histoire pacifique des boutons
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Pour vos boutons de chemises, préférez-vous ?
histoire pacifique des boutons
En cherchant un peu sur gogole, on peut satisfaire sa curiosité (anne-les-petites-croix) et en interrogeant Pierre Duboin, on est comblé (http://lavraiechemisesurmesure.blogspot.com)
L'histoire ne peut pas nous dire qui a inventé le bouton.
Au Moyen Age, on utilisait que le "fermail", agrafe de métal rassemblant les deux parties d'un vêtement, ou bien encore les dignitaires de l'époque se faisaient tout simplement coudre les deux bords du vêtement, travail qu'il fallait nécessairement défaire et refaire chaque jour.
C'est au surcot dont la manche très large du haut et qui serrait l'avant bras du coude au poignet, que l'on doit l'apparition d'une rangée de boutons au 14e siècle. Depuis le bouton fut de plus en plus utilisé au travers des siècles.
Sous Louis XIV, d'utilité jusqu'alors, les boutons se haussent au rang de garniture. Les princes et les ambassadeurs étrangers se virent offrir par le Roi Soleil des parures de 24 boutons enrichies de diamants. Les dames de la Cour étincelaient de boutons en pierre véritables.
Sous Louis XV, le bouton estampé d'or apparut et le Roi l'imposa sur les costumes de l'armée et de la marine, sur les habits de chasse et la livrée.
Sous Louis XVI, le bouton fut accaparé par la mode excentrique. On arborait de gros boutons, décorés à la main de miniatures. Ces fleurs, ces paysages, ces amours étaient souvent exécutés par des artistes peintres célèbres, tels que Isabey, Dumont, David.
Au XIXe siècle, se furent les gilets romantiques qui propagèrent définitivement les premiers boutons de nacre.
Au XVIe siècle, elle servit à fabriquer des objets mobiliers, ou sous forme d'incrustations, à décorer des meubles imités de l'Orient.
Au XVIIIe siècle, des explorateurs anglais rapportaient d'Australie de grandes coquilles d'huîtres perlière, notre nacre noire. L'intérieur chatoyant les avait séduits. Ce fut un engouement général pour cette matière que l'on transforma en coffrets, éventails, tabatières, manches de couteaux, bijoux et enfin tout naturellement en boutons.
Source avec photos à ne pas négliger : http://anne-les-petites-croix.pagesperso-orange.fr/nacre/nacre.htm
La fabrication du bouton
Les coquilles sont tout d'abord triées à la main selon leur taille ou leur épaisseur.
Le découpage des pions s'effectue à l'aide d'un tube dont le diamètre correspond à la taille désirée et tournant à 8000 tours/minute.
Ce tube comporte aucune dent, aucune coupe, c'est la vitesse de rotation qui use le coquillage et provoque la découpe du pion. Pour cette raison, ce tube est chauffé au rouge. Il est donc refroidi à l'eau.
Le rendement d'un coupeur est environ de 9 à 12 grosses à l'heure, c'est-à-dire de 1300 à 1700 pièces.
Ces pions sont ensuite décapés à l'acide muriatique afin d'éliminer le plus possible le calcaire, puis poncés à l'eau et à la grosse ponce, pour arrondir les artères vives et parachever le travail à l'acide.
Après séchage, ils sont passés à la trieuse qui les groupera selon leur épaisseur.
Ce sera alors l'écroûtage qui se fera soit à la meule à main, soit au lapidaire à ruban. Le dessous du pion deviendra plat et propre et l'on pourra à ce moment s'apprêter à donner à la face, le relief désiré.
Ce relief est obtenu soit par méchage, soit par meulage. Le méchage donne une forme de bourrelet ou de cuvette. Le meulage donne une forme de bombé. Cette dernière opération sera toujours faite à la main tandis que le méchage tout comme le perçage à deux ou quatre trous peut se faire à la main ou à la machine automatique dans certains cas.
Le perçage intervient alors, il sera donc à deux ou quatre trous.
Le bouton aura pris ainsi sa forme définitive, mais parfois il retournera à la meule à main pour arrondir légèrement le dessous, ce sera le reparage, ou au lapidaire à ruban pour l'amincir.
