Chemise grande mesure

Je cherche un chemisier grande mesure. Je souhaite monter sur Paris pour en essayer un mais entre Courtot, Charvet, Lucca, Eglé, Halary, Arnys et les autres je suis perdu.
Quelles sont vos expériences avec ces différentes maisons ?
Compte tenu de ce que j’ai pu lire sur différents forums et blogs, j’hériterais plutôt entre Courtot et Lucca. Quels sont leurs tarifs ? (je souhaiterais rester autour de 200€)

Ça tombe bien, Courtot et Lucca sot dans ces tarifs. Lucca c'est 190€ je crois et Courtot à partir de 210€, selon le tissu. Chato, corrige moi si je me trompe.

Surcouf a écrit:Ça tombe bien, Courtot et Lucca sot dans ces tarifs. Lucca c'est 190€ je crois et Courtot à partir de 210€, selon le tissu. Chato, corrige moi si je me trompe.

C'est le contraire ! Courtot est moins cher

Courtot c'est 195 euros pour la grande majorité des tissus (c'est le prix pour toutes mes chemises sauf celle en lin). Pour l'avoir plus rapidement, mieux vaut choisir un coupon qu'il possède en boutique, autrement ça peut être un peu long (entre 3 et 4 mois).

Eglé Bespoke c'est pas de la grande mesure, plutot un MTO.

Pour moi c'est Courtot en général (185 euros quant j'avais pris ma dernière chemise en 2009)

Sinon tu peux avoir une chemise sur mesure chez Old England pour 80 euros au lieu de 200. C'est une offre promotionnelle. J'ai ai commandé une: prise de mesure complète, une soixantaine de tissus au choix, 5 semaines d'attentes. Pour le coup...

J'en ai faite faire une chez Lucca, c'est au dessus de 200e.
Très content du résultat, c'était pour mon mariage.
Le conseil était excellent, un essayage avant coupe définitive.

Sinon, Fletcher, pour Old England, tu peux nous en dire plus?

Salut,

Dans ton cas, concentre toi en effet sur Courtot ou Lucca, le 1er est généralement 195EUR, le second à 210EUR.

Je pense qu'actuellement les délais de Lucca sont plus courts que ceux de Courtot.

Géographiquement Courtot est proche du Montparnasse quant Lucca est dans le 17 vers les Batignolles.

Ben comme je l'ai dit: prise de mesure complète (donc complète), une soixantaine de tissus, 5 semaines de délais.
Prise de mesure par un tailleur compétent, essayage sur une chemise ajustée avec des épingles pour vérifier, choix entre deux types de boutons seulement (suffisant quant on veut faire sobre) tous les types de cols et de détails habituellement trouvables en mesure faisables (hirondelles, dernier bouton cousu à l'horizontal ect)
OE propose depuis longtemps de la mesure: 200 euros dans la plupart des cas, 230-240 euros pour certains tissus et pour avoir des boutons en nacre pure. L'offre à 80 euros correspond aux finitions des chemises vendues 200 euros d'habitude, valable pour une chemise.
Les chemises sont faites en Allemagne, on n'est pas obligé de tout payer d'avance.
Et pour ceux que ça intéresse, monogrammes gratuit sur les chemises si on le souhaite.
A vu de pif c'est la meilleure offre actuelle (à 80 euros). Je verrai ensuite si je reste chez Courtot, petite maison familiale très attachante.
Je crois que cette promo court jusqu'en juin (peut être fin mai)

Fletcher a écrit:Eglé Bespoke c'est pas de la grande mesure, plutot un MTO.

Quelle est exactement l'offre d'Egle? Il me semblait qu'il s'agissait d'une demi-mesure classique, mes certaines sources parlent d'une essayage intermédiaire, d'autres disent que non... Les options sont-elles modifiable (hauteur de col, longueur de poignet)?

