifs sur ce point et on peut avoir (bien) mieux ailleurs.

Il fut une époque où je prenais sans trop réfléchir une caisse ou deux de Lacoste-Borie, Baron de Brane ou autre. La bouteille était alors de l'ordre de 10 euros, c'était correct, bu dans la foulée et sans trop demander à ces vins.

Mais aujourd'hui, combien faut-il mettre dans les millésimes 2009 ou 2010 pour un Sarget de Gruaud, des Pagodes de Cos, des Tourelles de Longueville ou autre Réseve de la Comtesse ? Je ne parle pas des carruades qui a fait l'objet d'un epi-phénomène...
Pour quelle qualités intrinsèques ?

Effectivement hesk je te rejoins, il fût un temps où on pouvait envisager ces seconds, mais il me paraît franchement révolu.

Bonjour à tous,

Compte rendu d'une dégustation à l'aveugle autour du monocépage, 7 convives et amis, quelques bouteilles.

Les bouteilles sont toutes préparées par leurs propriétaires, comme il leurs semblent bon, l'ordre est légèrement aléatoire, tout le monde raconte sa bouteilles à un tiers peu connaisseur qui établit l'ordre en se basant sur quelques règles sommaires, ce afin qu'aucun des dégustateurs ne grille les bouteilles des autres.

Clos Joliette Sec 1971:
Nez est puissant, sur le miel, l'encaustique, la truffe, le tabac blond, un peu le rancio. C'est surprenant, on s'attend à un liquoreux assez vieux mais le vin arrive pourtant en début de dégustation. La bouche est pleine, sapide, droite, une belle acidité est relayée par de chouettes amers en milieu de bouche, c'est interminable et parfaitement en place. La rétro est sur les notes rencontrées au nez mais tout cela virevolte, les arômes sont très changeants.
Deux personnes lancent Jurançon sec, bingo.
On se dit que c'est quand même bizarre d'avoir commencer là-dessus mais (c'était ma bouteille), j'avais dit au tiers que vu l'âge, il faudrait là placer rapido au cas où, erreur.
C'est une bouteille atypique, surtout à l'aveugle et pour des personnes goûtant rarement des vins de ce type, bien que moi même déstabilisé, je trouve ce vin très complexe, très long, très puissant, finalement c'est une bouteille émouvante, grande !

Vouvray "Clos du Bourg" 2010 du domaine Huet:
Nez sur l'ananas, le coing, une note fraîche surprend, je là qualifie de fenouil. La bouche est pleine, riche, je là goûte presque moelleuse. La finale s'étire longuement.
Je me lance sur Vouvray 1/2 sec Foreau...
C'est une très belle bouteille.

Puligny-Montrachet Premier Cru "Cailleret" 2005 de chez De Montille:
C'est parti, troisième vin.
Robe d'école, doré à reflet vert. Le nez... boum, magnifique, énorme, il jaillit. Il est puissant, sur le beurre frais, les fleurs blanches, le tilleul, le citron confit, la poire en filigrane, c'est classe et majestueux, à ce stade je pars sur Meursault, mais école Roulot, droit et tenu.
La bouche, quelle bouche... elle explose, élargi le palais, équilibre irréprochable version en longueur, dentelée et pourtant puissante. Finale très longue et salivante sur le beurre frais.
J'hésite pour un grand cru mais je ne les connais pas suffisament pour m'y risquer. Je conclue sur Meursault premier cru d'une belle année, ma connaissance ne me permet pas mieux.
C'est un Puligny racé que je n'aurai pas pu découvrir ne retrouvant pas ces notes de poudre / fumé que j'identifie à ce village.
En tout cas c'est magnifique et ça en a largement sous la pédale.

Pouilly-Fuissé Vieille Vigne 2011 du domaine Cordier:
Nez frais et fruité sur le citron vert, les fleurs blanches, c'est vraiment joliment expressif.
La bouche est equilibrée, une jolie acidité tire ce vin qui est décidément très fruité et pas prise de tête. Aucune alcool se fait ressentir.
La majorité de la tablée tire vers le Mâconnais, un se risque à Pouilly, dans le mille !

On passe aux rouges.

