Revue spécialisée vin - Commentaires du Millésime 2013 en Bordelais
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Revue spécialisée vin - Commentaires du Millésime 2013 en Bordelais
La lecture récente de l'une des grandes revues de critique oenologique, que je ne nommerai volontairement pas, a encore une fois démontré tout le savoir faire en matière de nous faire passer les vessies pour des lanternes au sujet de la qualité et des prix du Millésime 2013 à Bordeaux.
Dès lors que le nom de "Bordeaux" est cité, nous savons déjà que nous avons affaire à une machine marketing de grande ampleur, mais dans l'article en question, le niveau de manipulation atteint un niveau rarement observé !
Reposons rapidement le cadre, pour les plus jeunes d'entre-nous qui ne seraient pas complètement au fait des rouages. Chaque année donc, les dégustations par les critiques permettent la notation les vins (passons les possibles remarques sur le principe même des notations et de leur impact sur les vinifications, le débat serait trop long...), ces notations permettant aux Chateaux de caler le prix de leur production (les 1er GCC de 1855 donnent généralement la tendance), suivent quelques négociations avec le bien-nommé "Négoce", le prix des sorties-primeurs est alors fixé.
Selon la notation appliquée (approche reflétant théoriquement la qualité intrinsèque du vin, et dépendant donc - toujours théoriquement - du millésime, du terroir et du travail de vinification), les prix sont donc décidés année après année. Chaque bon / très bon /exceptionnel millésime provoque ainsi une jolie inflation des tarifs des Chateaux. On a ainsi vu l'impact successif des millésimes 2000, puis 2005, enfin 2009 et surtout 2010.
Venons-en à 2013, millésime aux conditions climatiques franchement médiocres en Bordelais (Rive Gauche notamment) pour les vins rouges tout du moins. Certes, la technique permet maintenant beaucoup de choses dans les cuves et en fûts, mais l'honnêteté voudrait que l'on qualifie ce millésime en très moyen, pour ne pas dire faible. Comment qualifier autrement 2013 quand on sait, fait rare, que certains Chateaux n'ont pas rentré de merlot dans le chai tant le raisin était défaillant ?
Après une série d'années très favorables, autant à la qualité des vins qu'à l'évolution - assez spectaculaire - de leurs prix, la grande question est de savoir comment le marché du Bordeaux va s'adapter... le consommateur étant en droit d'espérer une baisse significative (15 - 20 - 25%) à la mesure des hausses qu'il a connu dans la configuration inverse.
Ce que j'ai lu (et avait entendu) m'a simplement sidéré, admirez tout l'Art de la manipulation et de la stratégie financière la plus froide:
- un petit groupe a tout simplement décidé de ne pas produire le millésime, ainsi les prix l'année prochain reprendront à partir du dernier millésime noté, 2012, et éviteront ainsi la forte et logique décote. C'est encore l'approche que je trouve la moins tordue du point de vue du consommateur (qui au moins ne boira pas n'importe quoi, car c'est bien ce qui est en jeu quand beaucoup de Chateaux ne pourront même pas procéder à l'assemblage qui convient à leur terroir et fait leur style de vins);
- la grande majorité a sorti une série d'arguments capillo-tractés (mini-interviews Chateau par Chateau dans l'article) nous prenant ouvertement pour des garennes: "enfin un millésime à consommer jeune", "la technique a sauvé l'année" et autres commentaires du même acabit. Pour justifier, bien entendu, une baisse de tarifs toute relative ("Vous comprennez, les volumes ont été très faibles") et hors de proportion de ce que dicterait leur logique. Un pur système à sens unique, le négoce/les Ch. ont posé un "clapet anti-retour" sur les prix...
Messieurs les Bordelais, vous ne compterez pas sur moi pour acheter dans ces conditions. Non pas que je refuse d'acheter un millésime moyen (une relation saine producteur-consommateur voudrait que l'on achète aussi lors des périodes plus difficiles), mais je réagis tout simplement à tant de mauvaise foi, à des règles du jeu faussées.