Je n'ai jamais réussi à me faire une idée claire de ce qu'il proposent

Sinon tu peux avoir une chemise sur mesure chez Old England pour 80 euros au lieu de 200.

La pour le coup c'est de la demi-mesure classique, non?
80€ (pour la première chemise uniquement), cela semble être une bonne affaire (d'autant que je présume que les chemises sont soignées). Mais par contre à 200+€, cela vaut-il encore le coup?

L'offre Old England est effectivement de la demi-mesure. Il y a un choix de cols et de tissus intéressant. Je m'avance mais connaissant un peu la personne qui s'en occupe chez OE, et eu égard au fait que OE a je crois le souci de satisfaire au mieux sa clientèle (là je parle en connaissance de cause), je pense qu'à 80 euros, il ne faut pas hésiter.
Après, au prix normal de 200 euros, privilégier évidemment Courtot ou Lucca.
Pour ma part, j'ai bien l'intention de profiter de cette promo.

Pour Eglé:
- pas d'essayage intermédiaire
- les vendeurs n'ont pas des compétences de tailleurs
- pas possible d'avoir ce que je voulais à ce moment là: pas de jean noir (seulement du gris foncé, car selon le noir c'est pas beau) et pas de col colonel (ou caporal - oubliéleterme)
Eglé Bespoke c'est un plan marketing avec un bon emplacement et une équipe de vendeurs snobs et, à mon humble niveau, pas compétents.

Si Courtot / Lucca c'est de la grande mesure, pourquoi OE serait de la demi mesure? Parce qu'on ne peut pas modifier la hauteur d'un col? (je crois que c'est pas possible à 200, mais possible à 230 - 240 euros)

Fletcher a écrit:Pour Eglé:
- les vendeurs n'ont pas des compétences de tailleurs

Ce n'est pas bien gênant, surtout s'ils ont des compétences de chemisiers. Mais, j'ai peur que cela ne soit pas le cas non plus.

Tout dépend de ce que tu cherches. Mais l'offre sur Paris est assez correcte pour ne pas aller chez Eglé, qui de toute façon préfère vendre des jeans "rapiécés sur mesure" pour un public jeune et insouciant.
Ils ont déjà cette clientèle, donc ils ne vont pas se casser les nenettes por séduire des catégories plus exigeantes... J'y avais passé une bonne heure, et vraiment je ne comprenais pas comment ils pouvaient se prétendre "sur mesure"(ils n'avaient pas même un beau choix de boutons)...

(mais c'est parce que "sur mesure" n'est pas un terme défini par la loi et que le premier margoulin venu peut l'utiliser un peu n'importe comment; je pense à la boutique Gentilhomme, rue de Vaugirard, qui se prétend sur mesure... Un désastre: prise de mesure NULLE, conseils bidons (le gars m'a conseillé: 1/ des poignets napolitains 2/ des boutons très épais 3/ un col ecclésiastique (mais sans pouvoir fournir le tissu blanc qui fait que c'est ecclésiastique...) quant je suis venu en boutique le jour de la reception on m'a proposé de l'embarquer sans essayage... et après essayage il a fallu tout refaire (cintrages, boutons épais, longueur manche)... le tout pour 180 euros il y a deux ans. Je ne mets jamais cette chemise, pourtant d'un noir uni... et le retoucheur de la boutique je le connais, c'est Freggianni - juste a coté - et ce retoucheur 1/ ne m'a jamais livré en temps et en heure 2/ se foutais de ma gueule devant des clients plus âgés 3/ A FAIT UN CINTRAGE A L'ENVERS SUR UNE DE MES CHEMISE 4/ était plus cher que le retoucheur / repasseur compétent de la rue d'Alleray (juste a 30 mètres)... Alors les "chemisiers sur mesure de quartier" et les "petits retoucheurs de quartier" je 'y vais plus qu'après en avoir entendu parlé par des passionnés)

OE n'a pas son propre atelier. L'essayage ne se fait pas sur un bâti. Prennent-ils en compte toutes les caractéristiques physiques des clients (épaules dissymétriques, goitre, jambe de bois, que sais-je), combien d'essayages etc.
Si OE faisait de la chemise grande mesure, ça se saurait.
Cela n'est absolument pas une critique du produit final, juste que je ne pense pas qu'il s'agisse de la même offre que Courtot, Lucca, Charvet et autres.

