Liquidation de l'usine Marbot - Bata
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HCP
koikilfred
sirine
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sirine- Admin
- Messages : 6839
Date d'inscription : 04/03/2010
Age : 57
Localisation : Zembla
Re: Liquidation de l'usine Marbot - Bata
......
un site de plus sur la liste de la chaussure.
et des affaires pour certains, je cite l'article:
Joseph Malinge est venu exprès d'Angers (49), où il a une société de chaussures de luxe. « Je viens seulement pour des ventes précises. Je sais ce que je vais trouver ici, c'est pour ça que je me déplace. » Mais il reste silencieux sur le budget qu'il s'est fixé.
En effet, la concurrence s'est déplacée. Régis Feuillet est directeur industriel de la société Richard Pontvert, en Isère (38), qui fabrique des chaussures Paraboot. Il n'a rien laissé au hasard dans cette vente : " Nous sommes arrivés hier pour regarder les machines"
un site de plus sur la liste de la chaussure.
et des affaires pour certains, je cite l'article:
Joseph Malinge est venu exprès d'Angers (49), où il a une société de chaussures de luxe. « Je viens seulement pour des ventes précises. Je sais ce que je vais trouver ici, c'est pour ça que je me déplace. » Mais il reste silencieux sur le budget qu'il s'est fixé.
En effet, la concurrence s'est déplacée. Régis Feuillet est directeur industriel de la société Richard Pontvert, en Isère (38), qui fabrique des chaussures Paraboot. Il n'a rien laissé au hasard dans cette vente : " Nous sommes arrivés hier pour regarder les machines"
koikilfred- Messages : 11279
Date d'inscription : 24/03/2010
Re: Liquidation de l'usine Marbot - Bata
Oh Marbot n'est plus :-{
Il me reste encore la paire de dotation que j'avais reçu en Gendarmerie lors de mon service national.
Ca me fait bizarre, je vais donc continuer de les entretenir religieusement pour perpétrer le souvenir.
--
HCP
Il me reste encore la paire de dotation que j'avais reçu en Gendarmerie lors de mon service national.
Ca me fait bizarre, je vais donc continuer de les entretenir religieusement pour perpétrer le souvenir.
--
HCP
HCP- Messages : 437
Date d'inscription : 22/03/2010
Age : 50
Localisation : Courbevoie
Re: Liquidation de l'usine Marbot - Bata
Le paradoxe est bien triste. Les prix sont derisoires mais ne permettent pas a ces personnes de se payer un souvenir ![...]Deux ouvrières de Marbot auraient aussi aimé acheter quelque chose, une machine à coudre par exemple. « Nous sommes allées voir le commissaire-priseur pour en reprendre une. Il a dit qu'il essaierait de faire quelque chose. À l'arrivée, nous n'avons rien eu. Elle est partie pour 100 euros, une somme que nous n'avons pas. »
C'est le cœur gros qu'une trentaine d'anciens de Marbot suivent cette liquidation. Georges Ridoin, délégué CGT, a la gorge serrée : « On brade la misère humaine. Notre sueur ne vaut rien car les prix sont dérisoires.
Re: Liquidation de l'usine Marbot - Bata
Oui cet extrait, relatif au souvenir que les ouvrières ne peuvent pas s'offrir, fait mal au coeur.
Chope Man- Messages : 1149
Date d'inscription : 17/03/2010
Age : 64
Localisation : Montreuil
Re: Liquidation de l'usine Marbot - Bata
Elles auraient dû se servir.
Et pis c'est tout.
Et pis c'est tout.
Pothin- Messages : 117
Date d'inscription : 05/04/2010
Localisation : LYON
Re: Liquidation de l'usine Marbot - Bata
En dépôt de bilan, le chausseur cherche des repreneurs pour ses 116 magasins. Mais l'enseigne n'est pas à vendre.
Après quatre-vingts ans en France, Bata s'apprête à quitter l'Hexagone les deux pieds devant. La filiale tricolore du chausseur fondé en 1894 en Tchécoslovaquie a déposé vendredi une déclaration de cessation de paiement au tribunal de commerce de Nanterre. Une audience est prévue mercredi, qui devrait placer Bata France en redressement judiciaire avec une période d'observation de six mois.
La maison mère, contrôlée depuis le Canada par la famille des fondateurs, les frères Bata, ne souhaite ni poursuivre l'activité ni céder l'enseigne en France, car elle l'exploite dans 5 000 magasins et 60 pays. La seule issue est de trouver des repreneurs pour les 116 magasins Bata France (dont une trentaine en région parisienne) et leurs 732 salariés. Le cas des 52 employés du siège de Puteaux est, lui, compliqué.