Les boutons troca présentent un coloris appelé "naturel" qui est beige couleur sable. Ils sont donc blanchis en passant toute une nuit au bain-marie dans un coupage d'eau oxygénée.
Retirés de ce bain, ils sont poncés à l'eau, mais cette fois avec de la ponce fine ceci afin d'effacer les rayures provoquées par la mèche ou par la meule, et d'adoucir l'ensemble du boutons pour préparer le polissage.
Ce polissage donnera l'aspect brillant et définitif, il sera fait en deux opérations.
Un premier polissage à l'acide,ou les boutons tourneront environ dix minutes dans un tonneau d'eau bouillante et un mélange d'acide muriatique et de vitriol,c'est-à-dire d'acide sulfurique concentré.
Un deuxième polissage tonneau, où ils tourneront de 8 à 12 heures avec de la sciure fine et de la pâte à polir, achèvera le brillant du bouton et terminera le travail en atelier.
La nacre selon Pierre Duboin
Les puristes le savent sans doute mais je précise pour les autres. La nacre est extraite des coquillages.
On prélève des petits cylindres sur la coquille de la dimension du bouton voulue ensuite il n'y a plus qu'à couper ces cylindres en tranche (comme du saucisson) suivant l'épaisseur voulue pour le futur bouton.
Ces rondelles ainsi obtenues s'appellent des "pions" qu'il suffit de polir et de percer pour obtenir des boutons. Plus on prend les pions de l'intérieur de la coquille plus la nacre est pure et blanche, plus on s'éloigne vers l'extérieur plus la nacre est jaune. On appelle ça du trocas ou nacre 2ème choix.
Si le pion est prélevé vers l'extérieur coté surface de la coquille il y aura au dos du bouton de petites taches noires ce qui n'est pas un symbole de grande qualité de nacre.
En général les boutons font 2mm d'épaisseur s'ils font moins ce n'est pas non plus un gage de qualité.
Si vous avez acheté une chemise avec des boutons "dit en nacre" regardez bien leur blancheur et regardez aussi sur l'envers.
S'ils sont jaunes c'est du trocas et s'il reste des particules de coquille noirâtre c'est du 2 ou 3ème choix.
La vraie nacre pure est blanche avec des reflets et provient en général d'Australie ou de Madagascar.
L'unité de mesure est la ligne (1ligne = à peu prés 2mm)
L'unité de quantité est la grosse ( 1 grosse=12 douzaines soit 144 boutons)
Pour les pressés, on peut retenir :
Plus on est proche de l’intérieur, plus la nacre est pure et blanche.
En fait il y a, si l’épaisseur du coquillage le permet 3 catégories.
- La première proche de l’intérieur est la nacre pure
- La deuxième, l’intermédiaire, est appelé nacre deuxième choix, car plus jaune
- La troisième, proche de l’extérieur est appelée « trocas » et souvent limite de l’extérieur, il reste des particules de coquille noire qui même au ponçage ne partent pas sous peine de diminuer l’épaisseur du bouton.
.
L'art et la manière de coudre les boutons sur les chemises
Les "beaux boutons" sont percés de 4 trous et cousus avec un "petit champignon" en extension qui assure solidité, praticité et une certaine élégance érectile (vous pouvez en parler à votre psy sans honte ). Cette façon de coudre un bouton est un témoignage de l'intervention de la main de l'homme et j'ai la faiblesse de penser que c'est également un gage de qualité ... mais j'imagine sans peine ni preuve que des petits malins d'industriels trouveront bien un jour une machine qui fasse cela... ne serait-ce que pour brouiller les cartes du beposke
3 façons de coudre les boutons :
En parallèle (schèma A), les industriels savent très bien faire à la machine pour du pap. En croix, pendant un moment (?) seule la main de l'homme savait faire cela mais aujourd'hui les machines savent le faire également. Nos amis italiens ont compliqué le jeu en utilisant les 4 trous d'une manière artistique et pour se différencier du pap.
On utilise deux appellations différentes alors zampa di gallina ou giglio di Firenze (que les machines ne savent pas faire).
