PHMorin - Data engiquoi ?
+13
fromscratch
pascer
calceo
Dafalgan
Bracam
davidoff1204
amator
Pierrac
Warrany
bienluienapris
kjeldor
Pave68
phmorin
17 participants
Page 1 sur 1
PHMorin - Data engiquoi ?
Bonjour à toute la communauté EGP,
C’est un grand plaisir de vous découvrir et me joindre à vous. Je viens de découvrir ce forum au travers de mes parents qui en ont entendu parler hier à peine par l’entremise de Calceo.
J’en suis encore à découvrir les différentes sections qui composent ce forum et les merveilles qu’elles recèlent. Malgré tout, je ne crois pas me tromper en disant que vous êtes, pour la plupart, de grands passionnés du « bel habit ». J’apprécie moi-même me vêtir avec des éléments soignés et choisis, mais n’ai encore jamais eu l’occasion d’aller aussi loin que je le souhaitais dans ce domaine. J’espère trouver, auprès de vous, de nombreux conseils utiles pour débuter dans ce plaisant « loisir ».
Mais qui se cache derrière cet amateur de St-Frusquin vestimentaire débutant ? Un ingénieur de trente ans travaillant en tant que consultant dans l’arc lémanique. Mes études ont fait de moi un data engineer. Il s’agit d’une spécialisation du traitement de l’information globalement encore assez peu rependue et comprise en Europe. Les Américains en font leur pain béni depuis déjà pas mal d’années, mais l’industrie européenne peine à intégrer ce genre de spécialisation dans ses activités. J’ai essayé, au cours de cette dernière année, de créer ma propre entreprise pour vivre de mes compétences avec quelques autres cofondateurs. L’aventure a été rude, mais l’expérience en valait largement la peine. Hélas, au quotidien, outre la gestion de la start-up, je traitais plutôt de problématiques liées à la gestion de données de mes clients que les problématiques pour lesquels mes compétences avaient une véritable valeur ajoutée. Aujourd’hui, je quitte le bateau entrepreneuriale au profit d’une entreprise spécialisée dans la gestion de données et les problématiques de testing informatique.
Si le rythme de vie change fortement entre le poste de « CEO » d’une start-up et celui d’employé d’une entreprise (un changement très positif en tout cas), le style vestimentaire ne change en rien : costume-cravate à longueur de journée. J’adopte, en général, un style classique qui satisfait tous les professionnels, sans les faire sourciller, à grand coup de costumes Canali, Pal Zileri et Zegna. Bref, du formel classique, certes, mais de l’italien uniquement ! Je ne peux me contraindre à trahir mon pays de naissance.
Je joue énormément sur les cravates pour briser le côté très (trop) formel des costumes. Je ne jure que par Hermès et ses modèles en soie imprimée. Outre leurs vastes gammes de choix quant aux motifs, j’apprécie particulièrement la légèreté du tissu et sa maniabilité avec laquelle on peut faire presque tous les nœuds de cravate, selon l’humeur et l’habileté du moment.
Au quotidien, lorsque je souhaite me faire plaisir, je joue assez souvent avec un style sport-chic et des chemises mousquetaires. Ma collection de boutons de manchette est hélas encore très restreinte, mais j’ai dans l’intention de l’agrandir très bientôt, notamment avec ce modèle de chez Carl F. Bucherer :
Pour ceux d'entre-vous qui n'ont jamais eu l'occasion d'admirer l'intérieur d'une montre mécanique, ce qu’il y a dans ces boutons de manchette est un échappement à ancre suisse fonctionnel avec un montage pour cage tourbillon. Très (trop) simplement dit, il s’agit du cœur d’une montre mécanique, de la partie essentielle qui « bat le temps ». Pourquoi m’intéresser à ces boutons de manchette en particulier ? Parce que j’ai travaillé pendant quatre ans sur des échappements similaires, en collaboration avec des entreprises horlogères. Ce serait un bon souvenir de ces années de labeur.
J’espère avoir le plaisir de faire votre connaissance au détour d’un sujet ou d’un autre.
D’ici là, je vous souhaite un très bon dimanche.
C’est un grand plaisir de vous découvrir et me joindre à vous. Je viens de découvrir ce forum au travers de mes parents qui en ont entendu parler hier à peine par l’entremise de Calceo.
J’en suis encore à découvrir les différentes sections qui composent ce forum et les merveilles qu’elles recèlent. Malgré tout, je ne crois pas me tromper en disant que vous êtes, pour la plupart, de grands passionnés du « bel habit ». J’apprécie moi-même me vêtir avec des éléments soignés et choisis, mais n’ai encore jamais eu l’occasion d’aller aussi loin que je le souhaitais dans ce domaine. J’espère trouver, auprès de vous, de nombreux conseils utiles pour débuter dans ce plaisant « loisir ».
Mais qui se cache derrière cet amateur de St-Frusquin vestimentaire débutant ? Un ingénieur de trente ans travaillant en tant que consultant dans l’arc lémanique. Mes études ont fait de moi un data engineer. Il s’agit d’une spécialisation du traitement de l’information globalement encore assez peu rependue et comprise en Europe. Les Américains en font leur pain béni depuis déjà pas mal d’années, mais l’industrie européenne peine à intégrer ce genre de spécialisation dans ses activités. J’ai essayé, au cours de cette dernière année, de créer ma propre entreprise pour vivre de mes compétences avec quelques autres cofondateurs. L’aventure a été rude, mais l’expérience en valait largement la peine. Hélas, au quotidien, outre la gestion de la start-up, je traitais plutôt de problématiques liées à la gestion de données de mes clients que les problématiques pour lesquels mes compétences avaient une véritable valeur ajoutée. Aujourd’hui, je quitte le bateau entrepreneuriale au profit d’une entreprise spécialisée dans la gestion de données et les problématiques de testing informatique.