Attractif pour les rivaux
À l'origine de l'aggravation des problèmes de l'enseigne: la stratégie de montée en gamme décidée au niveau européen en 2011. Populaire en France, Bata a une image plus haut de gamme dans d'autres pays. Mais l'harmonisation de l'offre s'est révélée un piège en France. Rival historique d'Eram, Chaussea et La Halle aux Chaussures (groupe Vivarte) sur le segment familial, Bata a tenté de se frotter à André et Minelli, au moment même où ces deux autres enseignes du groupe Vivarte engageaient des plans de rénovation de leurs magasins. Chez Bata France, la montée en gamme n'a pas été accompagnée d'assez d'investissements dans les magasins et la publicité. Insuffisant pour conquérir de nouveaux clients alors que la clientèle traditionnelle était déroutée par les hausses de prix.
Pour ne rien arranger, l'enseigne n'a pas pris le virage Internet ni réagi à la diversification dans la chaussure des géants de mode à renouvellement rapide (H&M, Zara). Dans un contexte de crise économique et de baisse de pouvoir d'achat, le chiffre d'affaires de Bata a accéléré sa chute.
De 105 millions d'euros en 2011, il est tombé à 91 millions l'an passé et devrait terminer sous la barre des 80 millions fin décembre. Cette dégringolade a par ailleurs creusé les pertes de la société, à hauteur de 30 millions d'euros sur les quatre derniers exercices, dont 15 millions en 2014.
L'administrateur judiciaire en charge de trouver des repreneurs pour les magasins devrait miser sur l'attrait du parc, nettoyé il y a trois ans avec la fermeture d'une trentaine de boutiques. 40 % des points de vente sont ainsi situés en centre-ville. De quoi attirer des distributeurs de chaussures, d'autant que ce marché résiste mieux que celui de l'habillement.
Vivarte, Eram, Chaussea voire l'allemand Deichman, qui y trouverait l'opportunité de se lancer dans l'Hexagone, pourraient regarder le dossier.
Après quatre-vingts ans en France, Bata s'apprête à quitter l'Hexagone les deux pieds devant. La filiale tricolore du chausseur fondé en 1894 en Tchécoslovaquie a déposé vendredi une déclaration de cessation de paiement au tribunal de commerce de Nanterre. Une audience est prévue mercredi, qui devrait placer Bata France en redressement judiciaire avec une période d'observation de six mois.
La maison mère, contrôlée depuis le Canada par la famille des fondateurs, les frères Bata, ne souhaite ni poursuivre l'activité ni céder l'enseigne en France, car elle l'exploite dans 5 000 magasins et 60 pays. La seule issue est de trouver des repreneurs pour les 116 magasins Bata France (dont une trentaine en région parisienne) et leurs 732 salariés. Le cas des 52 employés du siège de Puteaux est, lui, compliqué.
Attractif pour les rivaux
À l'origine de l'aggravation des problèmes de l'enseigne: la stratégie de montée en gamme décidée au niveau européen en 2011. Populaire en France, Bata a une image plus haut de gamme dans d'autres pays. Mais l'harmonisation de l'offre s'est révélée un piège en France. Rival historique d'Eram, Chaussea et La Halle aux Chaussures (groupe Vivarte) sur le segment familial, Bata a tenté de se frotter à André et Minelli, au moment même où ces deux autres enseignes du groupe Vivarte engageaient des plans de rénovation de leurs magasins. Chez Bata France, la montée en gamme n'a pas été accompagnée d'assez d'investissements dans les magasins et la publicité. Insuffisant pour conquérir de nouveaux clients alors que la clientèle traditionnelle était déroutée par les hausses de prix.
Pour ne rien arranger, l'enseigne n'a pas pris le virage Internet ni réagi à la diversification dans la chaussure des géants de mode à renouvellement rapide (H&M, Zara). Dans un contexte de crise économique et de baisse de pouvoir d'achat, le chiffre d'affaires de Bata a accéléré sa chute.
De 105 millions d'euros en 2011, il est tombé à 91 millions l'an passé et devrait terminer sous la barre des 80 millions fin décembre. Cette dégringolade a par ailleurs creusé les pertes de la société, à hauteur de 30 millions d'euros sur les quatre derniers exercices, dont 15 millions en 2014.
L'administrateur judiciaire en charge de trouver des repreneurs pour les magasins devrait miser sur l'attrait du parc, nettoyé il y a trois ans avec la fermeture d'une trentaine de boutiques. 40 % des points de vente sont ainsi situés en centre-ville. De quoi attirer des distributeurs de chaussures, d'autant que ce marché résiste mieux que celui de l'habillement.
Vivarte, Eram, Chaussea voire l'allemand Deichman, qui y trouverait l'opportunité de se lancer dans l'Hexagone, pourraient regarder le dossier.
tuba221- Messages : 1573
Date d'inscription : 22/01/2012
Age : 67
Localisation : en Bretonnie du nord
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