Si la dénomination zampa di gallina peut enchanter l'oreille et la vue du résultat, l'évocation de la basse cour est sans doute moins réjouissante.
le giglio di Firenze fait référence au lys rouge des armes de Florence, différent du lys de nos royaux Louis ou François!
faites vos choix en connaissance de cause
L'histoire ne peut pas nous dire qui a inventé le bouton.
Au Moyen Age, on utilisait que le "fermail", agrafe de métal rassemblant les deux parties d'un vêtement, ou bien encore les dignitaires de l'époque se faisaient tout simplement coudre les deux bords du vêtement, travail qu'il fallait nécessairement défaire et refaire chaque jour.
C'est au surcot dont la manche très large du haut et qui serrait l'avant bras du coude au poignet, que l'on doit l'apparition d'une rangée de boutons au 14e siècle. Depuis le bouton fut de plus en plus utilisé au travers des siècles.
Sous Louis XIV, d'utilité jusqu'alors, les boutons se haussent au rang de garniture. Les princes et les ambassadeurs étrangers se virent offrir par le Roi Soleil des parures de 24 boutons enrichies de diamants. Les dames de la Cour étincelaient de boutons en pierre véritables.
Sous Louis XV, le bouton estampé d'or apparut et le Roi l'imposa sur les costumes de l'armée et de la marine, sur les habits de chasse et la livrée.
Sous Louis XVI, le bouton fut accaparé par la mode excentrique. On arborait de gros boutons, décorés à la main de miniatures. Ces fleurs, ces paysages, ces amours étaient souvent exécutés par des artistes peintres célèbres, tels que Isabey, Dumont, David.
Au XIXe siècle, se furent les gilets romantiques qui propagèrent définitivement les premiers boutons de nacre.
Au XVIe siècle, elle servit à fabriquer des objets mobiliers, ou sous forme d'incrustations, à décorer des meubles imités de l'Orient.
Au XVIIIe siècle, des explorateurs anglais rapportaient d'Australie de grandes coquilles d'huîtres perlière, notre nacre noire. L'intérieur chatoyant les avait séduits. Ce fut un engouement général pour cette matière que l'on transforma en coffrets, éventails, tabatières, manches de couteaux, bijoux et enfin tout naturellement en boutons.
Source avec photos à ne pas négliger : http://anne-les-petites-croix.pagesperso-orange.fr/nacre/nacre.htm
La fabrication du bouton
Les coquilles sont tout d'abord triées à la main selon leur taille ou leur épaisseur.
Le découpage des pions s'effectue à l'aide d'un tube dont le diamètre correspond à la taille désirée et tournant à 8000 tours/minute.
Ce tube comporte aucune dent, aucune coupe, c'est la vitesse de rotation qui use le coquillage et provoque la découpe du pion. Pour cette raison, ce tube est chauffé au rouge. Il est donc refroidi à l'eau.
Le rendement d'un coupeur est environ de 9 à 12 grosses à l'heure, c'est-à-dire de 1300 à 1700 pièces.
Ces pions sont ensuite décapés à l'acide muriatique afin d'éliminer le plus possible le calcaire, puis poncés à l'eau et à la grosse ponce, pour arrondir les artères vives et parachever le travail à l'acide.
Après séchage, ils sont passés à la trieuse qui les groupera selon leur épaisseur.
Ce sera alors l'écroûtage qui se fera soit à la meule à main, soit au lapidaire à ruban. Le dessous du pion deviendra plat et propre et l'on pourra à ce moment s'apprêter à donner à la face, le relief désiré.
Ce relief est obtenu soit par méchage, soit par meulage. Le méchage donne une forme de bourrelet ou de cuvette. Le meulage donne une forme de bombé. Cette dernière opération sera toujours faite à la main tandis que le méchage tout comme le perçage à deux ou quatre trous peut se faire à la main ou à la machine automatique dans certains cas.
Le perçage intervient alors, il sera donc à deux ou quatre trous.
Le bouton aura pris ainsi sa forme définitive, mais parfois il retournera à la meule à main pour arrondir légèrement le dessous, ce sera le reparage, ou au lapidaire à ruban pour l'amincir.