Non, mais, je rectifiais juste qu'une personne réalisant des chemises sur-mesure est un chemisier et non pas un tailleur.

Personnellement, je vais chez Courtot.

Fletcher a écrit: .../...

(mais c'est parce que "sur mesure" n'est pas un terme défini par la loi et que le premier margoulin venu peut l'utiliser un peu n'importe comment .../...

Pour les tailleurs, il y a une définition légale mais je ne crois pas que la notion de "sur mesure" soit protégée en France (j'ai cru comprendre que les tailleurs du Row avaient déposé la notion de "bespoke")

JOURNAL OFFICIEL DU 6 JANVIER 1955
Décret du 4 janvier 1955 portant règlement d’administration publique pour l’application, en ce qui concerne le commerce des vêtements masculins, de la loi du 1er août 1905 sur la répression des fraudes.
ART 1er : Est interdit et considéré comme une tromperie sur les qualités substantielles de la marchandise au sens de la loi du 1er août 1905, l’emploi de toute indication, de tout signe, de tout mode de présentation, en particulier par usage du mot « tailleur » ou de toute autre dénomination comprenant ce mot, susceptible de faire croire à un acheteur qu’un vêtement masculin a été exécuté suivant les procédés techniques conformes aux usages loyaux et constants de la profession de tailleur, qui comportent la coupe individuelle aux mesures exactes du client, lorsque ledit vêtement n’a pas été exécuté dans ces conditions.

amator

Fletcher a écrit:Si Courtot / Lucca c'est de la grande mesure, pourquoi OE serait de la demi mesure? Parce qu'on ne peut pas modifier la hauteur d'un col? (je crois que c'est pas possible à 200, mais possible à 230 - 240 euros)

C'est écrit sur le flyer !


Source : la vioque rosbeef


chato

Fletcher a écrit:(mais c'est parce que "sur mesure" n'est pas un terme défini par la loi et que le premier margoulin venu peut l'utiliser un peu n'importe comment; )

C'est bon d'avoir un "admin" plutôt franc, presque cogneur.

amator a écrit:exécuté suivant les procédés techniques conformes aux usages loyaux et constants de la profession de tailleur, qui comportent la coupe individuelle aux mesures exactes du client, lorsque ledit vêtement n’a pas été exécuté dans ces conditions.

Ce passage m'a toujours semblé mal rédigé. "usage loyaux et constants" me paraît bien vague. Si je ne suis pas juriste, ceux-ci ne sont pas tailleurs. Comment interpréter ? Il aurait mieux fallu souligner l'aspect traditionnel du montage. Si un tailleur d'aujourd'hui est propulsé, par on ne sait quel miracle automobilistique (Retour vers le futur), dans un atelier d'artisan du début du vingtième siècle, il ne sera pas dépaysé, simplement curieux des procédés et matières employées à l'époque.

Le flyer que nous montre Chato tombe donc sous le coup de la loi, donc. En faisant abstraction qu'ils auraient dû employer le terme de "chemisier". Ce dernier est-il protégé par une loi ?
s.

Merci
Néanmoins j'aimerai avoir plus de vraies connaissances dans ce domaine que de franchise

Fletcher a écrit:Merci
Néanmoins j'aimerai avoir plus de vraies connaissances dans ce domaine que de franchise

L'un n'exclut pas l'autre. Mieux vaut commencer par la franchise, parce qu'entre nous, la connaissance sans un minimum de franchise ça ne sert pas à grand chose.
Bizarrement, plus on en connaît, moins on est tranché. Je dis "on" mais je pense à mon cas.

sifran a écrit:Le flyer que nous montre Chato tombe donc sous le coup de la loi, donc. En faisant abstraction qu'ils auraient dû employer le terme de "chemisier". Ce dernier est-il protégé par une loi ?
s.