Gevrey-Chambertin Premier Cru "Lavaux St Jacques" 2005 de chez Bouchard Père et Fils:
Nez puissant et musculeux sur les fruits rouges, l'humus, un coté terreux. C'est vraiment profond et puissant. Quelqu'un lance Echézeaux.
La bouche est de demi-corps, pas fluette mais pas loin. Le vin semble légèrement décharné, c'est regrettable vu ce que le nez faisait attendre.
La finale est de longueur moyenne, un peu aigrelette.
Je lance Marsannay, c'est in fine un vin d'un calibre supérieur mais pas vraiment au top.

Syrah "L'appel des Sereines" 2011 de François Villard:
Le nez est sur les fruits noirs, le chocolat, un peu torréfié, léger poivre noir.
La bouche est équilibrée, pleine, la finale est de longueur moyenne sur quelques notes d'élevage.
Je tente un St Jo au pif, c'est une cuvée générique d'on ne sait où, je ne connais pas le prix mais si vers les 10-12EUR c'est sympa.

Beaune Premier Cru "Teurons" 2010 du domaine Chanson:
La robe est cerise éclatante, le nez est un peu réduit sur le pétard. Viens des notes de cerise griotte, ça pinote simplement mais gentiment.
La bouche est plutôt sur l'acidité, des notes acidulées viennent en rétro d'une finale de longueur moyenne.
Sympa mais sans plus.

Bref, une belle soirée qui a fait découvrir d'immenses blancs, les rouges étaient un peu à coté cette fois-ci.

Huet déçoit peu, finalement.

Goûté l'appel des sereines récemment, je confirme sur c'est très bon pour ce prix.

De montille, ça me semble un domaine assez peu connu mais constant dans la qualité. J'avais goûté un saint aubin qui m'avait bien plu. Tendu, beurré et avec juste ce qu'il faut d'élevage.

De Montille est un superbe domaine. Je préfère, jusqu'à 2005 inclus, les vinifs du père.

A noter qu'Alix, la fille de la famille est mariée avec Jean-Marc Roulot et qu'ils ont l'an même idée du vin.

A noter qu'une partie du film Mondovino présente ce domaine, la vision du vin par le père puis ses enfants Alix et Hubert Etienne (erratum). Echanges très intéressants - confrontation de la tradition et de la modernité au fil des générations, avec le franc-parler bourguignon et une sensibilité familiale.

Par ailleurs, à noter la création il y a quelques années du domaine "Deux Montille", qui complète (surtout par le travail du Chardonnay, comme l'a illustré Surcouf dans sa dernière intervention) le domaine "historique".

J'ai du Chambolle  "Deux Montille" en cave, mais pas encore goûté...

Dans mon hôtel des sports d'hiver, Les Creisses 2011 ont confirmé tout le bien que je pensais de ce vin et son excellent rapport qualité/prix (si cela intéresse quelqu'un, le domaine m'a communiqué la liste des cavistes qui en vendent à Paris). Parmi les vins goûtés et appréciés (après l'effort...), un très suave Crozes-Hermitage bio de Yann Chave et la classique mais réussie Grande cuvée des Comtes Lafond en Sancerre.

Sinon, la dégustation de juju me conforte dans un choix fait en suivant une recommandation locale, car je suis revenu d'une récente Virée à Beaune, avec, comme "bouteille-test", un Pernand-Vergelesses "Sous Frétilles" des Montille "sœur et frère". J'ai aussi pris, au pif, un simple pinot noir de Mikulski et, un peu pour l'étiquette, un Corton des Hospices, on verra bien...

Je ne connais pas le négoce "Deux Montille", le domaine du temps du père est en revanche une sacrée valeur sur.

J'ai un souvenir ému de taillepied et rugiens.

Extrait du site Web www.demontille.com:

La maison d'Alix
En 2003, Alix de Montille crée « Deux Montille, soeur frère », une maison de négoce « haute couture » entièrement consacrée aux vins blancs. Le leitmotiv est identique à la philosophie de terroir défendue par le domaine. La maison d'Alix est complètement intégrée, c'est d'ailleurs le même savoir-faire qui garantit la qualité des chardonnays. « Tous nos raisins sont, comme au domaine, minutieusement sélectionnés, récoltés et vinifiés avec le savoir-faire maison ». C'est le fruit d'un vrai partenariat avec les vignerons.

Culture de la vigne
Alix de Montille ne sélectionne que des parcelles qui correspondent à ses exigences : rendements maîtrisés, vignes soigneusement taillées et labourées. Aucun achat n'est possible si la parcelle n'est pas conduite en lutte raisonnée. Certaines vignes sont même en voie de conversion bio. Alix de Montille exploite l'équivalent de cinq hectares de vignes réparties en Côte de Beaune, en côte chalonnaise et mâconnaise mais également à Chablis. Près de 35 000 bouteilles sont griffées « Deux Montille soeur frère » à chaque millésime.