Les boutons troca présentent un coloris appelé "naturel" qui est beige couleur sable. Ils sont donc blanchis en passant toute une nuit au bain-marie dans un coupage d'eau oxygénée.
Retirés de ce bain, ils sont poncés à l'eau, mais cette fois avec de la ponce fine ceci afin d'effacer les rayures provoquées par la mèche ou par la meule, et d'adoucir l'ensemble du boutons pour préparer le polissage.
Ce polissage donnera l'aspect brillant et définitif, il sera fait en deux opérations.
Un premier polissage à l'acide,ou les boutons tourneront environ dix minutes dans un tonneau d'eau bouillante et un mélange d'acide muriatique et de vitriol,c'est-à-dire d'acide sulfurique concentré.
Un deuxième polissage tonneau, où ils tourneront de 8 à 12 heures avec de la sciure fine et de la pâte à polir, achèvera le brillant du bouton et terminera le travail en atelier.
La nacre selon Pierre Duboin
Les puristes le savent sans doute mais je précise pour les autres. La nacre est extraite des coquillages.
On prélève des petits cylindres sur la coquille de la dimension du bouton voulue ensuite il n'y a plus qu'à couper ces cylindres en tranche (comme du saucisson) suivant l'épaisseur voulue pour le futur bouton.
Ces rondelles ainsi obtenues s'appellent des "pions" qu'il suffit de polir et de percer pour obtenir des boutons. Plus on prend les pions de l'intérieur de la coquille plus la nacre est pure et blanche, plus on s'éloigne vers l'extérieur plus la nacre est jaune. On appelle ça du trocas ou nacre 2ème choix.
Si le pion est prélevé vers l'extérieur coté surface de la coquille il y aura au dos du bouton de petites taches noires ce qui n'est pas un symbole de grande qualité de nacre.
En général les boutons font 2mm d'épaisseur s'ils font moins ce n'est pas non plus un gage de qualité.
Si vous avez acheté une chemise avec des boutons "dit en nacre" regardez bien leur blancheur et regardez aussi sur l'envers.
S'ils sont jaunes c'est du trocas et s'il reste des particules de coquille noirâtre c'est du 2 ou 3ème choix.
La vraie nacre pure est blanche avec des reflets et provient en général d'Australie ou de Madagascar.
L'unité de mesure est la ligne (1ligne = à peu prés 2mm)
L'unité de quantité est la grosse ( 1 grosse=12 douzaines soit 144 boutons)
Pour les pressés, on peut retenir :
Plus on est proche de l’intérieur, plus la nacre est pure et blanche.
En fait il y a, si l’épaisseur du coquillage le permet 3 catégories.
- La première proche de l’intérieur est la nacre pure
- La deuxième, l’intermédiaire, est appelé nacre deuxième choix, car plus jaune
- La troisième, proche de l’extérieur est appelée « trocas » et souvent limite de l’extérieur, il reste des particules de coquille noire qui même au ponçage ne partent pas sous peine de diminuer l’épaisseur du bouton.
.
L'art et la manière de coudre les boutons sur les chemises
Les "beaux boutons" sont percés de 4 trous et cousus avec un "petit champignon" en extension qui assure solidité, praticité et une certaine élégance érectile (vous pouvez en parler à votre psy sans honte ). Cette façon de coudre un bouton est un témoignage de l'intervention de la main de l'homme et j'ai la faiblesse de penser que c'est également un gage de qualité ... mais j'imagine sans peine ni preuve que des petits malins d'industriels trouveront bien un jour une machine qui fasse cela... ne serait-ce que pour brouiller les cartes du beposke
3 façons de coudre les boutons :
En parallèle (schèma A), les industriels savent très bien faire à la machine pour du pap. En croix, pendant un moment (?) seule la main de l'homme savait faire cela mais aujourd'hui les machines savent le faire également. Nos amis italiens ont compliqué le jeu en utilisant les 4 trous d'une manière artistique et pour se différencier du pap.
On utilise deux appellations différentes alors zampa di gallina ou giglio di Firenze (que les machines ne savent pas faire).