Si le rythme de vie change fortement entre le poste de « CEO » d’une start-up et celui d’employé d’une entreprise (un changement très positif en tout cas), le style vestimentaire ne change en rien : costume-cravate à longueur de journée. J’adopte, en général, un style classique qui satisfait tous les professionnels, sans les faire sourciller, à grand coup de costumes Canali, Pal Zileri et Zegna. Bref, du formel classique, certes, mais de l’italien uniquement ! Je ne peux me contraindre à trahir mon pays de naissance.
Je joue énormément sur les cravates pour briser le côté très (trop) formel des costumes. Je ne jure que par Hermès et ses modèles en soie imprimée. Outre leurs vastes gammes de choix quant aux motifs, j’apprécie particulièrement la légèreté du tissu et sa maniabilité avec laquelle on peut faire presque tous les nœuds de cravate, selon l’humeur et l’habileté du moment.
Au quotidien, lorsque je souhaite me faire plaisir, je joue assez souvent avec un style sport-chic et des chemises mousquetaires. Ma collection de boutons de manchette est hélas encore très restreinte, mais j’ai dans l’intention de l’agrandir très bientôt, notamment avec ce modèle de chez Carl F. Bucherer :
Pour ceux d'entre-vous qui n'ont jamais eu l'occasion d'admirer l'intérieur d'une montre mécanique, ce qu’il y a dans ces boutons de manchette est un échappement à ancre suisse fonctionnel avec un montage pour cage tourbillon. Très (trop) simplement dit, il s’agit du cœur d’une montre mécanique, de la partie essentielle qui « bat le temps ». Pourquoi m’intéresser à ces boutons de manchette en particulier ? Parce que j’ai travaillé pendant quatre ans sur des échappements similaires, en collaboration avec des entreprises horlogères. Ce serait un bon souvenir de ces années de labeur.
J’espère avoir le plaisir de faire votre connaissance au détour d’un sujet ou d’un autre.
D’ici là, je vous souhaite un très bon dimanche.
phmorin- Messages : 6
Date d'inscription : 12/03/2015
Age : 44
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Bienvenue ! jolie présentation instructive, j'ignorais tout de ta spécialité. Nous aurons sans aucun doute l'occasion de te lire dans la partie costume, j'espère pour ma part que ce sera aussi dans la rubrique "enseignes" pour les souliers sujet sur lequel tu n'as encore rien dévoilé, italiens eux aussi ?
Pave68- Messages : 604
Date d'inscription : 20/04/2013
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Bienvenue parmi nous !
On ne le répétera jamais assez, mais l'intérêt d'une présentation c'est de découvrir qui est le nouvel impétrant et là, nous en avons une belle illustration.
Merci à toi Philippe Morin (?)
On ne le répétera jamais assez, mais l'intérêt d'une présentation c'est de découvrir qui est le nouvel impétrant et là, nous en avons une belle illustration.
Merci à toi Philippe Morin (?)
kjeldor- Messages : 5378
Date d'inscription : 22/10/2011
Age : 40
Localisation : Dans le marc
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Bienvenue à toi,
Une belle présentation, avec un parrain en plus.
Au plaisir de te lire
Une belle présentation, avec un parrain en plus.
Au plaisir de te lire
bienluienapris- Messages : 3643
Date d'inscription : 06/02/2014
Age : 33
Localisation : Geneve
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Kjeldor ne se sera pas battu en vain ! Voilà une bien belle présentation
Je te souhaite la bienvenue chez les fous. Et puis quel parrain tu as là en effet.
Étrange, par ailleurs, que tu sois si intransigeant pour les costumes italiens, et que pour les cravates tu ne regardes pas ce qui se fait en Ritalie ... Vas donc
Pierrac
Je te souhaite la bienvenue chez les fous. Et puis quel parrain tu as là en effet.
Étrange, par ailleurs, que tu sois si intransigeant pour les costumes italiens, et que pour les cravates tu ne regardes pas ce qui se fait en Ritalie ... Vas donc
Pierrac
Pierrac- Messages : 974
Date d'inscription : 19/02/2014
Localisation : Paris
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
+1, comme dirait l'autre. Oui, je sais, j'aurais pu faire un effort.
davidoff1204- Messages : 3097
Date d'inscription : 20/07/2012
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Bonjour à tous,
Merci pour votre accueil chaleureux.
@ Pave68 :
Les souliers sont actuellement l'un des points faibles de ma garde-robe. Ayant le pied fin et long — un 45-46 en mode péniche —, je peine à me chausser. Je me contente donc de la première paire de chaussures ayant un rendu formel classique et qui ne me fait pas mal au pied. Autant dire que je parcours l’ensemble des échoppes de la région avant d’y trouver un ou deux modèles satisfaisant mes exigeants petons. L’un des derniers modèles que j’ai acquis pour me faire plaisir était un Richelieu Armagnac de chez Loding (lien vers une photo). Un modèle tout simple qui semblait aller durant les premiers jours, mais qui, rapidement, s’est mis à me torturer à chaque pas. Du coup, je regrette amèrement cet achat. Les autres souliers n’ont pas d’intérêt particulier si ce n’est celui d’être noir et simplement formel. Ennuyeux à souhait, en fait. J’espère changer cela, mais peine à trouver un style de chaussure qui ne me fasse pas souffrir tout en satisfaisant mes goûts esthétiques. Du coup, je m'amuse bien plus avec des chaussures "casual" en faisant varier texture et couleur. De ce point de vue, Bally est une source intarissable d'inspiration.