La fédération nationale des chemisiers n'existant plus...

De plus quand on parle à un inconnu néophyte de chemisier, tous ont tendance à confondre avec le vêtement féminin...


chato

Quelqu'un connaitrait il la date exacte de la fin de cette promotion ?

sifran a écrit:Ce passage m'a toujours semblé mal rédigé. "usage loyaux et constants" me paraît bien vague. Si je ne suis pas juriste, ceux-ci ne sont pas tailleurs. Comment interpréter ?

L'usage (et la coutume) sont des notions que l'on retrouve dans pratiquement toutes les catégories de droit. Même dans le droit du travail qui est probablement l'un des plus codifiés. Le droit d'usage renvoie globalement à tout ce qui n'est pas écrit ; ainsi dans le droit du travail puisque je viens de le mentionner, le transfert de personnel dans le cadre de l'ex L.122-12 (je ne me souviens jamais de la nouvelle numérotation) emporte également celui des usages. A titre d'exemple, une prime versée de manière récurrente mais n’étant pas prévue ni par la convention collective ni par le contrat de travail devra être maintenue par le nouvel employeur.

Concernant les usages dans le commerce, selon un décret de la cour de cassation : "Un usage ne peut être reconnu que lorsque les parties ont entendu expressément l'adopter". Il ne suffit pas que l'usage existe, il faut le prouver et en préciser l'autorité ; ceci est à faire par le demandeur. Une preuve libre d'un usage résulte le plus souvent d'attestations écrites émanant d'autorités compétentes, et spécialement d'organismes tels que syndicats et chambres de commerce, qu'on appelle certificats d'usage ou « parères ». Le tribunal de commerce de Paris a créé un bureau de dépôt des usages professionnels (ouvert le 1ere décembre 1982) où sont regroupés les « us et coutumes » des syndicats par profession. La constatation de l'existence et l'application de ces usages relèvent du pouvoir des juges et échappent donc au contrôle de la cour de cassation. (Source)

sifran a écrit:Le flyer que nous montre Chato tombe donc sous le coup de la loi, donc. En faisant abstraction qu'ils auraient dû employer le terme de "chemisier". Ce dernier est-il protégé par une loi ?

OE a certes employé de manière usurpée le terme de tailleur, il tomberait peut-être sous le coup de la loi sur la forme. Néanmoins, la plupart de ceux qui utilisent ce terme le font surtout pour tromper le client sur la nature exacte du produit ; or, le carton précise bien que l'offre porte sur une demi-mesure. Il y a peut-être méconnaissance de leur part sur la protection entourant le terme de "tailleur" mais pas de dessein visant à conférer au produit des qualités substantielles dont il serait, en réalité, dépourvu.

En droit du travail, l'usage suppose également qu'il ait un caractère général. Et un employeur peut le dénoncer.

chatolufsen a écrit:De plus quand on parle à un inconnu néophyte de chemisier, tous ont tendance à confondre avec le vêtement féminin...

C'est très inquiétant, "tailleur" est aussi le nom d'un vêtement féminin.

Merci à Sybarite et à Sirine pour leurs explications.
s.

Je ne saurais trop vous conseiller la lecture de l'article dans Metiers d'art sur les tailleurs (versus les pourponiers puis les couturieres....)

Une vidéo de Courtot :

http://www.citiscreen.com/focus/2449.html


chato

Il s'agit d'une réclame ce me semble.

