Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
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Sybarite
tictac
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Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
Jamais je ne pensais écrire sur ce thème, tant les choses me semblaient claires, nettes pour ce simples sujet " La pose des patins de protection "
Pourtant pratiquement toutes les protections qui nous arrivent d'ailleurs, comportent les ( nouveaux critères ) de la cordonnerie moderne.
Patin de protection encastré , enture faite au tranchet ou à la bande sans fin. " coupure du petit point, risque de déchirure de la semelle d'usure "
Pose du patin trop courte, trop haute en queue de semelle.
mauvaise inclinaison du patin.
Différence de hauteur des patins entre eux.
Pas de cardage manuel, simplement un verrage au banc de finissage.
Pas de verrage du patin livré verré d'usine.
Aucune prise en compte des usures " redresses " et des réparations anciennes ou de tenues d'origines. semences, visses etc...
Si en aucun cas je ne pense avoir la sciences infuse, ni détenir la vérité, c'est pourtant une autre manière de faire que m'ont transmis mes maîtres, compagnons, ouvriers.
Avec cette tendance de pose ronde en queue de semelle le tout semble correspondre aux nouvelles normes de la nouvelle cordonnerie moderne.
Ce forum étant fait pour les amateurs, mes petits sujets leurs sont destinés uniquement, les professionnels connaissent bien évidemment tout cela sur le bout du pied.
Cette manière de faire est pour moi la même quel que soit le type de patin, Elysée, Sem, etc...
Si innocemment peut être je ne vois aucun inconvénients à la méthode que je préconise, j'en vois personnellement plusieurs importants pour l'autre.
De toutes manières je le dis souvent " ayez du bon sens, il dispense des connaissances et du savoir "
Ce matin en réparation à l'atelier, un patin de protection à remplacer, il présente toutes les qualités des nouvelles réparations, avec un décollement central rapide, une usure prématurée due au collage sans cardage main.
La semelle est enlevée sans problème ' toute seule " sans cette préparation sérieuse, banc verrage, cardage main et encollage et temps de séchage parfait. Il y a au démontage trois partie distincte, semelle d'usure, couche de colle, patin de protection, alors qu'il devrait y avoir un mariage des trois parties.
On voit particulièrement sur une des semelles l'humidité qui s'est infiltrée, due au mauvais collage.
On pourrait croire qu'un encollage, quoi de plus facile de mettre de la colle, et bien non, c'est pour moi difficile et long de mettre de la colle comme il faut ou il faut, régulièrement, d'une manière égale par croisement, d'en mettre " beaucoup " sans surcharge, ce n'est pas facile.
On se rend compte de l'ampleur de l'enlèvement de la matière par l'enture, ici faite à la bande sans fin .
Le patin de protection est présenté chaussure côté tige.
Tracé au stylo à bille en queue de semelle.
On trace la deuxième semelle à la même hauteur, on se sert en repère du même alignement de la queue de talon.
On visualise la différence de hauteur du travail précédent, par rapport au tracé du stylo à bille en repère pour le nouveau positionnement
du patin.
A la bande sans fin on prépare au collage l'emplacement exacte du patin sans creuser.
Après la bande sans fin, on atténue le mieux possible à la ponceuse l'enture.
Avec le pouce en soutien et en pression sur le rouleau, on fait glisser le patin, gauche, droite pour affiner à zéro le patin c'est lui qui sera aminci et non pas la semelle d'usure par un encastrement pour une bonne finition. cette première action est faite à angle aigu, sans largeur.
Le pouce ne bouge pas.
Avec l'index en pression sur le rouleau, on fait glisser le patin, aller et retour, pour un aminci plus important, plus large qu'avec le pouce.
L'index ne bouge pas.
On verre en totalité la semelle d'usure.
En soutien le fabricant a poser des chevilles en laiton, elles auraient dues être enlevées avant la pose.
On enlève les pointes à l'aide d'une broche ou d'une alène.
Les pointes enlevées, par un martelage approprié les trous seront refermés, en cas de visses pour les protecteurs encastrés, ce sont des chevilles de bois encollées qui auraient été mises.
Cardage main.