Si la dénomination zampa di gallina peut enchanter l'oreille et la vue du résultat, l'évocation de la basse cour est sans doute moins réjouissante.
le giglio di Firenze fait référence au lys rouge des armes de Florence, différent du lys de nos royaux Louis ou François!
faites vos choix en connaissance de cause
Dernière édition par amator le Mer 6 Juil 2011 - 0:15, édité 2 fois (Raison : Les machines seraient capables de faire des points en croix pour les boutonnières !!)
Re: histoire pacifique des boutons
Super article, merci !
Je m'étais intéressé aux boutons mais je n'étais jamais allé aussi loin dans mes recherches.
Je m'étais intéressé aux boutons mais je n'étais jamais allé aussi loin dans mes recherches.
Re: histoire pacifique des boutons
Très intéressant Amator, merci !
edit : les boutons posés par Courtot sur mes chemises n'ont que deux trous.
edit : les boutons posés par Courtot sur mes chemises n'ont que deux trous.
sirine- Admin
- Messages : 6839
Date d'inscription : 04/03/2010
Age : 58
Localisation : Zembla
Re: histoire pacifique des boutons
C'est au choix Sir Ine : 2 trous ou 4 trous, épais ou fins...sirine a écrit:Très intéressant Amator, merci !
edit : les boutons posés par Courtot sur mes chemises n'ont que deux trous.
Chato
Re: histoire pacifique des boutons
Puisqu'on en est aux témoignages, je précisera que j'avais été affreusement déçu par mes boutons en nacre de ma chemise Swan et Oscar dont les deux tiers étaient d'épaisseur irrégulière avec le côté caché constellé de tâches brun-rouge. Quand on compare avec la nacre de chez Courtot, il y a quand même un monde de différence (désolé pour la lapalissade).
Dernière édition par niamorluap le Mer 6 Juil 2011 - 20:47, édité 1 fois
niamorluap- Messages : 271
Date d'inscription : 15/03/2010
Re: histoire pacifique des boutons
le jour où il y aura desniamorluap a écrit:Puisqu'on en est aux témoignages, je précisera que j'avais été affreusement déçu par mes boutons en nacre de ma chemise Swan et Oscar dont les deux tiers étaient d'épaisseur irrégulière avec le côté caché constellé de tâches brun-rouge. Quand on compare avec la nacre de chez Courtot, il y a quand même un monde différence (désolé pour la lapalissade).
Re: histoire pacifique des boutons
Félicitations pour ton article, mais aussi pour le titre que tu as choisi
Victor___- Messages : 159
Date d'inscription : 13/04/2010
Localisation : Lyon
Re: histoire pacifique des boutons
chatolufsen a écrit:C'est au choix Sir Ine : 2 trous ou 4 trous, épais ou fins...sirine a écrit:Très intéressant Amator, merci !
edit : les boutons posés par Courtot sur mes chemises n'ont que deux trous.
Chato
Au départ, j'étais réticent, mais maintenant, je suis fan de leurs boutons à 2 trous.
Et bel article amator.
Hoiniel- Messages : 193
Date d'inscription : 20/03/2010
Re: histoire pacifique des boutons
Il y a aussi les boutons sur mesure :
- les 3 trous
- les 6 trous
Chato
- les 3 trous
- les 6 trous
Chato
Re: histoire pacifique des boutons
Merci Chato pour ce complément iconoclaste !
J'aime beaucoup les 3 trous ; en revanche, les 6
J'aime beaucoup les 3 trous ; en revanche, les 6
Re: histoire pacifique des boutons
Merci, j'ai grandement complété mes connaissances du bouton de chemise.
Les "trois trous", rappelant la trinité, devraient être appropriés aux habits "ça sert d'auto".
Les "trois trous", rappelant la trinité, devraient être appropriés aux habits "ça sert d'auto".
sifran- Messages : 758
Date d'inscription : 21/03/2010
Localisation : à Paris
Re: histoire pacifique des boutons
Les 6 trous : marque distinctive d'Hermes pour "écrire" le H...
Chato
Chato
Re: histoire pacifique des boutons
Ils semblent être revenus à des boutons plus classiques... au moins pour la gorge... car le H ne devait pas être assez ostentatoire pour démontrer que la chemise valait 320 euros en PAP ; du coup, pour les boutons de manche, Hermès à choisi des boutons métalliques sur lesquels on peut embosser la marque bien en évidence.chatolufsen a écrit:Les 6 trous : marque distinctive d'Hermes pour "écrire" le H...