Les vins, le style
L'élevage
Les vendanges sont entièrement manuelles. Grâce à l'utilisation des pressoirs pneumatiques, nous pouvons moduler nos presses en fonction de la qualité du raisin, faire une montée en pression très progressive en privilégiant les cycles en basse pression et en limitant, entre chaque cycle, un brassage trop soutenu des marcs de raisins. Après un léger débourbage, les moûts sont entonnés et la fermentation alcoolique a lieu en fûts. Nous utilisons environ 5 et 10% de fûts neufs et privilégions les tonneaux en bois de l'Allier, en chauffe longue et légère. Cette provenance et ce type de chauffe s'accommodent mieux à l'élevage des vins blancs fins. La deuxième fermentation (malo-lactique) se déroule en générale au cours du printemps qui suit les vendanges. Le premier soutirage a lieu au terme de cette deuxième fermentation. C'est la fin de l'élevage en fûts, commence alors une seconde période de l'élevage, conduite entièrement en cuves. Le passage "en masse" (élevage en plus gros volume), sous cuves inox ou émail, contribue à redynamiser le vin. Un séjour en cuves pendant 3 à 4 mois (ou plus) apporte fraicheur et tension au vin, lui donne comme sa colonne vertébrale, son centre. Tous les blancs du Domaine et Maison concluent leur élevage de cette manière, avec, en final, un léger collage suivi d'une filtration tout aussi respectueuse du vin avant son passage en bouteilles. Ce cycle d'élevage décrit pour les blancs peut durer, selon les cuvées, entre 11 et 13 mois au total.

"Un grand Auxey-Duresses vaut bien un petit Meursault."
Alix de Montille

Post-scriptum: la mention "entièrement consacrée aux vins blancs" est obsolète depuis la création de la maison de négoce en 2003. Je crois que le millésime du Chambolle en cave est 2008...

Merci Juju pour ces retours, de ma petite expérience Jurançon m'a souvent donné des moments agréables, beaucoup de petits vins sympathiques goutés au hasard. Même si ils n'étaient pas transcendants, le hasard donnant souvent de mauvaise surprise, Jurançon m'a épargné bizarrement les coups de malchance, l'Alsace aussi.
(en revanche le Jura, les Bourgogne et d'autres ne peuvent en dire autant).
Et parfois de très très bonne surprise en cherchant un peu une "belle bouteille". Rarement déçu en fait.

Sur jurançon, j'avais goute plusieurs millésimes du Clos Uroulat, j'en ai garde bon souvenir, avec une sucrosite contenue et de classiques aromes d'agrumes confits.

Le domaine de Souch est très bien également.

Mon nouveau chouchou est Camin Larredya qui fait du très bon.

Après Clos Joliette, c'est un mythe.

Je me rappelle encore du petit Cuyala de Guirrouillh, qui m'a laissé un excellent souvenir (année 2002 ou quelque chose dans le genre), mon caviste me dit qu'il a été inégal ces derniers temps.
Jamais eu le bonheur de tester un clos Joliette.

Essayes Camin Larredya, c'est facile a trouver au moins...

La cuvée La Part Davant coûte une paille est c'est un très joli sec.

Juju, le relisais ton dernier CR (très détaillé et révélateur de sacrées capacités d'analyse): tu mentionnes deux fois des nez sur la poudre, sur le Beaune (rouge) et le Puligny (Blanc).

Pour le Beaune je conçois mal une autre cause que celle du soufre / de l'élevage. Sur le Puligny, tu sembles attribuer cet arôme au terroir, analyse etayée par des expériences antérieures. Je ne suis pas spécialiste de ce cru, même si j'ai eu l'occasion d'en gouter un il y a peu. Ce serait donc une typicité selon toi ? Ou un style de vinification (je tente les différentes pistes...)

merci,
Très cordialement

Bien que simple gourmand, amateur de vins de Bourgogne, j'ai souvent ce retrouvé ce caractère (on m'a parlé parfois de silex) à la minéralité de leurs vins blancs.
J'y ai ainsi toujours vu l'expression typique du terroir et du sol caillouteux.
Je l'ai également retrouvé sur des rouges de la côte de Beaune (des Savigny je crois) mais nettement plus atténué par le caractère du pinot noir.

