Fers et talons

Avant d'entamer des discussions sur les qualités, défauts et procédés de montage des fers et talons (en usine ou lors des travaux de cordonnerie), deux petites questions livrés à la sagacité des Jedi.

1. Quid du cuir en lieu et place du fer encastré ?



Si le fer encastré (image 1) a la cote chez les aficionados (même si tictac, au quotidien, constate qu'il s'agit d'un épiphénomène, la majorité de ses clients réclamant le fer « haricot »), certains lui préfèrent celui en caoutchouc (image 2): soit parce que le propriétaire, en raison de sa démarche, n'aime pas le clank ! produit par le fer classique, soit parce que cela semblerait plus approprié sur de fines semelles blake. Une troisième variante concerne le fer (si on peut l'appeller ainsi) en cuir (image 3). Qu'en est-il en terme de longévité ? S'agit-t-il d'une simple coquetterie esthétique ou (si l'on ne porte pas les souliers ainsi customisés tous les jours) cette pièce peut-elle protéger honnêtement les souliers ?

2. Quel standard pour les talonnettes ?



Partant du principe que la moyenne du commun des mortels use en premier lieu les talons vers l'extérieur, la majorité des chaussures de moyenne et haute qualité sont fabriquées avec la talonnette idoine, jointe au bon-bout. D'autres personnes les usant vers l'intérieur, le cordonnier procédera à leur inversion (comme une tasse avec une anse pour gaucher, quoi). En revanche, il est extrêmement rare de trouver une talonnette « symétrique », qui protège le talon sur un arc d'environ 180°. Pourquoi cette option n'est-elle pas plus souvent proposée par les professionnels ?

Salut Mandrax (devrais-je dire Le Drax ?),
Déjà je savais même pas qu'il existait des fers en caoutchouc et en cuir, donc merci de m'avoir appris un truc avec ton topic (ahem...)
J'aimerais bien avoir des retours de gens qui ont fait poser des fers qui n'étaient pas en métal.

Tu as tout à fait raison, il nous arrive quelquefois d'être obligé de mettre les coins caoutchouc à l'opposé de l'usure pour une marche normale, quelquefois du même côté pour les deux souliers, droite ou gauche.
Je suis défavorable, mais c'est mon humble avis, pour des talons dont les matériaux, sont de résistances inégales face à l'usure, ou tout cuir ou tout caoutchouc,on rencontre dans le cas d'un mariage de matière, une déformation à l'usure, particulièrement avec les fers encastrés, un report d'usure à l'intérieure en queue de talon, un affaissement de la cambrure et du cambrion, une casse ou des fêlures selon son matériau j'en parle le démontre et le fais voir en photo dans mon blog, avec les coins caoutchouc le problème est moindre, une marche normale ne pose pratiquement pas de problème.
Modestement la fédération Française des cordonnier, l'a mis sur son site, avec le petit discours " à consulter absolument " destiné à des professionnels, mon argumentation et ma déduction ne sont peut être pas si bêtes que cela.
Continuez vous êtes sur un bon chemin avec des sujets de cette qualité. Et bravo à toi Mandrax.
Très amicalement,

Ah fletcher, tu as enlevé toute la réponse sur la première partie pour les protecteurs
peux tu la retrouvée ?
Amicalement.

Aie aie aie... Heu...
Non... et j'en suis totalement désolé. En lisant ta réponse j'ai juste vus cette reprise des photos et du texte de Mandrax, donc je n'ai pas réfléchis et me suis dit qu'afin de faciliter la lecture j'allais l'enlever. Je suis tombé dans mon propre "piège".
Peux tu la renoter?
Promis, c'est la dernière fois que j'édite une de tes réponse sans te le demander auparavant (et sans vérifier cette partie du message).
Je te renouvelle toutes mes excuses TicTac, ne prends pas cela somme le début d'une volonté de "mise au pas".

PS: c'est pas facile tous les jours d'être admin en fin de compte

Sorry sorry sorry

Sur la première photo, un protecteur encastré, sur les deux suivantes ce sont plutôt des " redresses " ou plus réellement des bouts de protection encastrés dans la semelle d'usure en cuir et en caoutchouc, selon l'épaisseur, à mon avis fine de ces matériaux, il ne sert à rien de les coudre, ou de les clouer, ils auront donc l'inconvénient de se décollés par des chocs ou des heurts sur le bout de la chaussure, comme les protections élysée. En épaisseur normale, 4,5 à 6 mm, ce sont tout simplement des bouts, beaucoup plus importants en hauteur,ils ne sont plus encastrés en jonction droite franche, mais parer en aminci sur une largueur de 2 cm pour une tenue et une jonction parfaite.
Marcher avec des semelles de protection demande une certaine discipline pour lever les pieds, ensuite on n'y pense plus, à savoir que cette nouvelle mode de fabrication des industriels en portée arrière en queue de semelle d'usure, facilite l'enroulement de la marche en réduisant le problème d'usure aux bouts
Les protecteurs en plastique de même forme que ceux en métal sont de trois couleurs, blanc, marron, noir, il se posent cloués en applique apparente, sont uniquement prévus pour le bout de la chaussure uniquement bien que des clients les exigent, pour le talon, pour éviter, le bruit et les glissades, ils tiennent difficilement, le choc de la marche, le poids, sur ce matériau en plastique, fait écarter les orifices des semences qui passent au travers du protecteur, alors qu'au bout c'est un effet de glissement ou leur résistance est assez bonne.
Dans ces trois exemples le matériau est encastré, attention à la couture petit point qui normalement ne doit pas être coupée, le travail terminé, il est difficile de se faire une idée, dans le cadre d'un ressemelage ou d'un remontage, l'encastrement est fait comme on veut puisque la couture du petit point est faite ensuite, alors que dans cet exemple c'est l'inverse.
A noter que dans la pose semelle de protection, fers encastrés, le protecteur est posé avant, la semelle d'usure ajustée ensuite, il est donc posé en applique, comme sur des talons fers encastrés, l'appellation, est un peu usurpée, il prend réellement son appelletion dans une semelle d'usure en cuir. sans vouloir renvoyer vers le blog, je parle en détail de tout ça dans celui ci.
Amicalement.