Re: histoire pacifique des boutons
Ces boutons "clous de selle" existent depuis très longtemps... Ils étaient dorés à une époque !Sybarite a écrit:Ils semblent être revenus à des boutons plus classiques... au moins pour la gorge... car le H ne devait pas être assez ostentatoire pour démontrer que la chemise valait 320 euros en PAP ; du coup, pour les boutons de manche, Hermès à choisi des boutons métalliques sur lesquels on peut embosser la marque bien en évidence.chatolufsen a écrit:Les 6 trous : marque distinctive d'Hermes pour "écrire" le H...
Par contre les 6 trous sont récents...
Chato
Re: histoire pacifique des boutons
A voté! Et j'ai appris plein de choses! M'ci messieurs!
Nick- Messages : 143
Date d'inscription : 04/08/2011
Age : 55
Localisation : Basse Romandie
Re: histoire pacifique des boutons
Merci pour la qualité de cet article.
Pour les boutons à 6 trous, j'ignore s'ils sont utilisés pour les hommes, pour ma part, je les connais sur les robes.
Pour les boutons à 6 trous, j'ignore s'ils sont utilisés pour les hommes, pour ma part, je les connais sur les robes.
QuintusTh- Messages : 285
Date d'inscription : 02/11/2011
Re: histoire pacifique des boutons
Je n'ai pas eu l'occasion de vous remercier pour ces articles et commentaires très instructifs. Et comme il n'est jamais trop tard pour rien faire, je le fais.
Re: histoire pacifique des boutons
Grace à Surcouf qui le déterre je viens de le lire : Amator devrait passer l'agrégation en la matière !
Pierrac- Messages : 974
Date d'inscription : 19/02/2014
Localisation : Paris
Re: histoire pacifique des boutons
Pierrac a écrit:Grace à Surcouf qui le déterre je viens de le lire : Amator devrait faire passer l'agrégation en la matière !
Je me permets de te corriger jeune padawan!
kjeldor- Messages : 5378
Date d'inscription : 22/10/2011
Age : 40
Localisation : Dans le marc
Re: histoire pacifique des boutons
kjeldor a écrit:Pierrac a écrit:Grace à Surcouf qui le déterre je viens de le lire : Amator devrait faire passer l'agrégation en la matière !
Je me permets de te corriger jeune padawan!
Ahhh je ne savais que nous avions des universitaires ici ! ( à part Sherlock )
Pierrac- Messages : 974
Date d'inscription : 19/02/2014
Localisation : Paris
Re: histoire pacifique des boutons
Pierrac a écrit:kjeldor a écrit:Pierrac a écrit:Grace à Surcouf qui le déterre je viens de le lire : Amator devrait faire passer l'agrégation en la matière !
Je me permets de te corriger jeune padawan!
Ahhh je ne savais que nous avions des universitaires ici ! ( à part Sherlock )
Sherlock n'est point universitaire, il est universel! Sache que si Dieu a créé le monde en 6 jours, le Dimanche il buvait déjà un single malt avec notre ancien!
kjeldor- Messages : 5378
Date d'inscription : 22/10/2011
Age : 40
Localisation : Dans le marc
Re: histoire pacifique des boutons
Très drôle ^^
Pierrac- Messages : 974
Date d'inscription : 19/02/2014
Localisation : Paris
Re: histoire pacifique des boutons
kjeldor a écrit:
Sherlock n'est point universitaire, il est universel! Sache que si Dieu a créé le monde en 6 jours, le Dimanche il buvait déjà un single malt avec notre ancien!
Oui, d'ailleurs, initialement, il voulait créer les cieux et la terre en dix jours, mais je ne lui en ai donné que six.
Pour me remercier, il m'a dédicacé la bible
Bon, revenons aux boutons, j'ai relu ce bel article avec plaisir !
Re: histoire pacifique des boutons
Merci ! Article très intéressant
Dafalgan- Messages : 1046
Date d'inscription : 13/08/2014
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