Quand aux critiques-journalistes, quel dommage qu'ils fassent le jeu de leur marketing en le relayant, sans prendre vraiment de distance. Leur rôle premier, de conseiller le consommateur, semble bien loin.
Je n'achète plus trop de Bordeaux depuis plusieurs années, cela va devenir maintenant définitif.
Et cela leur est complètement égal, puisque depuis longtemps les clientèles sont ailleurs, moins difficiles (pour l'instant, car cela pourrait changer même dans les nouveaux paradis de l'export).
Bref la lecture de ce numéro spécial m'a passablement fait voir rouge, agacement vite balayé par la pensée à la multitude de domaines qui produisent le vin avec passion et sincérité et nous permettent de découvrir des choses merveilleuses.
Désolé d'avoir été un peu long et des approximations possibles mais je ne pense pas trop me tromper sur le contenu.
Dès lors que le nom de "Bordeaux" est cité, nous savons déjà que nous avons affaire à une machine marketing de grande ampleur, mais dans l'article en question, le niveau de manipulation atteint un niveau rarement observé !
Reposons rapidement le cadre, pour les plus jeunes d'entre-nous qui ne seraient pas complètement au fait des rouages. Chaque année donc, les dégustations par les critiques permettent la notation les vins (passons les possibles remarques sur le principe même des notations et de leur impact sur les vinifications, le débat serait trop long...), ces notations permettant aux Chateaux de caler le prix de leur production (les 1er GCC de 1855 donnent généralement la tendance), suivent quelques négociations avec le bien-nommé "Négoce", le prix des sorties-primeurs est alors fixé.
Selon la notation appliquée (approche reflétant théoriquement la qualité intrinsèque du vin, et dépendant donc - toujours théoriquement - du millésime, du terroir et du travail de vinification), les prix sont donc décidés année après année. Chaque bon / très bon /exceptionnel millésime provoque ainsi une jolie inflation des tarifs des Chateaux. On a ainsi vu l'impact successif des millésimes 2000, puis 2005, enfin 2009 et surtout 2010.
Venons-en à 2013, millésime aux conditions climatiques franchement médiocres en Bordelais (Rive Gauche notamment) pour les vins rouges tout du moins. Certes, la technique permet maintenant beaucoup de choses dans les cuves et en fûts, mais l'honnêteté voudrait que l'on qualifie ce millésime en très moyen, pour ne pas dire faible. Comment qualifier autrement 2013 quand on sait, fait rare, que certains Chateaux n'ont pas rentré de merlot dans le chai tant le raisin était défaillant ?
Après une série d'années très favorables, autant à la qualité des vins qu'à l'évolution - assez spectaculaire - de leurs prix, la grande question est de savoir comment le marché du Bordeaux va s'adapter... le consommateur étant en droit d'espérer une baisse significative (15 - 20 - 25%) à la mesure des hausses qu'il a connu dans la configuration inverse.
Ce que j'ai lu (et avait entendu) m'a simplement sidéré, admirez tout l'Art de la manipulation et de la stratégie financière la plus froide:
- un petit groupe a tout simplement décidé de ne pas produire le millésime, ainsi les prix l'année prochain reprendront à partir du dernier millésime noté, 2012, et éviteront ainsi la forte et logique décote. C'est encore l'approche que je trouve la moins tordue du point de vue du consommateur (qui au moins ne boira pas n'importe quoi, car c'est bien ce qui est en jeu quand beaucoup de Chateaux ne pourront même pas procéder à l'assemblage qui convient à leur terroir et fait leur style de vins);
- la grande majorité a sorti une série d'arguments capillo-tractés (mini-interviews Chateau par Chateau dans l'article) nous prenant ouvertement pour des garennes: "enfin un millésime à consommer jeune", "la technique a sauvé l'année" et autres commentaires du même acabit. Pour justifier, bien entendu, une baisse de tarifs toute relative ("Vous comprennez, les volumes ont été très faibles") et hors de proportion de ce que dicterait leur logique. Un pur système à sens unique, le négoce/les Ch. ont posé un "clapet anti-retour" sur les prix...