@ Pierrac:
— Quel est donc le combat de Kjeldor dont tu fais mention ?
— Il s’agit bien plus d’une question d’habitude que d’intransigeance. De par mon parcours, je connais bien mieux la mode italienne, ces codes et ses styles, que celle d’un autre pays. Je sais donc que mon physique (une grande perche mince au poil sombre) s’adapte particulière bien à ce style de mode. Il s’agit donc bien plus d’un choix par manque de connaissance de ce qui se fait ailleurs qu’autre chose. Et je dois sans nul doute ajouter à ces choix une bonne part de nostalgie pour mes années romaines...
Les cravates, en revanche, j’ai eu l’occasion d’en porter quelques-unes avant que l’on m’offre une Hermes. Je ne me souviens absolument pas des marques de ces précédentes cravates, mais la différence de rendu et de maniabilité était telle que je n’ai plus changé par la suite. Je reste cependant ouvert à de nouvelles découvertes si tu as d’autres marques à me proposer.
@ davidoff1204 :
Tant que tu ne me donnes pas du « Like », je saurai me montrer tolérant. ;-)
Merci pour votre accueil chaleureux.
@ Pave68 :
Les souliers sont actuellement l'un des points faibles de ma garde-robe. Ayant le pied fin et long — un 45-46 en mode péniche —, je peine à me chausser. Je me contente donc de la première paire de chaussures ayant un rendu formel classique et qui ne me fait pas mal au pied. Autant dire que je parcours l’ensemble des échoppes de la région avant d’y trouver un ou deux modèles satisfaisant mes exigeants petons. L’un des derniers modèles que j’ai acquis pour me faire plaisir était un Richelieu Armagnac de chez Loding (lien vers une photo). Un modèle tout simple qui semblait aller durant les premiers jours, mais qui, rapidement, s’est mis à me torturer à chaque pas. Du coup, je regrette amèrement cet achat. Les autres souliers n’ont pas d’intérêt particulier si ce n’est celui d’être noir et simplement formel. Ennuyeux à souhait, en fait. J’espère changer cela, mais peine à trouver un style de chaussure qui ne me fasse pas souffrir tout en satisfaisant mes goûts esthétiques. Du coup, je m'amuse bien plus avec des chaussures "casual" en faisant varier texture et couleur. De ce point de vue, Bally est une source intarissable d'inspiration.
@ Pierrac:
— Quel est donc le combat de Kjeldor dont tu fais mention ?
— Il s’agit bien plus d’une question d’habitude que d’intransigeance. De par mon parcours, je connais bien mieux la mode italienne, ces codes et ses styles, que celle d’un autre pays. Je sais donc que mon physique (une grande perche mince au poil sombre) s’adapte particulière bien à ce style de mode. Il s’agit donc bien plus d’un choix par manque de connaissance de ce qui se fait ailleurs qu’autre chose. Et je dois sans nul doute ajouter à ces choix une bonne part de nostalgie pour mes années romaines...
Les cravates, en revanche, j’ai eu l’occasion d’en porter quelques-unes avant que l’on m’offre une Hermes. Je ne me souviens absolument pas des marques de ces précédentes cravates, mais la différence de rendu et de maniabilité était telle que je n’ai plus changé par la suite. Je reste cependant ouvert à de nouvelles découvertes si tu as d’autres marques à me proposer.
@ davidoff1204 :
Tant que tu ne me donnes pas du « Like », je saurai me montrer tolérant. ;-)
phmorin- Messages : 6
Date d'inscription : 12/03/2015
Age : 44
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
La mafia suisse-italienne prend d'assaut le forum.
Benvenuto comunque
Benvenuto comunque
Bracam- Messages : 644
Date d'inscription : 30/05/2013
Localisation : Dans la reserve
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Kjeldor s'est battu (et se bat toujours) pour éviter que des malotrus spam le forum sans s'être présentés.
Per le cravatte italiane, va vedere cappelli, calabrese, ect...(o marinella).
AH, et bienvenue !
Per le cravatte italiane, va vedere cappelli, calabrese, ect...(o marinella).
AH, et bienvenue !
Dafalgan- Messages : 1046
Date d'inscription : 13/08/2014
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Dafalgan a écrit:
Per le cravatte italiane, va vedere cappelli, calabrese, ect...(o marinella).
Je confirme ah, et pour des marinella à bon prix : http://www.malfordoflondon.com/search?controller=search&orderby=id_product&orderway=desc&search_query=marinella&submit_search=
Même si personnellement, je préfère cappelli (calabrese, je n'en ai pas et ne peut donc pas confirmer).
Pas italien, mais Drake's ou vandafineclothing en ont des très belles également.
bienluienapris- Messages : 3643
Date d'inscription : 06/02/2014
Age : 33
Localisation : Geneve
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Merci pour ces conseils, je vais y jeter un coup d’œil.