On se rend bien compte de la différence d'un verrage complété par un cardage main, les amateurs du port des souliers avant la pose de protection pour " tasser le cuir avant la pose du patin " j'en ai fait un sujet se rendrons bien compte que tout est fait au contraire pour désolidariser les fibres du cuir entre elles et pas les tasser.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/08/tasser-les-semelles-dusure-en-cuir.html
En premier on dépoussière à la brosse manuelle.
Après la brosse, il peut être utile de passer un coup de souflette dans une des aspiration du banc, soufflerie en action.
Ensuite encollage, séchage, presse, martelage, brochage, finition au banc et à la déforme.
A noter les sous bouts percés au milieu, c'est à mon avis un soucis du fabricant pour alléger les chaussures, en effet si le dernier sous bout est en cuir, les autres sont en salpa " carton" qui est un mat"riau lourd. C'est le première fois que je vois un mariage, cuir / salpa, en effet j'ai toujours vu ou l'un ou l'autre.
Pourtant pratiquement toutes les protections qui nous arrivent d'ailleurs, comportent les ( nouveaux critères ) de la cordonnerie moderne.
Patin de protection encastré , enture faite au tranchet ou à la bande sans fin. " coupure du petit point, risque de déchirure de la semelle d'usure "
Pose du patin trop courte, trop haute en queue de semelle.
mauvaise inclinaison du patin.
Différence de hauteur des patins entre eux.
Pas de cardage manuel, simplement un verrage au banc de finissage.
Pas de verrage du patin livré verré d'usine.
Aucune prise en compte des usures " redresses " et des réparations anciennes ou de tenues d'origines. semences, visses etc...
Si en aucun cas je ne pense avoir la sciences infuse, ni détenir la vérité, c'est pourtant une autre manière de faire que m'ont transmis mes maîtres, compagnons, ouvriers.
Avec cette tendance de pose ronde en queue de semelle le tout semble correspondre aux nouvelles normes de la nouvelle cordonnerie moderne.
Ce forum étant fait pour les amateurs, mes petits sujets leurs sont destinés uniquement, les professionnels connaissent bien évidemment tout cela sur le bout du pied.
Cette manière de faire est pour moi la même quel que soit le type de patin, Elysée, Sem, etc...
Si innocemment peut être je ne vois aucun inconvénients à la méthode que je préconise, j'en vois personnellement plusieurs importants pour l'autre.
De toutes manières je le dis souvent " ayez du bon sens, il dispense des connaissances et du savoir "
Ce matin en réparation à l'atelier, un patin de protection à remplacer, il présente toutes les qualités des nouvelles réparations, avec un décollement central rapide, une usure prématurée due au collage sans cardage main.
La semelle est enlevée sans problème ' toute seule " sans cette préparation sérieuse, banc verrage, cardage main et encollage et temps de séchage parfait. Il y a au démontage trois partie distincte, semelle d'usure, couche de colle, patin de protection, alors qu'il devrait y avoir un mariage des trois parties.
On voit particulièrement sur une des semelles l'humidité qui s'est infiltrée, due au mauvais collage.
On pourrait croire qu'un encollage, quoi de plus facile de mettre de la colle, et bien non, c'est pour moi difficile et long de mettre de la colle comme il faut ou il faut, régulièrement, d'une manière égale par croisement, d'en mettre " beaucoup " sans surcharge, ce n'est pas facile.
On se rend compte de l'ampleur de l'enlèvement de la matière par l'enture, ici faite à la bande sans fin .
Le patin de protection est présenté chaussure côté tige.
Tracé au stylo à bille en queue de semelle.
On trace la deuxième semelle à la même hauteur, on se sert en repère du même alignement de la queue de talon.
On visualise la différence de hauteur du travail précédent, par rapport au tracé du stylo à bille en repère pour le nouveau positionnement
du patin.
A la bande sans fin on prépare au collage l'emplacement exacte du patin sans creuser.
Après la bande sans fin, on atténue le mieux possible à la ponceuse l'enture.
Avec le pouce en soutien et en pression sur le rouleau, on fait glisser le patin, gauche, droite pour affiner à zéro le patin c'est lui qui sera aminci et non pas la semelle d'usure par un encastrement pour une bonne finition. cette première action est faite à angle aigu, sans largeur.
Le pouce ne bouge pas.