Messieurs les Bordelais, vous ne compterez pas sur moi pour acheter dans ces conditions. Non pas que je refuse d'acheter un millésime moyen (une relation saine producteur-consommateur voudrait que l'on achète aussi lors des périodes plus difficiles), mais je réagis tout simplement à tant de mauvaise foi, à des règles du jeu faussées.
Quand aux critiques-journalistes, quel dommage qu'ils fassent le jeu de leur marketing en le relayant, sans prendre vraiment de distance. Leur rôle premier, de conseiller le consommateur, semble bien loin.
Je n'achète plus trop de Bordeaux depuis plusieurs années, cela va devenir maintenant définitif.
Et cela leur est complètement égal, puisque depuis longtemps les clientèles sont ailleurs, moins difficiles (pour l'instant, car cela pourrait changer même dans les nouveaux paradis de l'export).
Bref la lecture de ce numéro spécial m'a passablement fait voir rouge, agacement vite balayé par la pensée à la multitude de domaines qui produisent le vin avec passion et sincérité et nous permettent de découvrir des choses merveilleuses.
Désolé d'avoir été un peu long et des approximations possibles mais je ne pense pas trop me tromper sur le contenu.
AgrippA- Messages : 646
Date d'inscription : 09/04/2011
Re: Revue spécialisée vin - Commentaires du Millésime 2013 en Bordelais
Merci à toi pour cette analyse qui confirme ma pensée.
Je suis pourtant un vraiamoureux amateur des vins de bordeaux (de certains en tout cas...).
Les raisons évoquées me poussent à encourager les producteurs que j'ai pu rencontrer et apprécier pour leur philosophie et leur travail. J'attends de voir les tarifs proposés pour 2013 et continuerais à encourager ceux que j'aime.
En ce qui concerne la folie marketting sur les vins de bordeaux, elle me fait penser de près à ce que l'on voit sur le PAP/demi-mesure haut de gamme ou encore le PAC : De plus en plus on nous prend pour des c**s ... faut bien dire que dans beaucoup de cas ça marche !
Continuons donc à nous battre pour de la qualité et de l'artisanat !
Je suis pourtant un vrai
Les raisons évoquées me poussent à encourager les producteurs que j'ai pu rencontrer et apprécier pour leur philosophie et leur travail. J'attends de voir les tarifs proposés pour 2013 et continuerais à encourager ceux que j'aime.
En ce qui concerne la folie marketting sur les vins de bordeaux, elle me fait penser de près à ce que l'on voit sur le PAP/demi-mesure haut de gamme ou encore le PAC : De plus en plus on nous prend pour des c**s ... faut bien dire que dans beaucoup de cas ça marche !
Continuons donc à nous battre pour de la qualité et de l'artisanat !
Re: Revue spécialisée vin - Commentaires du Millésime 2013 en Bordelais
C'est très intéressant.
Par contre, difficile de rejeter "le Bordeaux" comme un bloc. Il y a tellement de belles AOC pas encore complètement hors de prix. Je pense à Fronsac, entres autres, mais on trouve aussi de jolies choses partout ailleurs dans le bordelais, même sur des AOC plus "reconnues".
De mon point de vue, c'est d'ailleurs ce qui ferait du bien aux vins de Bordeaux : se recentrer sur ce qui fait la force de chaque AOC plutôt que sur l'exploitation. Le contraire de 1855 en fin de compte.
Par contre, difficile de rejeter "le Bordeaux" comme un bloc. Il y a tellement de belles AOC pas encore complètement hors de prix. Je pense à Fronsac, entres autres, mais on trouve aussi de jolies choses partout ailleurs dans le bordelais, même sur des AOC plus "reconnues".
De mon point de vue, c'est d'ailleurs ce qui ferait du bien aux vins de Bordeaux : se recentrer sur ce qui fait la force de chaque AOC plutôt que sur l'exploitation. Le contraire de 1855 en fin de compte.
Re: Revue spécialisée vin - Commentaires du Millésime 2013 en Bordelais
Fred a écrit:C'est très intéressant.