Pour ma part je la trouve pas mal cette vidéo, réclame ou pas... En revanche, je n'ai jamais vu le formulaire que l'on voit à la fin, le cahier utilisé habituellement par C. Courtot est beaucoup plus basique

Sybarite a écrit:Pour ma part je la trouve pas mal cette vidéo, réclame ou pas... En revanche, je n'ai jamais vu le formulaire que l'on voit à la fin, le cahier utilisé habituellement par C. Courtot est beaucoup plus basique

je connais deux formats :
- un carnet quadrillé un peu plus petit qu'un A5 classique (12,8x21) avec un simple cachet "Chemiserie Courtot
- un format beaucoup plus long (9,9 x29,6) "Edouard Courtot chemisier sur mesure"

mais le charme désuet vient d'un petit morceau de tissu choisi par le client, simplement scotché sur la commande ; fragment de tissu témoin de ce qui a été convenu (ce dont on a parlé : bespoke).

personnellement , j'adore le bout de tissu scotché sur la commande, ça permet d'attendre la livraison en regardant le tissu de temps à autre.
Ce n'est pas si désuet que ça à mon humble avis.

amator a écrit:je connais deux formats :
- un carnet quadrillé un peu plus petit qu'un A5 classique (12,8x21) avec un simple cachet "Chemiserie Courtot

C'est celui là que j'ai toujours connu en étant client depuis 2/3 ans et une douzaine de chemises commandées.

Goodyear a écrit:personnellement , j'adore le bout de tissu scotché sur la commande, ça permet d'attendre la livraison en regardant le tissu de temps à autre.
Ce n'est pas si désuet que ça à mon humble avis.

Je te rejoins complètement quant à l'enchantement provoqué par ce fragment de tissu ; il me rappelle surtout les paroles que nous avons échangées... autour de la chemise en devenir ....


AMHA, si on admet que désuet, étymologiquement signifie "dont on a perdu l’habitude" ( desuetum), cette pratique de Courtot est délicieusement désuète

Mais quelque part, la boutique Courtot dans son ensemble est désuette (dans une rue qui ne l'est pas beaucoup), c'est aussi pour cela qu'on aime bien y retourner.

sirine a écrit:Mais quelque part, la boutique Courtot dans son ensemble est désuette (dans une rue qui ne l'est pas beaucoup), c'est aussi pour cela qu'on aime bien y retourner.

Absolument, j'aime beaucoup également ce côté suranné de la boutique...


PS : je souhaitais préciser simplement que désuet n'était pas négatif sous mon clavier, on emploie trop souvent cet adjectif comme s'il était un synonyme de ringard

ça ne vous apprendra rien, comme tout journaleux actuel ça mélange un peu tout mais le site de chato est tout de même référencé
ni Courtout, ni Lucca, ni Charvet, ni Lanvin ne sont cités...

http://www.lexpress.fr/styles/mode-beaute/mode/les-secrets-de-la-chemise-sur-mesure_901623.html

Egle Bespoke (environ 190 à 230 euros si mes souvenirs sont justes) propose une belle gamme de boutons pour les chemises, notamment des nacres sans motif, d'un lisse très design. Chez Lucca (210 euros la chemise), je n'ai pas réussi à pouvoir choisir un modèle de bouton. Il m'impose (sans violence) son modèle en nacre, peut-être devrais-je insister s'il dispose de différents modèles ?

patchouli a écrit:je n'ai pas réussi à pouvoir choisir un modèle de bouton. Il m'impose (sans violence) son modèle en nacre, peut-être devrais-je insister s'il dispose de différents modèles ?

Pour réussir à pouvoir choisir il faudrait effectivement commencer par lui demander...

Rien ne t'empêche d'amener tes propres boutons; il y a de nombreuses merceries à paris, et les rayons dédiés au BHV et Au Bon Marché sont intéressants.

Au cas où, la meilleur qualité de nacre est nommée "mother of pearl". Ils n'en ont pas chez Courtot.