Avec l'index en pression sur le rouleau, on fait glisser le patin, aller et retour, pour un aminci plus important, plus large qu'avec le pouce.
L'index ne bouge pas.
On verre en totalité la semelle d'usure.
En soutien le fabricant a poser des chevilles en laiton, elles auraient dues être enlevées avant la pose.
On enlève les pointes à l'aide d'une broche ou d'une alène.
Les pointes enlevées, par un martelage approprié les trous seront refermés, en cas de visses pour les protecteurs encastrés, ce sont des chevilles de bois encollées qui auraient été mises.
Cardage main.
On se rend bien compte de la différence d'un verrage complété par un cardage main, les amateurs du port des souliers avant la pose de protection pour " tasser le cuir avant la pose du patin " j'en ai fait un sujet se rendrons bien compte que tout est fait au contraire pour désolidariser les fibres du cuir entre elles et pas les tasser.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/08/tasser-les-semelles-dusure-en-cuir.html
En premier on dépoussière à la brosse manuelle.
Après la brosse, il peut être utile de passer un coup de souflette dans une des aspiration du banc, soufflerie en action.
Ensuite encollage, séchage, presse, martelage, brochage, finition au banc et à la déforme.
A noter les sous bouts percés au milieu, c'est à mon avis un soucis du fabricant pour alléger les chaussures, en effet si le dernier sous bout est en cuir, les autres sont en salpa " carton" qui est un mat"riau lourd. C'est le première fois que je vois un mariage, cuir / salpa, en effet j'ai toujours vu ou l'un ou l'autre.
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
Merci beaucoup pour ce post agrémenté de photos qui viennent étayer tes explications très précises.
D'ailleurs, je me suis rendu compte avec les illustrations relatives au cardage que je m'étais mépris sur la signification réelle de cette opération en cordonnerie. Ce terme est plus couramment employé pour le tissage et j'avais fait une transposition erronée de ce que j'avais pu lire sur internet à ce sujet, je crois que je mélangeais carder et verrer...
(en même temps, on trouve par exemple ICI une machine pour le cardage dont la description est "verreuse pour retirer les plis...", ça aide à la confusion)
Les bancs de cordonnier disposent de bande à carder. Sert-elle pour faire les mêmes opérations et, si oui, je me doute qu'il y a un avantage à carder manuellement mais de quelle nature est-il ?
Merci encore de nous faire partager tes connaissances
PS : Jolie Dayto
D'ailleurs, je me suis rendu compte avec les illustrations relatives au cardage que je m'étais mépris sur la signification réelle de cette opération en cordonnerie. Ce terme est plus couramment employé pour le tissage et j'avais fait une transposition erronée de ce que j'avais pu lire sur internet à ce sujet, je crois que je mélangeais carder et verrer...
(en même temps, on trouve par exemple ICI une machine pour le cardage dont la description est "verreuse pour retirer les plis...", ça aide à la confusion)
Les bancs de cordonnier disposent de bande à carder. Sert-elle pour faire les mêmes opérations et, si oui, je me doute qu'il y a un avantage à carder manuellement mais de quelle nature est-il ?
Merci encore de nous faire partager tes connaissances
PS : Jolie Dayto
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
Sybarite a écrit:Merci beaucoup pour ce post agrémenté de photos qui viennent étayer tes explications très précises.
D'ailleurs, je me suis rendu compte avec les illustrations relatives au cardage que je m'étais mépris sur la signification réelle de cette opération en cordonnerie. Ce terme est plus couramment employé pour le tissage et j'avais fait une transposition erronée de ce que j'avais pu lire sur internet à ce sujet, je crois que je mélangeais carder et verrer...
(en même temps, on trouve par exemple ICI une machine pour le cardage dont la description est "verreuse pour retirer les plis...", ça aide à la confusion)
Les bancs de cordonnier disposent de bande à carder. Sert-elle pour faire les mêmes opérations et, si oui, je me doute qu'il y a un avantage à carder manuellement mais de quelle nature est-il ?
Merci encore de nous faire partager tes connaissances
PS : Jolie Dayto
Salut Sybarite
Les bancs de finissage de cordonnier ne disposent pas de bandes à carder, uniquement des bandes à verrer de différentes largeurs, de grosseur de grains différentes. En principe deux bandes, une à gros grain pour préparer le matériau à l"encollage, l'autre grain fin pour la finition. La ponceuse souvent encore plus fine permet d'aller dans des endroitts particuliers et surtout de permettre une finition en arrondi que ne permettent pas les bandes à section droite.