En furetant dans le forum et en faisant quelques recherches de vocabulaire sur internet — j’ai parfois l’impression que vous vous exprimez dans une langue aussi étrangère qu’exotique, ce qui à un certain charme, je vous l’accorde —, je suis tombé sur un charmant nœud de soulier, aussi simple que pratique, voire même élégant avec des lacets plats : le nœud Berluti (lien pour les curieux : nœud Berluti). Aussitôt découvert, aussitôt testé. Ce nœud est censé ne jamais se défaire. J’ai donc mis une paire de souliers dont les lacets se défont régulièrement et vais faire le test la journée durant. Berluti, à nous deux !
Un nœud Windsor pour le haut, un nœud Berluti pour le bas... et la tête, Alouette !
En furetant dans le forum et en faisant quelques recherches de vocabulaire sur internet — j’ai parfois l’impression que vous vous exprimez dans une langue aussi étrangère qu’exotique, ce qui à un certain charme, je vous l’accorde —, je suis tombé sur un charmant nœud de soulier, aussi simple que pratique, voire même élégant avec des lacets plats : le nœud Berluti (lien pour les curieux : nœud Berluti). Aussitôt découvert, aussitôt testé. Ce nœud est censé ne jamais se défaire. J’ai donc mis une paire de souliers dont les lacets se défont régulièrement et vais faire le test la journée durant. Berluti, à nous deux !
Un nœud Windsor pour le haut, un nœud Berluti pour le bas... et la tête, Alouette !
phmorin- Messages : 6
Date d'inscription : 12/03/2015
Age : 44
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
phmorin a écrit:
@ Pierrac:
— Quel est donc le combat de Kjeldor dont tu fais mention ?
— Il s’agit bien plus d’une question d’habitude que d’intransigeance. De par mon parcours, je connais bien mieux la mode italienne, ces codes et ses styles, que celle d’un autre pays. Je sais donc que mon physique (une grande perche mince au poil sombre) s’adapte particulière bien à ce style de mode. Il s’agit donc bien plus d’un choix par manque de connaissance de ce qui se fait ailleurs qu’autre chose. Et je dois sans nul doute ajouter à ces choix une bonne part de nostalgie pour mes années romaines...
C'est normal que tu ne le connaisses puisque tu as eu la délicatesse de ne pas le faire revenir à la charge : disons que notre canard national ( Kjeldor en somme ) s'est fait une croisade de débusquer tous les malotrus postant sans s'être présenté pour leur demander ( mais sans animosité aucune ) de venir faire ce que tu as fait brillamment sur ce fil : se présenter
Pour les cravates : bleap a répondu a mes places.
Quant aux costumes italiens : « les affaires de famille, c'est comme les croyances, cela force le respect »
Pierrac- Messages : 974
Date d'inscription : 19/02/2014
Localisation : Paris
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
D'autres seront sans doute de meilleur conseil, avec mon petit 42 (tout est relatif) je ne vais effectivement pas pouvoir être d'un grand secours mais je vais essayer à l'occasion de mes propres emplettes de me renseigner sur les plus grandes pointures sans passer par la mesure qui semble pourtant tout indiquée.
Sur ce je vais réviser mes noeuds merci pour le lien.
Sur ce je vais réviser mes noeuds merci pour le lien.
Pave68- Messages : 604
Date d'inscription : 20/04/2013
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Welcome voisin ( 50 mètres il me semble... )
calceo- Messages : 2429
Date d'inscription : 05/11/2012
Age : 52
Localisation : Lausanne
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
@ Pave68 :
Je ne me suis encore jamais penché sur le monde du soulier sur mesure (à supposer que le terme soit le bon), mais l’idée trotte dans ma tête depuis quelque temps déjà.
Concernant le nœud Berluti, je confirme qu’il ne se défait pas facilement de manière involontaire. J’ai pourtant mis ce nœud à rude épreuve avec différents souliers. Même avec une paire de baskets munies des lacets beaucoup trop longs. Rien n’y fait : les lacets restent en place. Victoire !
@ Calceo:
Merci pour l’accueil et pour m'avoir fait découvrir ce forum et ses merveilles.
Tu as tout juste : de balcon à balcon, Google Maps nous sépare de 60 petits mètres à vol d’oiseau. Si j’avais su que « George » habitait si prêt, je me serais mis à boire du Nespresso.
En parlant de cela, pour les amateurs de Nespresso (je précise, ce n’est pas mon cas), je vous recommande de goûter leur version déca : il existe une très petite différence de goût avec la version non-déca, mais ce n’est perceptible que si vous goûtez les deux cafés l’un après l’autre. « Pour une fois », ils ont fait du bon travail et le résultat ressemble encore à du café (ma référence est italienne et, même, romaine). C’est idéal, pour boire un dernier café, le soir pour les sensibles de la caféine.
Je ne me suis encore jamais penché sur le monde du soulier sur mesure (à supposer que le terme soit le bon), mais l’idée trotte dans ma tête depuis quelque temps déjà.
Concernant le nœud Berluti, je confirme qu’il ne se défait pas facilement de manière involontaire. J’ai pourtant mis ce nœud à rude épreuve avec différents souliers. Même avec une paire de baskets munies des lacets beaucoup trop longs. Rien n’y fait : les lacets restent en place. Victoire !
@ Calceo:
Merci pour l’accueil et pour m'avoir fait découvrir ce forum et ses merveilles.
Tu as tout juste : de balcon à balcon, Google Maps nous sépare de 60 petits mètres à vol d’oiseau. Si j’avais su que « George » habitait si prêt, je me serais mis à boire du Nespresso.