Et que dire du choix de boutons sur ebay

Ensuuite, Lucca règle tous les détails (taille et forme du col en fonction du cou, position du 2eme bouton, etc.) contrairement à Egle Bespoke qui offre des choix pré-définis (demi mesure industrielle).
Le gros inconvénient de Lucca, c'est qu'il est loin de mes lieux habituels, et pas toujours ouvert aux heures souhaitées. Les allers et retours pour rien sont lassants. Je sais, il suffit d'appeler avant.

Il suffit d'appeler... encore faut-il que quelqu'un décroche. Pas de portable, pas de mail, et la ligne fixe souvent sur répondeur. Je vais finir par aller chez Charvet qui est vraiment au coin de la rue, même si je ne suis pas certain que la grosse différence de prix vaille le coup.

patchouli a écrit:Il suffit d'appeler... encore faut-il que quelqu'un décroche. Pas de portable, pas de mail, et la ligne fixe souvent sur répondeur. Je vais finir par aller chez Charvet qui est vraiment au coin de la rue, même si je ne suis pas certain que la grosse différence de prix vaille le coup.

Si Charvet est au coin de ta rue, Didier Lucca n'est pas trop loin non plus (4 ou 5 stations si je ne m'abuse) et le tarif se justifie quand même plus.

Si tu veux rester dans la même gamme de prix, pourquoi ne pas rendre visite à Courtot rue de Rennes ?
Cela étant, on est encore fin Août, peut-être que M. Lucca est encore en congés.

[quote="Juju"]

patchouli a écrit:Il suffit d'appeler... encore faut-il que quelqu'un décroche. Pas de portable, pas de mail, et la ligne fixe souvent sur répondeur. Je vais finir par aller chez Charvet qui est vraiment au coin de la rue, même si je ne suis pas certain que la grosse différence de prix vaille le coup.

Place Vendome - Luca = un peu plus de 3 km
Place Vendome - Courtot = un peu moins de 3 km

mais on parle de chemise ou de bouton... on s'y perd dans ce post

patchouli a écrit:Il suffit d'appeler... encore faut-il que quelqu'un décroche. Pas de portable, pas de mail, et la ligne fixe souvent sur répondeur. Je vais finir par aller chez Charvet qui est vraiment au coin de la rue, même si je ne suis pas certain que la grosse différence de prix vaille le coup.

Si tu veux le portable de Didier "Lucca", fais le moi savoir et je te le communique par MP.

Il le donne notamment aux clients afin de pouvoir - quand cela est necessaire - s'organiser en dehors des horaires d'ouverture...

Excellente suggestion, je vais de ce pas déranger le cher homme sur son portable. Merci.

Réouverture de l'atelier : le 1er septembre à 10h00

patchouli a écrit:Réouverture de l'atelier : le 1er septembre à 10h00

Charvet est ouvert

Bon, Lucca ne propose qu'une seule gamme de boutons. Est-ce grave ?
En tout cas, s'il n'a pas une large gamme de tissus, il offre déjà un joli choix de grande qualité, et il a le coup d'oeil pour s'adapter à votre style. Charvet, ce n'est pas encore pour demain.

patchouli a écrit:Bon, Lucca ne propose qu'une seule gamme de boutons. Est-ce grave ?
En tout cas, s'il n'a pas une large gamme de tissus, il offre déjà un joli choix de grande qualité, et il a le coup d'oeil pour s'adapter à votre style. Charvet, ce n'est pas encore pour demain.

Probablement parce que Charvet n'a pas vocation à s'adapter à ses clients. Il doit exister une élégance Charvet, et c'est celle-ci que les clients viennent chercher.

Ceci est une généralisation: les chemises Charvet sont très chères - les clients pouvant s'offrir ce type de vêtements de manière régulière sont rares, de grandes fortunes et conservateurs - le style Charvet est "conservateur"/traditionnel - le style Charvet s'adapte parfaitement aux desiderata de sa clientèle - Socrate est un Cheval