A noter qu'une bande sans fin très gros grains neuve, correspond au niveau verrage à pratiquement un cardage main. Cela ne dure que très peu de temps.
Il existait, car je n'en vois plus figurer aux catalogues des fournisseurs et c'est tant mieux, des accessoires " cardes " qui se verrouillaient en bout d'arbre principal, à l'emplacement de la queue de talon à baïonnette.
Lorsque l'on regarde une carde manuelle, on peut imaginer les dégâts occasionnés sur les chaussures et les doigts, en mécanique, ce ne sont plus des dégâts mais des accidents, avec cette vitesse, cette force que rien n'arrête.
Je n'ai qu'une carde manuelle, et n'en voudrais pas d'autres, j'ai malgré mon jeune âge à l'époque le souvenir de mon Maître d'apprentissage, à mon dernier jour d'apprentissage, ( je partais parfaire mes connaissances sous d'autres horizons ) de travail c'étaient les vacances, et la dernière paire de chaussure, qui s'est passé le pouce à la carde mécanique, alors que pourtant existait des planchettes spéciales de tenue du travail.
C'est à l"emplacement de la queue de talon que se plaçait la carde.
Même à main on peut imaginer les dégâts de ces griffes.
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
Et hop du tac au tac, je me connecte pour remercier Tic Tac pour ses articles toujours instructifs et passionnant.
Brett
Brett
Invité- Invité
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
Pourtant pratiquement toutes les protections qui nous arrivent d'ailleurs, comportent les ( nouveaux critères ) de la cordonnerie moderne.
Patin de protection encastré , enture faite au tranchet ou à la bande sans fin. " coupure du petit point, risque de déchirure de la semelle d'usure "
Pose du patin trop courte, trop haute en queue de semelle.
mauvaise inclinaison du patin.
Différence de hauteur des patins entre eux.
Pas de cardage manuel, simplement un verrage au banc de finissage.
Pas de verrage du patin livré verré d'usine.
Aucune prise en compte des usures " redresses " et des réparations anciennes ou de tenues d'origines. semences, visses etc...
Un passage du sujet qui correspond à ces critères de la nouvelle cordonnerie moderne, et pour les illustrer ces quelques photos d'une réparation qui nous est apportée ce matin à l'atelier.
Trois pointes, une au bout, deux en queue de semelle, je voudrait bien connaitre leur utilité ?
Très souvent les semelles positionnées trop haute en queue de semelle posent des problèmes de décollement, l'emplacement correspond à l'endroit de pliement et de la tension à la marche, ici ce n'est même plus le soucis, à cette hauteur là aucun problème.
Un aperçu du bon emplacement.
Très amicalement.
Patin de protection encastré , enture faite au tranchet ou à la bande sans fin. " coupure du petit point, risque de déchirure de la semelle d'usure "
Pose du patin trop courte, trop haute en queue de semelle.
mauvaise inclinaison du patin.
Différence de hauteur des patins entre eux.
Pas de cardage manuel, simplement un verrage au banc de finissage.
Pas de verrage du patin livré verré d'usine.
Aucune prise en compte des usures " redresses " et des réparations anciennes ou de tenues d'origines. semences, visses etc...
Un passage du sujet qui correspond à ces critères de la nouvelle cordonnerie moderne, et pour les illustrer ces quelques photos d'une réparation qui nous est apportée ce matin à l'atelier.
Trois pointes, une au bout, deux en queue de semelle, je voudrait bien connaitre leur utilité ?
Très souvent les semelles positionnées trop haute en queue de semelle posent des problèmes de décollement, l'emplacement correspond à l'endroit de pliement et de la tension à la marche, ici ce n'est même plus le soucis, à cette hauteur là aucun problème.
Un aperçu du bon emplacement.
Très amicalement.
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
Bonsoir Tictac. Peux tu préciser ce que tu entends par usures "redresses" ?tictac a écrit:Aucune prise en compte des usures " redresses "
Mon niveau d'amateur à peine averti me faisait déjà mélanger cardage et verrage avant que tu ne viennes m'éclairer à ce sujet mais là je ne vois pas du tout à quoi tu fais référence...