En parlant de cela, pour les amateurs de Nespresso (je précise, ce n’est pas mon cas), je vous recommande de goûter leur version déca : il existe une très petite différence de goût avec la version non-déca, mais ce n’est perceptible que si vous goûtez les deux cafés l’un après l’autre. « Pour une fois », ils ont fait du bon travail et le résultat ressemble encore à du café (ma référence est italienne et, même, romaine). C’est idéal, pour boire un dernier café, le soir pour les sensibles de la caféine.
phmorin- Messages : 6
Date d'inscription : 12/03/2015
Age : 44
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Bonjour et bienvenue,
Par curiosité pourrais-tu détailler un peu ton activité ?
Je t'avoue ne connaître ce domaine que de nom, de ce que j'en comprends de mes, rapides, recherches le but est de présenter de façon la plus compréhensible et informative possible des données via leur réprésentation statistique. Cependant la réalité derrière m'échappe un peu.
Merci,
Par curiosité pourrais-tu détailler un peu ton activité ?
Je t'avoue ne connaître ce domaine que de nom, de ce que j'en comprends de mes, rapides, recherches le but est de présenter de façon la plus compréhensible et informative possible des données via leur réprésentation statistique. Cependant la réalité derrière m'échappe un peu.
Merci,
fromscratch- Messages : 18
Date d'inscription : 19/03/2015
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Ai lu la thèse de phmorin et c'est du lourd...
Bravo
Bravo
calceo- Messages : 2429
Date d'inscription : 05/11/2012
Age : 52
Localisation : Lausanne
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
@ Pascer :
C’est sûr que présenté de cette manière, c’est moins « classe ». Mais je suis sûr que Jean Dujardin devrait réussi à nous faire cela avec son plus bel accent français.
Merci pour l’accueil.
@ FromScratch :
C’est un bien vaste sujet. Les termes de data engineer est un buzzword, tout comme big data ou intelligence artificielle. Il est de bon ton de les utiliser en donnant l’air de savoir de quoi l’on parle et avec le sourire, mais ces termes, en tant que tels, ne définissent pas grand-chose.
D’un point de vue très général, un data engineer est un ingénieur spécialisé dans le traitement de données brutes afin d’en extraire des informations pertinentes à forte valeur ajoutée.
Beaucoup de vulgarisateurs scientifiques comparent ce type de métier à celui du chercheur d’aiguille dans une bonne de foin numérique. L’image n’est, à mon avis, pas tout à fait correcte. Voici ma version : il s’agit de chercher, au milieu d’un hangar rempli de bottes de foin, une petite poignée de brins de paille très spécifique qui, lorsque présentés de la bonne manière, prennent une valeur perceptible et quantifiable, mais qui, tant qu’ils n’ont pas été mis ensemble, n’ont pas plus de valeur que les autres brins de paille du hangar.
Voici un exemple, simplifié, issu de mon expérience propre : des horlogers m’ont demandé de déterminer, uniquement sur la base du son de mouvements horlogers (le bruit « tic-tac » donc), si je pouvais déterminer si un mouvement présentait un défaut de fonctionnement ou non, et si oui, lequel. À ma disposition, j’avais une base de données de centaines d’enregistrements sonores de mouvements. Il ne restait « plus qu’à » trouver un moyen pour extraire les informations nécessaires dans cet océan de signaux pour donner une réponse à mes clients. Bien entendu, il ne s’agit jamais d’une seule information à trouver, mais d’un ensemble d’informations à extraire dans un contexte particulier, sous la lumière d’hypothèses bien spécifiques, qui donnent une réponse possible et probable à la question de départ.
Ce que tes recherches t’ont fait mettre en évidence est donc correct. Je préciserai cependant deux éléments :
1. L’aspect statistique n’est pas nécessaire. Si nous pouvons nous en passer et donner des réponses plus catégoriques, nous le faisons, ne serait-ce que par paresse : les statistiques, même pour des experts du domaine, sont toujours complexes à manipuler et encore plus à exposer avec rigueur (sauf pour enfumer son public, bien entendu). Le problème que nous devons affronter continuellement, c’est la quantité astronomique de données à laquelle nous sommes confrontés et de laquelle nous devons extrapoler des tendances ou des « comportements ». Il ne nous est humainement pas possible de traiter l’ensemble de ces données sans passer par des statistiques.
2. Une partie de notre travail est effectivement de présenter l’information souhaitée de manière la plus compréhensible et informative possible, dans son contexte. Mais cela ne suffit pas. Il faut que nous soyons capables de donner une valeur financière à l’information extraite. Après tout, notre client s’apprête nous faire travailler durant deux semaines sur ces données, il est logique qu’il souhaite savoir si les informations que j’ai pu extraire valent cet effort. Pour l’ordre de grandeur, deux semaines de consulting à 100 % dans ce domaine, c’est « grosso modo » 15’000 CHF facturable. Je dois donc montrer, avant même de commencer à « farfouiller dans les données » que les données que je pourrais (attention, il s’agit d’un conditionnel) en extraire valent au moins cela, si ce n’est plus. Dans le cas de l’exemple horloger, ci-dessus, j’ai dû montrer que si, j’étais capable, de détecter les défauts souhaités, mes clients pourraient faire des économies de plusieurs centaines de milliers de francs par année. C’est ce qui a permis de déterminer la durée maximale de mes recherches sur ce projet. Au-delà, je n’étais plus rentable.