Par contre, difficile de rejeter "le Bordeaux" comme un bloc. Il y a tellement de belles AOC pas encore complètement hors de prix. Je pense à Fronsac, entres autres, mais on trouve aussi de jolies choses partout ailleurs dans le bordelais, même sur des AOC plus "reconnues".
De mon point de vue, c'est d'ailleurs ce qui ferait du bien aux vins de Bordeaux : se recentrer sur ce qui fait la force de chaque AOC plutôt que sur l'exploitation. Le contraire de 1855 en fin de compte.
Entièrement d'accord !
Il y a beaucoup de passionnés qui font un travail extraordinaire sans être sur-markettés (je pense à la M Dubosq et son Haut-Marbuzet que je trouve extraordinaire - St Estèphe - et qui propose également des "petits vins" de parcelles moins nobles qui sont fabriqués avec une passion remarquable).
C'est cela qui devrait être mis en avant pour les français, les grands de bordeaux étant de toute façon maintenant réservés à l'exportation...
Re: Revue spécialisée vin - Commentaires du Millésime 2013 en Bordelais
Oui, le rejet "en bloc" du Bordeaux est excessif, comme vous le soulignez tous deux. Mais c'est un effet (personnel) produit par les stratégies agressives des crus médiatisés (j'ajouterai aux crus du classement de 1855 les Pomerols en quasi-intégralité, et bon nombre de stars de St Emilion...): tant qu'à prendre le large vis-à-vis des excès en Médoc et Libournais, mon attention se porte sur des régions éloignées... sans plus chercher à séparer le grain de l'ivraie.
Toute exception, comme celle citée pour Ht Marbuzet, mérite certainement d'être mentionnée.
Plus le courage de chercher, pour ma part.
Toute exception, comme celle citée pour Ht Marbuzet, mérite certainement d'être mentionnée.
Plus le courage de chercher, pour ma part.
AgrippA- Messages : 646
Date d'inscription : 09/04/2011
Re: Revue spécialisée vin - Commentaires du Millésime 2013 en Bordelais
Personnellement, j'avoue ne rien connaître à l'oenologie, ce qui ne m'empêche pas par ailleurs d'apprécier boire du vin, mais je trouve ton billet très clair, très pédagogique, très justifié, et plein de bon sens et d'honnêteté intellectuel.
Bravo
À bas le Bordeaux, vive le Mercurey ! ^^
Bravo
À bas le Bordeaux, vive le Mercurey ! ^^
Pierrac- Messages : 974
Date d'inscription : 19/02/2014
Localisation : Paris
Re: Revue spécialisée vin - Commentaires du Millésime 2013 en Bordelais
Il me semble que le problème exposé n'est pas spécifique à une région viticole, mais à un type de vin (à l'étiquette connue et au potentiel d'exportation à l'int important). On retrouve les mêmes choses en Bourgogne, dans la Napa Vallée et même depuis quelques années dans le Languedoc, sur certains rosés HGD.
Certes, sur le bordelais, cela se voit beaucoup parce que ces types de vins sont nombreux (historiquement Bdx a toujours été très tourné vers l'export et la valorisation de ses vins : le classement de 1855 par ex). Mais ce n'est pas spécifique à cette région.
Et à l'opposé, on trouve encore des très bon vins, à prix honnête même dans des appellations bordelaises prestigieuses. Exemple, un Sauternes La tour blanche (1er grand cru classé 1855 derrière Yquem) est loin de suivre le cours des prix de son voisin bien plus connu à l'international, à qualité quasi similaire.
bon, ok je suis un fan de Bordeaux, je les défendrais jusqu'au bout
Certes, sur le bordelais, cela se voit beaucoup parce que ces types de vins sont nombreux (historiquement Bdx a toujours été très tourné vers l'export et la valorisation de ses vins : le classement de 1855 par ex). Mais ce n'est pas spécifique à cette région.