Peut-être une demande de la cliente qui a eu l'expérience de semelles qui se décollaient ou bien choix délibéré du cordonnier, soit parce que sa colle est de qualité médiocre, soit parce que - comme tu le faisais justement remarquer - la queue de semelle trop haute engendre un décollement... Le choix de les couper trop haute est peut-être un choix purement esthétique (discutable ?) et les pointes ont été posées pour éviter le décollement inévitable du fait de la pliure ?tictac a écrit:Trois pointes, une au bout, deux en queue de semelle, je voudrait bien connaitre leur utilité ?
Tu vas justement remplacer le patin pour le mettre à bonne longueur ou seulement remplacer la pointe des talons ? (je ne connanis pas non plus le terme approprié sur les souliers féminins )tictac a écrit:Un aperçu du bon emplacement.
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
Salut Sybarite,
Les redresses dans l"appellation ancienne de " chiquets " quel que soit la matériau, cuir caoutchouc, sont très souvent les parures qui viennent comme leurs noms l'indique de la machine à parer les semelle ou autres ... qui fait un aminci en queue de semelle, pour une jonction parfaite. cette action peut être faite au tranchet. Elles servent à combler une usure, à mettre de niveau semelles, talons, au bout, en angle, sur le coté, intérieur, extérieur, au milieu etc.... Il est préférable d'utilisé le même matériau pour la redresse que le support. Elles peuvent soudées, soudées/clouées, soudées/cousues.
Pour les talons dans la cordonnerie ancienne ou de qualité, les redresses étaient / sont faites en escalier pour les talons, par encastrement sous bout par sous bout, les cordonniers actuels ne doivent plus connaître.
Ce ne sont jamais les clients qui choisissent et décident de ce genre de chose, c'est toujours le cordonnier qui juge ce qu'il est nécessaire de faire pour le type de réparation. On ne demande pas au client s'il veut des pointes ou pas, des protecteurs oui, mais pas des pointes.
Les pointes n'ont de réelle utilité que pour la tenue de matériaux solides consistants et durs, cuir, protecteurs, etc..les caoutchoucs, compte tenu de leurs souplesses et épaisseurs ne font pas rétention, et dans le cas des " topy " qui ne sont jamais cloués, elles n'ont aucune utilité.
J'avais dit dans un autre post que pour l'emboitage des paraboots qui n'étaient pas cloués mais seulement soudé, c'était non pas préférable, mais même une obligation.
Le choix de la pose en hauteur, tu as raison, est peut être une décision de l'artisan, " esthétique " à mon avis regrettable, avec ce genre de préférences on arrive à toutes les exactions et les hérésies, au détriment de l'éthique.
Le patin ne sera pas remplacé, seulement les bonbouts, terme employé pour les talons de femme et d'homme.
Amicalement.
Les redresses dans l"appellation ancienne de " chiquets " quel que soit la matériau, cuir caoutchouc, sont très souvent les parures qui viennent comme leurs noms l'indique de la machine à parer les semelle ou autres ... qui fait un aminci en queue de semelle, pour une jonction parfaite. cette action peut être faite au tranchet. Elles servent à combler une usure, à mettre de niveau semelles, talons, au bout, en angle, sur le coté, intérieur, extérieur, au milieu etc.... Il est préférable d'utilisé le même matériau pour la redresse que le support. Elles peuvent soudées, soudées/clouées, soudées/cousues.
Pour les talons dans la cordonnerie ancienne ou de qualité, les redresses étaient / sont faites en escalier pour les talons, par encastrement sous bout par sous bout, les cordonniers actuels ne doivent plus connaître.
Ce ne sont jamais les clients qui choisissent et décident de ce genre de chose, c'est toujours le cordonnier qui juge ce qu'il est nécessaire de faire pour le type de réparation. On ne demande pas au client s'il veut des pointes ou pas, des protecteurs oui, mais pas des pointes.
Les pointes n'ont de réelle utilité que pour la tenue de matériaux solides consistants et durs, cuir, protecteurs, etc..les caoutchoucs, compte tenu de leurs souplesses et épaisseurs ne font pas rétention, et dans le cas des " topy " qui ne sont jamais cloués, elles n'ont aucune utilité.