Je tiens à préciser qu’il s’agit d’une vision très simple (presque simpliste) du travail d’un data engineer. Comme je le disais précédemment, il s’agit d’une expression générique et il n’existe pas de définitions précises. Chacun l’interprète un peu différemment donc. Un ingénieur spécialisé dans le testing qui va farfouiller dans l’ensemble des données d’un système informatique ou dans les flux d’un protocole de communication pour déterminer ses failles (un peu à l’image d’un bon hacker développant ses propres outils) est aussi un data engineer. Il existe de très nombreux types de data engineer et ce terme n’est pas suffisamment précis pour définir une pratique ou un métier précis.
Bref, si on vous dit « data engineer », n’hésitez pas à demander des précisions, car le terme en lui-même ne signifie pas grand-chose. C’est un peu comme ces hommes pressés qui sont dans « l’import-export ». Je ne peux m’empêcher de les taquiner et de demander des explications, car, là aussi, c’est plus que flou !
Ai-je répondu à ta question ?
@ Calceo :
Il existe un dicton dans le milieu académique qui dit « qu’une thèse est faite pour être écrite, pas lue ». Cela me fait plaisir de savoir que ce n’est pas le cas de la mienne.
Merci de l’avoir lue et merci du compliment. Si tu n’es pas encore dégoûté de ma prose et du sujet, et que tu as des questions, n’hésite pas !
Edition phmorin : Correction de coquilles et quelques fautes d'orthographe.
C’est sûr que présenté de cette manière, c’est moins « classe ». Mais je suis sûr que Jean Dujardin devrait réussi à nous faire cela avec son plus bel accent français.
Merci pour l’accueil.
@ FromScratch :
C’est un bien vaste sujet. Les termes de data engineer est un buzzword, tout comme big data ou intelligence artificielle. Il est de bon ton de les utiliser en donnant l’air de savoir de quoi l’on parle et avec le sourire, mais ces termes, en tant que tels, ne définissent pas grand-chose.
D’un point de vue très général, un data engineer est un ingénieur spécialisé dans le traitement de données brutes afin d’en extraire des informations pertinentes à forte valeur ajoutée.
Beaucoup de vulgarisateurs scientifiques comparent ce type de métier à celui du chercheur d’aiguille dans une bonne de foin numérique. L’image n’est, à mon avis, pas tout à fait correcte. Voici ma version : il s’agit de chercher, au milieu d’un hangar rempli de bottes de foin, une petite poignée de brins de paille très spécifique qui, lorsque présentés de la bonne manière, prennent une valeur perceptible et quantifiable, mais qui, tant qu’ils n’ont pas été mis ensemble, n’ont pas plus de valeur que les autres brins de paille du hangar.
Voici un exemple, simplifié, issu de mon expérience propre : des horlogers m’ont demandé de déterminer, uniquement sur la base du son de mouvements horlogers (le bruit « tic-tac » donc), si je pouvais déterminer si un mouvement présentait un défaut de fonctionnement ou non, et si oui, lequel. À ma disposition, j’avais une base de données de centaines d’enregistrements sonores de mouvements. Il ne restait « plus qu’à » trouver un moyen pour extraire les informations nécessaires dans cet océan de signaux pour donner une réponse à mes clients. Bien entendu, il ne s’agit jamais d’une seule information à trouver, mais d’un ensemble d’informations à extraire dans un contexte particulier, sous la lumière d’hypothèses bien spécifiques, qui donnent une réponse possible et probable à la question de départ.
Ce que tes recherches t’ont fait mettre en évidence est donc correct. Je préciserai cependant deux éléments :
1. L’aspect statistique n’est pas nécessaire. Si nous pouvons nous en passer et donner des réponses plus catégoriques, nous le faisons, ne serait-ce que par paresse : les statistiques, même pour des experts du domaine, sont toujours complexes à manipuler et encore plus à exposer avec rigueur (sauf pour enfumer son public, bien entendu). Le problème que nous devons affronter continuellement, c’est la quantité astronomique de données à laquelle nous sommes confrontés et de laquelle nous devons extrapoler des tendances ou des « comportements ». Il ne nous est humainement pas possible de traiter l’ensemble de ces données sans passer par des statistiques.
2. Une partie de notre travail est effectivement de présenter l’information souhaitée de manière la plus compréhensible et informative possible, dans son contexte. Mais cela ne suffit pas. Il faut que nous soyons capables de donner une valeur financière à l’information extraite. Après tout, notre client s’apprête nous faire travailler durant deux semaines sur ces données, il est logique qu’il souhaite savoir si les informations que j’ai pu extraire valent cet effort. Pour l’ordre de grandeur, deux semaines de consulting à 100 % dans ce domaine, c’est « grosso modo » 15’000 CHF facturable. Je dois donc montrer, avant même de commencer à « farfouiller dans les données » que les données que je pourrais (attention, il s’agit d’un conditionnel) en extraire valent au moins cela, si ce n’est plus. Dans le cas de l’exemple horloger, ci-dessus, j’ai dû montrer que si, j’étais capable, de détecter les défauts souhaités, mes clients pourraient faire des économies de plusieurs centaines de milliers de francs par année. C’est ce qui a permis de déterminer la durée maximale de mes recherches sur ce projet. Au-delà, je n’étais plus rentable.