Hello,

AgrippA, je vais tenter de te répondre.

Les termes utilisés ne sont pas assez précis, je m'en excuse, ce que je décris comme classique (selon moi) dans un Puligny-Montrachet et ce que j'ai retrouvé dans le Beaune sont deux choses différentes.

Les Puligny ont selon moi un nez régulièrement porté sur des notes entre fumé et sylex. Je n'aime pas trop le terme minéral car je me suis aperçu qu'il évoquait des choses très différentes selon les dégustateurs. Je retrouve cette note sur les blancs de Pessac-Léognan.

Le Beaune, lui évoquait le pétard mouillé, le souffre. Imagine l’allumette que tu viens de craquer.
Là ce n'est pas variétal mais réellement du à la vinification et probablement à son caractère réducteur, j'ai déjà retrouvé ça ailleurs dans des rouges.

En espérant avoir été plus clair.

C'est très clair, je t'en remercie.
Je devrais prochainement commander du Puligny-M, je serai attentif aux expressions du terroir que tu décris.

Très cordialement

Hier soir ,petite soirée Basques avec des amis et pour accompagner un AXOA d'ESPELETTE !

Et un petit patxaran pour finir la soirée !!

Les Bretons et les basques ont une façon plaisante d'aimer la vie.

Hors sujet total mais spécial dédicace à Tuba... retour de chasse en apnée.

je dis bravo et respect pour le fish tropical   

Le gros rouge fait 18kg, c'est chouette car pas banal.

Le petit rouge est pas troué, tu l'as attrapé à mains nues ?   

Sortie de son contexte, la référence au "gros rouge" dans ce topic pourrait faire peur.  

Purée, si Juju s'y met aussi..,

Jarns a écrit:Le petit rouge est pas troué, tu l'as attrapé à mains nues ?   

Si si le trou de la flèche est dans la tête au niveau de l'opercule branchiale    

En afrique ? Le rouge c'est un capitaine ... Fusil à air comprimé ?  

Ce serait de la tricherie.

Le rouge et le capitaine, ça n'a pas grand chose à voir, le rouge est une espèce de carpe.

Sinon c'est péché avec une arbalète TeakSea Azimuth T8

Quelle barbarie de tuer des poissons inoffensifs, en les tirant de leur logis, avec un tel fusil...Aussi beau et vintage soit-il...Et moi qui appréciait Juju.....
Pour te défouler, il y a les jeux vidéos....Tout de même !
l'ignoble Onkel

Un vrai tireur d'élite, tous les tirs dans la tête. C'est vrai que le gros rouge est sympathique. Belle pêche.

Les buveurs de vin, maison Fraysse, vus par robert Doisneau, ça date un peu, mais bon .....C'est un peu la même chose, en 2014..
L'ignoble

C'est ce week end à Lyon et nulle part ailleurs !
Un petit rendez vous dédicace de la BD Mimi, Fifi et Glouglou. Petit traité de dégustation par Michel Tolmer et dégustation gourmande chez mon ami Damien à la Manu.facture (Croix Rousse - Lyon 4° )

@ koik: je te ferai un petit compte rendu avec photos du boulevard   





M'en fout, je ne recracherai pas ...  miam

Juju a écrit:Le rouge et le capitaine, ça n'a pas grand chose à voir, le rouge est une espèce de carpe.

Sinon c'est péché avec une arbalète TeakSea Azimuth T8

Le mien est un OMER Cayman ET 105 camo double sandows:

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Ok merci quand j'étais gamin je m'adonnais à cette passion avec un beuchat manuel (gros élastique qu'il fallait positionner sur la flèche) c'était pas facile...   

gianluca a écrit:Ok merci quand j'étais gamin je m'adonnais à cette passion avec un beuchat manuel (gros élastique qu'il fallait positionner sur la flèche) c'était pas facile...    

1) tout les fusils son a chargement manuel   

2) "l'élastique" s'appel un Sandow et est en latex   

tuba221 a écrit:

gianluca a écrit:Ok merci quand j'étais gamin je m'adonnais à cette passion avec un beuchat manuel (gros élastique qu'il fallait positionner sur la flèche) c'était pas facile...    

1) tout les fusils son a chargement manuel   

2) "l'élastique" s'appel un Sandow et est en latex   

Merci pour ces précisions (mais en lisant bien j'étais gamin donc cela date de plusieurs décennies)...   
C'est pas comme si tu chaussais tous les jours des chaussures ou des chaussons...   
Merci.