J'avais dit dans un autre post que pour l'emboitage des paraboots qui n'étaient pas cloués mais seulement soudé, c'était non pas préférable, mais même une obligation.
Le choix de la pose en hauteur, tu as raison, est peut être une décision de l'artisan, " esthétique " à mon avis regrettable, avec ce genre de préférences on arrive à toutes les exactions et les hérésies, au détriment de l'éthique.
Le patin ne sera pas remplacé, seulement les bonbouts, terme employé pour les talons de femme et d'homme.
Amicalement.
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
Comme d'habitude, merci pour ces explicationstictac a écrit:Les redresses dans l"appellation ancienne de " chiquets " quel que soit la matériau, cuir caoutchouc, sont très souvent les parures qui viennent comme leurs noms l'indique de la machine à parer les semelle ou autres ...
Je ne sais pas pourquoi je cherchais midi à quatorze heures, je connaissais le terme de bonbouts pour les talons d'hommetictac a écrit:Le patin ne sera pas remplacé, seulement les bonbouts, terme employé pour les talons de femme et d'homme.
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
Merci Tictac, c'est toujours très intéressant.
sirine- Admin
- Messages : 6839
Date d'inscription : 04/03/2010
Age : 58
Localisation : Zembla
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
Le sujet était de l'encastrement des patins de protection en particulier, pourtant lors de ressemelage en cuir, certains pratiquent de la même manière.
Les photos ne sont malheureusement pas nettes, mais je pense que l'on peut facilement se rendre compte de l'enlèvement important qu'il est fait de la matière. C'est plus de la moitié de l'épaisseur qui est enlevée, normalement l'aminci à son départ doit conserver toute son épaisseur pour terminer à zéro sur le rempli au milieu et la trépointe de chaque côté. La semelle d'usure ayant les mêmes particularités, mais à l'envers pour une jonction parfaite et horizontale.
Amicalement.
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
en tant que "pas du tout manuel de mes gros doigts gourds" j'admire ceux qui peuvent, savent et font partager..
m'ci
m'ci
koikilfred- Messages : 11280
Date d'inscription : 24/03/2010
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
Bonjour,
pour démontrer encore cette manère déplorable qu'utilisent certais cordonnier lors des ressemelages, ces quelques photos d'une paire de chaussures vieilles d'une trentaine d'années à réparer.
On s'aperçoit que la semelle d'usure à été verrée dans sa presque totalité en queue de semelle, en plus sur ces souliers comportant une très fine double, l'artisan qu'elle devait gêner l'a tout simplement supprimée.
Au passage, si un amateur peut me donner la marque des chaussuresles marquages sont effacés.
très amicalement,
Tictac
pour démontrer encore cette manère déplorable qu'utilisent certais cordonnier lors des ressemelages, ces quelques photos d'une paire de chaussures vieilles d'une trentaine d'années à réparer.
On s'aperçoit que la semelle d'usure à été verrée dans sa presque totalité en queue de semelle, en plus sur ces souliers comportant une très fine double, l'artisan qu'elle devait gêner l'a tout simplement supprimée.
Au passage, si un amateur peut me donner la marque des chaussuresles marquages sont effacés.
très amicalement,
Tictac
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
Bonjour TicTac
Pour rebondir sur ce sujet.
J'ai cru apercevoir sur un blog une paire de Vass neuve avec une sorte de mini patin encastré à la place du fer encastré que nous avons l'habitude de voir dans nos contrées.
Pourrais tu nous dire si cette pratique est courante? Personnellement, je ne l'avais jamais vu.
Et enfin, quel en serait l'avantage.
A part ne pas rayer le parquet en marchant sur la pointe des pieds, je n'en vois aucun.
En te remerciant à l'avance.
Cordialement.
Pour rebondir sur ce sujet.
J'ai cru apercevoir sur un blog une paire de Vass neuve avec une sorte de mini patin encastré à la place du fer encastré que nous avons l'habitude de voir dans nos contrées.
Pourrais tu nous dire si cette pratique est courante? Personnellement, je ne l'avais jamais vu.
Et enfin, quel en serait l'avantage.
A part ne pas rayer le parquet en marchant sur la pointe des pieds, je n'en vois aucun.