Je tiens à préciser qu’il s’agit d’une vision très simple (presque simpliste) du travail d’un data engineer. Comme je le disais précédemment, il s’agit d’une expression générique et il n’existe pas de définitions précises. Chacun l’interprète un peu différemment donc. Un ingénieur spécialisé dans le testing qui va farfouiller dans l’ensemble des données d’un système informatique ou dans les flux d’un protocole de communication pour déterminer ses failles (un peu à l’image d’un bon hacker développant ses propres outils) est aussi un data engineer. Il existe de très nombreux types de data engineer et ce terme n’est pas suffisamment précis pour définir une pratique ou un métier précis.
Bref, si on vous dit « data engineer », n’hésitez pas à demander des précisions, car le terme en lui-même ne signifie pas grand-chose. C’est un peu comme ces hommes pressés qui sont dans « l’import-export ». Je ne peux m’empêcher de les taquiner et de demander des explications, car, là aussi, c’est plus que flou !
Ai-je répondu à ta question ?
@ Calceo :
Il existe un dicton dans le milieu académique qui dit « qu’une thèse est faite pour être écrite, pas lue ». Cela me fait plaisir de savoir que ce n’est pas le cas de la mienne.
Merci de l’avoir lue et merci du compliment. Si tu n’es pas encore dégoûté de ma prose et du sujet, et que tu as des questions, n’hésite pas !
Edition phmorin : Correction de coquilles et quelques fautes d'orthographe.
Dernière édition par phmorin le Ven 20 Mar 2015 - 19:20, édité 2 fois
phmorin- Messages : 6
Date d'inscription : 12/03/2015
Age : 44
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Merci pour l'explication et la mise en contexte.
fromscratch- Messages : 18
Date d'inscription : 19/03/2015
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
D'apres les explications de phmorin, je trouve ton exemple mal choisi fromscratch. Dans un soucis de precision je vais utiliser quelques termes techniques de metrologie.
Dans ton exemple est etablie une experience pour l'etude d'un phenomene precis (chute d'une piece), donc le processus est le suivant:
question -> experience -> grandeur mesuree -> mesurage -> mesurande -> conclusion
En gros, le "bruit" (difference entre grandeur mesuree et mesurande) est reduit au minimum par la conception de l'experience. C'est la que rentre en jeu le savoir faire de l'experimentateur.
Dans ce qu'explique phmorin le processus est plutot:
mesurage -> question -> grandeur mesuree -> mesurande -> conclusion
C'est tres different, car il faut alors extraire le mesurande du mesurage, alors que le mesurage n'a pas ete defini a priori. S'ensuit donc un "bruit" enorme! D'ou l'art de "trouver la bonne botte de foin"
Edit: Ben alors fs, on edite ses posts en enlevant les exemples?
Mon post ne ressemble plus a rien du coup!
Dans ton exemple est etablie une experience pour l'etude d'un phenomene precis (chute d'une piece), donc le processus est le suivant:
question -> experience -> grandeur mesuree -> mesurage -> mesurande -> conclusion
En gros, le "bruit" (difference entre grandeur mesuree et mesurande) est reduit au minimum par la conception de l'experience. C'est la que rentre en jeu le savoir faire de l'experimentateur.
Dans ce qu'explique phmorin le processus est plutot:
mesurage -> question -> grandeur mesuree -> mesurande -> conclusion
C'est tres different, car il faut alors extraire le mesurande du mesurage, alors que le mesurage n'a pas ete defini a priori. S'ensuit donc un "bruit" enorme! D'ou l'art de "trouver la bonne botte de foin"
Edit: Ben alors fs, on edite ses posts en enlevant les exemples?
Mon post ne ressemble plus a rien du coup!
Bracam- Messages : 644
Date d'inscription : 30/05/2013
Localisation : Dans la reserve
Mister T- Messages : 1294
Date d'inscription : 08/01/2014
Age : 38
Localisation : sur une île
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
J'ai trop fume cet aprem on dirait
Bracam- Messages : 644
Date d'inscription : 30/05/2013
Localisation : Dans la reserve
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Je me suis dis que c'était superflu finalement.Bracam a écrit:
Edit: Ben alors fs, on edite ses posts en enlevant les exemples?
Mon post ne ressemble plus a rien du coup!
C'était plus pour expliciter par quel procédé physique on pouvait arriver à ce genre de résultats et les maths derrière.
http://physics.stackexchange.com/questions/121879/can-i-compute-the-mass-of-a-coin-based-on-the-sound-of-its-fall
fromscratch- Messages : 18
Date d'inscription : 19/03/2015
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Bracam a écrit:
Edit: Ben alors fs, on edite ses posts en enlevant les exemples?
Mon post ne ressemble plus a rien du coup!
Oui enfin... Vous m'aviez perdu bien avant cela...
Mister T- Messages : 1294
Date d'inscription : 08/01/2014
Age : 38
Localisation : sur une île
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Mister T a écrit:
Oui enfin... Vous m'aviez perdu bien avant cela...
Faut dire que des sciences plus de l'informatique (du data en plus) ...
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
J'ai du bon data dans ma datatiere, j'ai du bon data tu n'en auras pas
Bracam- Messages : 644
Date d'inscription : 30/05/2013
Localisation : Dans la reserve
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Bracam a écrit:J'ai du bon data dans ma datatiere, j'ai du bon data tu n'en auras pas
niole-prune- Messages : 2085
Date d'inscription : 14/02/2013
Age : 35
Localisation : Paris
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Ok... On va se marrer à Budapest !