Et à l'opposé, on trouve encore des très bon vins, à prix honnête même dans des appellations bordelaises prestigieuses. Exemple, un Sauternes La tour blanche (1er grand cru classé 1855 derrière Yquem) est loin de suivre le cours des prix de son voisin bien plus connu à l'international, à qualité quasi similaire.
bon, ok je suis un fan de Bordeaux, je les défendrais jusqu'au bout
Re: Revue spécialisée vin - Commentaires du Millésime 2013 en Bordelais
Je serais plutôt de l'avis inverse, celui d'Agrippa donc, car les mécanismes de formation des prix d'un millésime, qu'ils décrit fort bien, n'existent pas ou ont moins d'impact dans d'autres régions viticoles. En Bourgogne, la vente des Hospices est certes un indicateur, mais il a, me semble-t-il, beaucoup moins d'influence que l'annonce des prix en primeurs des 1ers GCC.Fred a écrit:Il me semble que le problème exposé n'est pas spécifique à une région viticole
Moi aussi je me suis éloigné du bordeaux avec l'âge, mais il reste des châteaux moins spéculatifs que d'autres qui suscitent toujours mon intérêt : Sociando-Mallet, Poujeaux, Cantemerle, Haut-Marbuzet... ce serait quand même dommage de se priver totalement du plaisir que peut apporter un bon assemblage à base de Cabernet-Sauvignon.
hesk- Messages : 3716
Date d'inscription : 31/05/2011
Re: Revue spécialisée vin - Commentaires du Millésime 2013 en Bordelais
... Tu me fais rêver de bon matin !hesk a écrit: mais il reste des châteaux moins spéculatifs que d'autres qui suscitent toujours mon intérêt : Sociando-Mallet, Poujeaux, Cantemerle, Haut-Marbuzet... ce serait quand même dommage de se priver totalement du plaisir que peut apporter un bon assemblage à base de Cabernet-Sauvignon.
Avec une particularité pour moi sur le chasse spleen, qui bien que sur marcketté à mon goût est pardonné à la première mise en bouche à chaque fois ...
Re: Revue spécialisée vin - Commentaires du Millésime 2013 en Bordelais
Chasse-spleen: j'avais beaucoup aimé 1995, 1999 avec une matière fine, très particulière... Crémeuse, parfois presque lactée. Mais les 2002 et 2005 bus depuis m'ont déçus, eux aussi. Il me reste 3 ou 4 bouteilles, à voir.
Sociando-Mallet fait partie des crus que j'ai en cave sur d'assez nombreux millésimes, rapport Q/P plutôt correct car les tarifs ont "seulement" doublé depuis 2001, évolution raisonnable comparée à l'immense majorité des Chateaux.
Enfin, depuis 2005/2006, comme expliqué, je me suis quand même détourné de la chose. Comme il me reste une cinquantaine de bouteilles et que j'en ouvre peu finalement (~5 par an ?), je ne me passerai pas tout de suite de bon Bordeaux (j'ai encore SM, Lynch-Bages, Léoville Barton et Poyferré, Saint Pierre, Pichon Longueville Baron, d'Armaihlac, La Conseillante cela permet de voir le court/moyen terme sereinement...) mais je ne laisserai pas une cave pleine à mon fils !
Je ne fais pas de Bdx-phobie, je me retire juste de ce jeu de dupes.
Sociando-Mallet fait partie des crus que j'ai en cave sur d'assez nombreux millésimes, rapport Q/P plutôt correct car les tarifs ont "seulement" doublé depuis 2001, évolution raisonnable comparée à l'immense majorité des Chateaux.
Enfin, depuis 2005/2006, comme expliqué, je me suis quand même détourné de la chose. Comme il me reste une cinquantaine de bouteilles et que j'en ouvre peu finalement (~5 par an ?), je ne me passerai pas tout de suite de bon Bordeaux (j'ai encore SM, Lynch-Bages, Léoville Barton et Poyferré, Saint Pierre, Pichon Longueville Baron, d'Armaihlac, La Conseillante cela permet de voir le court/moyen terme sereinement...) mais je ne laisserai pas une cave pleine à mon fils !
Je ne fais pas de Bdx-phobie, je me retire juste de ce jeu de dupes.
AgrippA- Messages : 646
Date d'inscription : 09/04/2011
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