En te remerciant à l'avance.
Cordialement.
guilom13- Messages : 1308
Date d'inscription : 29/04/2010
Localisation : Suresnes
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
Pour ma part, je pratique de cette manière de temps en temps : je colle un morceau de patin assez épais (3 mm) en lieue et place du fer encastré.
Avantage : pas de clou ou de vis qui peuvent détériorer la couture petit point (et pas de problème pour les parquets fragiles)
Inconvénient : le patin protége moins bien le bout de la chaussure en cas de choc frontale (nez de marche, bord de trottoir,tibia etc…)
Avantage : pas de clou ou de vis qui peuvent détériorer la couture petit point (et pas de problème pour les parquets fragiles)
Inconvénient : le patin protége moins bien le bout de la chaussure en cas de choc frontale (nez de marche, bord de trottoir,
Richelieu- Messages : 323
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
guilom13 a écrit:Bonjour TicTac
Pour rebondir sur ce sujet.
J'ai cru apercevoir sur un blog une paire de Vass neuve avec une sorte de mini patin encastré à la place du fer encastré que nous avons l'habitude de voir dans nos contrées.
Pourrais tu nous dire si cette pratique est courante? Personnellement, je ne l'avais jamais vu.
Et enfin, quel en serait l'avantage.
A part ne pas rayer le parquet en marchant sur la pointe des pieds, je n'en vois aucun.
En te remerciant à l'avance.
Cordialement.
Bonsoir,
Il faudrait chaussures en main, avoir une idée du matériaux et de son épaisseur. Je ne le vois que très rarement, pratique peu courante, je ne la pratique jamais.
les avantages pour moi aucun, ( mis à par ce que tu dis, le parquet, mais aussi le bruit ) à cela pour moi une bonne raison, si les patins de protections ont " toutes " les qualités , en protection des semelles, des coutures, des glissades, éviter les ressemelages onéreux, etc... avec un seul inconvénient, le décollement en bout lorsqu' on heurte trottoir, marches, etc...
Les bouts uniquement présentent l' inconvénient en plus du décollement, comme dans les protecteurs encastrés, la découpe de la couture du petit point. Si pour les fers encastrés, on peu éviter la coupe du fil, peu de cordonnier prennent le temps de le faire, encore moins savent le faire, j'en parle ici :
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/08/protecteurs-encastres-encastres-en-en.html
Il faut savoir que pour l'ncastrement de bouts caoutchouc, on ne peut pratiquer comme pour les protecteurs, et en avoir les avantages ( ne pas couper la couture ) l'encastrement se fait obligatoirement sur toute la surface.
Voila mon avis, ma toute petite vérité, pour moi sur cette manière de procéder.
Très amicalement,
Tictac
PS : mes propos sont à remettre en cause en cas de pose et de fabrication en neuf, bouts comme protecteurs encastrés.
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
Merci à vous deux pour ces précisions.
guilom13- Messages : 1308
Date d'inscription : 29/04/2010
Localisation : Suresnes
Richelieu- Messages : 323
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
Richelieu a écrit:de rien
Bonsoir,
Quel dommage qu'un professionnel comme toi ne poste pas à ton compte des " reportages " de tes produtions, fabrications, réparations etc...Que des messages laconiques.
Très amicalement,
Tictac
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
Bonjour Tictac.
Désolé d'avoir pollué votre poste sur les patins, je croyais qu'il s'agissait d'une conversation ouverte...
Si vous étés intéresses par mes " productions, fabrications, réparations etc..." , cliquez sur le lien ci-après :
https://engrandepompe.1fr1.net/search?search_author=Richelieu&show_results=posts
Bonne journée avec ce beau soleil
Désolé d'avoir pollué votre poste sur les patins, je croyais qu'il s'agissait d'une conversation ouverte...
Si vous étés intéresses par mes " productions, fabrications, réparations etc..." , cliquez sur le lien ci-après :
https://engrandepompe.1fr1.net/search?search_author=Richelieu&show_results=posts
Bonne journée avec ce beau soleil
Richelieu- Messages : 323
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: Patins de protection - Préparation sans enture et encastrement.
beaucoup de cordonnier pointe les patins j'en vois souvent .
Invité- Invité
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