Mister T- Messages : 1294
Date d'inscription : 08/01/2014
Age : 38
Localisation : sur une île
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Il faut sortir de cette stérilisante monomanie monomarque, qui appauvrit le champ du possoble. Léger, le tissu de ces cravates l'est bien, mais de manière excessive. En outre, passer des cravates en soie imprimée à celles en soie tissée/brochée est une étape importante dans la quête (sans fin) de l'élégance...Nonobstant, bienvenue.phmorin a écrit: Je joue énormément sur les cravates pour briser le côté très (trop) formel des costumes. Je ne jure que par Hermès et ses modèles en soie imprimée. Outre leurs vastes gammes de choix quant aux motifs, j’apprécie particulièrement la légèreté du tissu et sa maniabilité avec laquelle on peut faire presque tous les nœuds de cravate, selon l’humeur et l’habileté du moment..
hesk- Messages : 3716
Date d'inscription : 31/05/2011
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
niole-prune a écrit:Bracam a écrit:J'ai du bon data dans ma datatiere, j'ai du bon data tu n'en auras pas
kjeldor- Messages : 5378
Date d'inscription : 22/10/2011
Age : 40
Localisation : Dans le marc
Re: PHMorin - Data engiquoi ?
Bracam a écrit:Dans un soucis de précision je vais utiliser quelques termes techniques de métrologie.
Que de bon vieux souvenirs.
Bracam a écrit:Dans ce qu'explique phmorin le processus est plutôt:
mesurage -> question -> grandeur mesurée -> mesurande -> conclusion
C'est très différent, car il faut alors extraire le mesurande du mesurage, alors que le mesurage n'a pas été défini a priori. S'ensuit donc un "bruit" énorme! D’où l'art de "trouver la bonne botte de foin"
Tu as tout compris Bracam. L'art consiste non seulement à savoir ce qui a été mesuré et comment il a été mesuré (l'expérience et la minutie de celui qui fît la mesure sont donc très importantes, même si cela ne se sait qu'a posteriori) mais surtout à savoir ce qui est du bruit et ce qui ne l'est pas au milieu de très nombreuses données qui, a priori, sont toutes aussi utiles et inutiles les unes que les autres. C'est alors l'expertise du data engineer qui prend le relais, soit en appliquant des outils de "nettoyage" qu'il sait ou pense adaptés soit en utilisant son expérience passée avec des données ou des problèmes relativement similaires.
fromscratch a écrit:C'était plus pour expliciter par quel procédé physique on pouvait arriver à ce genre de résultats et les maths derrière.
http://physics.stackexchange.com/questions/121879/can-i-compute-the-mass-of-a-coin-based-on-the-sound-of-its-fall
Cet exemple est très intéressant. Merci de l'avoir porté à ma connaissance. Je trouve que la manière employée pour le résoudre est un peu trop complexe. Il existe d'autres manières plus directes pour arriver classifier des pièces de monnaie de cette manière. Les fabricants de parcmètres se sont donné beaucoup de mal dans ce domaine.
Bracam a cependant raison en mettant en évidence que la logique d'analyse ne suit pas le même ordre dans le cas de ce problème et dans ceux dont je parlais. Dans l'exemple que tu cites, l'expérience est développée après que la question ait été posée afin que les données numériques qu'elle fournira aident à répondre à la question initiale. Dans mes exemples, nous avons déjà de très (trop) nombreuses données et nous devons nous débrouiller pour trouver là-dedans de quoi répondre aux questions du client... en supposant : 1. qu'une réponse existe et 2. que nous puissions la trouver dans les données fournies.
Bonjour Hesk. Je comprends ton argument. Le champ des possibles est cependant déjà très vaste. Le réduire n'est donc pas forcément une mauvaise chose. Étudier toutes les marques et leurs modèles, leurs subtilités, leurs défauts, leurs tissus et tant d'autres paramètres prend rapidement beaucoup de temps. Pour ma part, je préfère me limiter à quelques marques et connaître leur confection suffisamment bien pour avoir un regard critique et rationnel sur leurs produits.hesk a écrit:Il faut sortir de cette stérilisante monomanie monomarque, qui appauvrit le champ du possoble.
Mais peut-être est-ce ma nature d'ingénieur qui essaie toujours de réduire l'ensemble des possibilités afin de trouver une solution viable qui parle...
J'ai déjà joué avec des tissus moins légers et n'ai guère apprécié le ressenti ou même la dynamique de ma cravate lorsque je la portais. J'aime que ma cravate bouge et vive, selon le vent, mes mouvements ou la climatisation; pas qu'elle soit rigide et fixe, droite comme un inexpressif pied de chaise. Je suppose que cela est qu'une question de goût et d'habitude avant tout. Je reste cependant ouvert à la nouveauté si tu as des conseils à me donner à ce propos.hesk a écrit:Léger, le tissu de ces cravates l'est bien, mais de manière excessive.
Peut-être me contrediras-tu, mais selon la marque et les modèles, il est parfois difficile de faire la différence entre un modèle imprimé et un modèle tissé. J'ai des deux, mais je favorise les modèles imprimés afin de pouvoir en avoir plus et changer plus régulièrement de cravate, au grès de mes envies. Les modèles tissés que j'apprécie sont malheureusement un peu trop chers à mon goût.hesk a écrit:En outre, passer des cravates en soie imprimée à celles en soie tissée/brochée est une étape importante dans la quête (sans fin) de l'élégance...
Je te remercie pour ton accueil et tes remarques. À bientôt.hesk a écrit:Nonobstant, bienvenue.
phmorin- Messages : 6
Date d'inscription : 12/03/2015
Age : 44
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum