Vins

tuba221 a écrit:

gianluca a écrit:Ok merci quand j'étais gamin je m'adonnais à cette passion avec un beuchat manuel (gros élastique qu'il fallait positionner sur la flèche) c'était pas facile...    

1) tout les fusils son a chargement manuel   

2) "l'élastique" s'appel un Sandow et est en latex   

Merci pour ces précisions (mais en lisant bien j'étais gamin donc cela date de plusieurs décennies)...   
C'est pas comme si tu chaussais tous les jours des chaussures ou des chaussons...   
Merci.

plusieurs décennies c'est plus modeste que plusieurs siècles (je ne vise personne)     

Pour accompagner une Côte de boeuf et purée aux truffes !!

Ou le récit vineux d'un pont du 1er mai passé en Normandie et dont les quelques soirées auront permis à un couple d'ami, ma femme et moi de découvrir ou redécouvrir quelques pépites...

Première session:
Champagne Brut Polisy André Beaufort:
De mémoire ce Champagne, bien que non millésimé, est vinifié à base de la seule récolte de Polisy 2010.
La robe est dorée brillante, les cordons de bulles sont fins et moyennement présents.
Le nez est sur les fruits à chair jaune, les aromates (menthe, fenouil), c'est profond et puissant.
La bouche est magnifique de densité et d'équilibre, la rétro est très complexe, fruits jaunes, bouquet de fleurs blanches, épices douces, aromates frais type menthol, fenouil, anis.
Belle longueur.
Cela confirme pour moi la qualité du domaine, très belle bouteille.

Viré-Clessé 2010 de chez Valette:
Robe doré pale.
Nez très fin, sur les agrumes doux (genre citron confit), les fleurs blanches. Il y a également un coté pâtissier, noisette / frangipane.
La bouche est équilibrée, huileuse, elle tapisse bien le palais, tout est très fin. La finale est assez longue, sur des notes tapissières.
Après la sapidité du Champ, c'est un peu en dedans mais malgré tout une belle bouteille.

Sancerre 2012 Pinot Noir de Vincent Pinard:
Il fait sombre, je n'ai plus la robe en tête ;-)
Le nez est très beau, expressif, petits fruits noirs, épices.
La bouche est un peu décevante, ne relevant que peu les promesses du nez. De gros amers de milieu de bouche casse un peu le plaisir.
Probablement à revoir plus tard.

Deuxième session:
Cidre Le Costaud de Fredéric et Catherine Pacory:
Conseillé par "La Feuille de Vigne", le super caviste d'Honfleur, ce cidre est génial !
Torchabilité extrème de 2min à quatre, ce dernier se démarque par sa finition en fut de Calva, il est mielé, relativement doux et vraiment addictif, à 5EUR la quille, pas d'état d’âme !

Champagne Tarlant Zéro Brut Nature:
Robe doré pale, cordons assez fins et éparses.
Le premier nez est sur l'oxydatif, pomme blette, un peu de truffe blanche, de la craie.
La bouche est propre, assez tendue, la rétro rappelle le nez.
Ce n'est pas ma came, cela me fait penser à Fidèle de Vouette et Sorbée, en moins cher (30EUR ndlr)

Chemin de la Brune 2009 du domaine de l'Anglore (E. Pfifferling):
Robe clairet au disque orangé, un peu trouble.
Nez magnifique sur les fruits frais, c'est très complexe, ça cause autant de grenadine que de poire et de framboise, je n'arrive pas à tout détailler, il y a également un maximum d'épices douces, des fleurs, j'aime beaucoup.
La bouche est équilibré, il y a peu de matière mais c'est très sapide, gouteux. La rétro est un cocktail, il y a du miel, les vins remémore toujours l'ancien métier d'apiculteur de Pfifferling lorsqu'on les boit.
Je trouve ça assez long.
Dans la série de la buvabilité de compet... ça se pose là.

Le Grand Vert du domaine Monts & Merveilles:
Il s'agit d'un vin du haut Minervois qui de mémoire est un assemblage de Marsanne, Roussanne et Sauvignon Blanc.
Malgré son terroir, c'est un vin assez fin et léger, agréable mais sans grand caractère ce soir là. La finale légèrement alcooleuse trahit légèrement l'ensoleillement reçu.

L'arpent des Vaudons 2012, Touraine Blanc du domaine des Bois Vaudons (Jean François Mérieau):
C'est pour passer sur un plateau de fruits de mer que nous sortons cette quille, la robe est d'un pale doré, le nez est variétale du Sauvignon, sur le citron vert et les agrumes en général.
On a également des fruits à chair blanches et un peu de menthol. La bouche présente une attaque bien franche, le milieu est plein et rond. La finale, de longueur moyenne, est salivante.
C'est bien fait mais classique et un peu simple.

Troisième session:
Clos Joliette Moelleux 1970 de Madame Mignié:
La robe est entre l'ambre foncé et le roux, limpide et transparente.
Le nez est... exceptionnel, il semble jaillir du verre: Ananas mûr, abricot, acacias, aubépine...
15 minutes s'écoulent avant de déscotcher.
La bouche est également superbe, équilibrée en amer, douce et acide, elle tapisse le palais, cela part un centième de seconde sur les notes de nez puis elle part illico en explosion pâtissière: pralin, cannelle, safran, miel, encaustique...
La longueur, je dirai que 5 minutes après avoir avalé j'ai encore un kaléidoscope complet du vin sur le palais.
Ce vin est définitivement mythique, la meilleure bouteille de Joliette que j'ai bu, devant le 71 sec pourtant inoubliable.

Nulle Part Ailleurs 2012 du domaine de l'Anglore (E. Pfifferling):
C'est une nouvelle cuvée 100% bourboulenc que voilà.
Robe jaune paille, assez pale, reflets vert.
Le nez, entre fleur et végétaux doux du type verveine, on a également des notes mentholée et anisée.
La bouche est bien, très digeste.
Chouette cuvée à découvrir, toujours aussi unique en dégustation, peut être un peu moins fan que le reste, de par mes goûts personnels.

Gevrey Chambertin 2010 de chez Claude Dugat
Pour finir en beauté cette magnifique série, rien de mieux que ce Gevrey de Claude Dugat sur le millésime 2010.
Ouvert 3 heures à l'avance et servi sur une cote de bœuf, 30s me suffiront pour me souvenir pour ce Monsieur est selon moi le plus grand vigneron (que j'ai gouté ndlr !) de Bourgogne en rouge.
Le nez projette un bouquet de petits fruits rouges d'une fraîcheur et d'une délicatesse magnifique, tellement réel.
La bouche est fougueuse par sa matière et sa franchise tout en étant tellement délicate. Les tanins sont déjà très bien intégrés et les notes de ronce sont parfaites pour compléter le reste. La longueur sans être interminable et plutôt superlative.
Si je ne devais avoir qu'une allocation...

Le récit était peut-être vineux, mais c'était pas de la vinasse   

C'est toujours un plaisir de te lire Juju   

Je confirme avec mon palais moins expert pour le cidre le costaud qui tape un peu... et pour le Gevrey Chambertin 2010 qui à mon sens est bien meilleur que le 2007 (pas goûter d'autres si ma mémoir ne flanche pas).

Toujours un plaisir de te lire. Au passage, joli marathon avec un relief varié.

Oui, toujours intéressant de te lire ma Juje.

Hier soir pour mon plateau TV, ai ouvert cette petite bouteille de vin Algérien qui, je dois dire, n’était pas si mauvais…
Cependant, je pense qu’il a été vieilli artificiellement durant le périple  ALGER - MARSEILLE au fond de la cale durant une traversée mouvementée…     



Je rigole évidement…

Voilà mon assiette….

Eh, on ne critique pas les vins algériens qui sont tout à fait honorables! Et puis c'est un crime de boire cette bouteille avec un steak haché avec des carottes bouillies et du rösti.
Va falloir que je vienne récupérer tes autres bouteilles avant qu'elles finissent comme ça.

Mon cher ami,

1° C'était pas un steak haché mais du filet de boeuf... avec des belles morilles...  
2° Les carottes n'étaient pas bouillies mais passées au beure dans la poelle     
3° Les Rösti c'est top, comme disent mes chers amis Suisse Allemand, " ES ISH PICCO BELLO"...    

Ne t'inquiète pas, quand tu viendras chez moi je te sortirai de bonnes bouteilles, même de ton année si envie...

Othello, Scrabble, Listen Up, le Pendu... on s'eclate pendant les longs week end de conges   

Surcouf a écrit:Eh, on ne critique pas les vins algériens qui sont tout à fait honorables! 

N'hésite pas., à nous faire partager tes bons plans!

Ha, tu as perfectionné ma technique de la double virgule,, bravo!

Surcouf a écrit:Ha, tu as perfectionné ma technique de la double virgule,, bravo!

Je fais des essais - c'est pas complètement abouti mais je progresse;
Rappelle moi. tu es de 49!
Sinon je ne suis pas certain ? que tu aies répondu à ma demande ni que tu envisages de le faire.

La prochaine fois que tu viens, on se fera une verticale de vins algérie,,ns.

Bah prends, les quand tu passeras.

Mode mp: si tu as Calceo, dis lui quoi et dis lui aussi que BLEAP me remplacera au pied levé.

J'ai raté quelque choses, mais quoi... ?

Carottes!!!! ???? une citation me viens a l'esprit "Qui mange comme un lapin ....................comme un lapin

     heu!!! quoi de neuf docteur ?    

Juju a écrit:

Troisième session:
Clos Joliette Moelleux 1970 de Madame Mignié:
La robe est entre l'ambre foncé et le roux, limpide et transparente.
Le nez est... exceptionnel, il semble jaillir du verre: Ananas mûr, abricot, acacias, aubépine...
15 minutes s'écoulent avant de déscotcher.
La bouche est également superbe, équilibrée en amer, douce et acide, elle tapisse le palais, cela part un centième de seconde sur les notes de nez puis elle part illico en explosion pâtissière: pralin, cannelle, safran, miel, encaustique...
La longueur, je dirai que 5 minutes après avoir avalé j'ai encore un kaléidoscope complet du vin sur le palais.
Ce vin est définitivement mythique, la meilleure bouteille de Joliette que j'ai bu, devant le 71 sec pourtant inoubliable.

Ça laisse rêveur...

Petit achat plaisir du jour, j'ai en ma possession quelques bouteilles de Echezeaux et Vosne-Romanée de la même maison, c'est un bonheur :

-

DDS

Peu de dégustations ces temps-ci, ayant été à droite à gauche...

Notons Pavie-Macquin 2003 (St Emilion) avec beaucoup de qualités, une réconciliation (temporaire ?) avec cette appellation qui n'a pas ma préférence. La dégustation date de plus de 2 mois maintenant, je n'ai plus en mémoire toute la palette développée mais j'ai souvenir de subtiles notes florales et de caramel en bouche, d'un nez délicat (mais non sans caractère ni discours), d'une très grande longueur sans aucune lourdeur (qui était le principal écueil de ce millésime de forte maturité), étonnamment frais !... Très bien à TB+.

Plus récemment, quelques vins de vallée du Rhône:

Ch. de la Selve, Beaulieu 2007 (assemblage Syrah, Grenache et quelques gouttes de Merlot si j'ai bonne mémoire): puissant, bien fait mais un élevage de 15 mois en fût qui m'a complètement empêcher de gouter ce qu'exprime ce vin. Moyen.

Ch de la Selve, Madame De, 2010 (100% Viognier): sur cette cuvée prestige de ce producteur, le niveau technique est nettement au-dessus. Voici un beau blanc du Rhône, subtil plus que puissant, que je rapproche de la production septentrionale (des notes salines et la silhouette générale de ce vin évoquent un Condrieu). Nez floral avec une pointe de fumé et aussi de pâte de coing, bouche ample (pas mal de gras) qui renvoie aux arômes floraux exprimés au nez mais équilibrée par une structure minérale, belle finale un peu miellée. Bien +

M. Chapoutier St Joseph 2011: Un demi-verre (conducteur ce soir-là) goûté au restaurant (sur un filet de boeuf), bien fait, j'en retiens surtout un nez sur la résine de pin, de fortes notes empyreumatiques... La bouche était plus classique.

CR un peu bâclé, retour à la maison après plus d'un mois d'absence. Je soignerai les prochains, promis.

Retour à la Bourgogne pour cette dégustation du WE. Dans l'ordre, et sur du jambon persillé, des gougères puis une sélection de quelques formages:

- Grand Echézeaux 2004 - Dom. Mongeard-Mugneret: robe claire et moyennement évoluée, nez sur l'évolution tertiaire: fruits mûrs, épices douces, cuir. Très belle bouche, avec une matière d'une douceur satinée propre aux Grands Crus, touche florale puis retour sur les arômes tertiaires. Petit bémol sur la longueur, un poil faible, l'effet du millésime sans doute. Ce vin ne gagnera plus au vieillissement, mais en l'état il est très élégant et se boit très vite !

- Nuits Saint Georges 2007 - Premier Cru - Clos St Georges Monopole - Henri Gouges: il est complémentaire du précédent, dans les mêmes conditions de dégustation: ce qui est perdu en finesse, on le gagne en puissance et en vivacité. Cependant, pour un NSG relativement jeune et d'un domaine réputé taillé pour la très longue garde, il est déjà très accessible et apporte un plaisir certain.

Deux belles bouteilles, merci à Bestouan pour cette belle dégustation.

Je posterai dorénavant mes CR sur LPV (lapassionduvin.com).

Petit restau "moules frites"

AgrippA a écrit:Je posterai dorénavant mes CR sur LPV (lapassionduvin.com).

Vexé?

Bonsoir Surcouf => MP.

N'étant pas fin connaisseur de spiritueux, si quelques confirmés en la matière pouvaient m'éclairer sur ces deux bouteilles :

petit achat a la foire aux vins

Quelques dives bouteilles à la foire aux vins de chez Leclerc Levallois.........
Mouton 1945, excusez du peu...


Pour les plus raisonnables: Latour 1961 en magnum...


Enfin pour ceux qui sont nés en 1945 et qui ne pourraient pas s'offrir Mouton...le lot de consolation: Chateau Margaux ou Petrus

J'aime pas trop les vins bon marché.

Cette année, j'ai acheté à la foire aux vins :

- Pomerol 2011
- Côte Rotie 2011
- Pernand Vergelesses 2009

Mais de chez qui canard ?!

Là aussi c'est un Monde à part....

Vous avez vu le cas de ce marchand Asiatique qui a roulé les plus grands collectionneurs du Monde en fabricant des fausses étiquetes sans parler du vin....

http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Rudy_Kurniawan

calceo a écrit:Là aussi c'est un Monde à part....

Vous avez vu le cas de ce marchand Asiatique  qui a roulé les plus grands collectionneurs du Monde en fabricant des fausses étiquetes sans parler du vin....

http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Rudy_Kurniawan

Hum... J'ai vu une émission sur son histoire, c'est assez incroyable. Un peu trop pour y croire totalement. Quand on voit les com's que Christies et cie se foutent dans le godet, ca arrangeait tout le monde (même les collectionneurs, puisqu'ils ne les boivent pas !).

Malheureusement pour lui, il a commis une petite - mais grossière - erreur qu'un français a démasqué, et quelques jours après, c'était la zonzon.

Bu cet été à la source - ou plutôt, en l'occurrence, aux Sources, un très bon Smith-Haut-Laffitte 2007 rouge, une preuve de plus qu'un château  qui s'en donne les moyens peut réussir un millésime bof. Beaucoup de fruits noirs, de la complexité, et ce petit côté fumé en plus.

Pas donné quand on l'achète à la propriété, mais ce tarif (67 euros) m'a paru moins excessif que celui de châteaux de qualité comparable. J'allais donc féliciter les Cathiard pour une politique de prix qui n'exclut pas d'emblée la clientèle  des amateurs français. Puis mon œil a glissé vers le prix du 2009, un peu plus de deux fois supérieur, et j'ai commencé à changer d'avis. Puis j'ai vu que ce millésime avait été noté 100/100 par un certain Parker (je ne rouvre pas le débat..) et je me suis rappelé que ces gens étaient humains, et qu'il leur était sans doute difficile de résister à la tentation d'amortir rapidement leur chère trieuse optique...

Epilogue : trouvé le même SHL 2007 à 48 euros à la foire aux vins de Simply (donc accessible en centre-ville, gros avantage pour moi), j'avoue que j'en ai raflé quelques bouteilles. Evidemment le vin m'a paru un peu moins bon qu'à la propriété (sans doute les conditions de conservation, autre débat connu sur les FAV), mais cela reste, à mes yeux, une bonne affaire...

Le graal, un romanée conti 1945, ou même plus récent, 2005

Cela dit, j'ai bu un excellent mouton il y a peu 2009 il me semble.

Et moi, qui ai cru un instant, que Levallois paierait..pour que vous puissiez boire du vin fin.
Onkel

Onkel pitsch a écrit:Et moi, qui ai cru un instant, que Levallois paierait..pour que vous puissiez boire du vin fin.
Onkel

Epilogue : trouvé le même SHL 2007 à 48 euros à la foire aux vins de Simply (donc accessible en centre-ville, gros avantage pour moi), j'avoue que j'en ai raflé quelques bouteilles. Evidemment le vin m'a paru un peu moins bon qu'à la propriété (sans doute les conditions de conservation, autre débat connu sur les FAV), mais cela reste, à mes yeux, une bonne affaire....

l'hypothèse des conditions de conservation en grande distribution a toujours bon dos. Et évite de soulever une question beaucoup plus dérangeante (que je me fais un plaisir de relayer - attention, cela reste une question ouverte !): n'existerait-il pas 3 "profils" de vin pour les Chateaux bordelais ? à savoir:
- la cuvée "journaliste", celle permettant d'obtenir les fameuses notes des critiques nationaux/internationaux ;
- la cuvée "Chateau", distribuée au négoce bordelais, et que l'on peut acquérir sur place (pas toujours d'ailleurs);
- la cuvée "GD", celle que l'on retrouve dans les rayonnages des FAV...

Quand on sait que chaque fût est gouté avant de procéder à l'assemblage, que les chateaux savent très bien identifier ceux de qualité qui entrent dans le "grand vin", puis dans le second etc. etc. de là à imaginer un assemblage final de "grand vin" mais qui ne regrouperait pas le contenu des meilleurs barriques...

Je vous laisse faire vous même le classement selon le critère de qualité croissante ou décroissante. Exercice intéressant permettant de mettre en perspective les intérêts des Chateaux, de la GD, et du consommateur.

Peut -être n'est-ce-qu'un mythe, allez savoir..

Le fait que les Bordelais, pendant leurs primeurs, sortent des cuvées pour plaire et amha loin d'être un mythe mais sans même aller là-dedans, le seul système des ventes primeurs est déjà une hérésie, aujourd'hui, certaines marques (je dis marque...) se retirent de ce système dont ils ont longtemps profité.

Pour ce qui est du vin à l'intérieur de ces grands Bordeaux, celui qu'on boit, cela fait longtemps qu'il ne m'a pas remué les tripes, à défaut du portefeuille. Je n'en achète plus depuis des lustres (en ai-je déjà acheté ?) mais il m'arrive d'en goûter au détour d'un repas, comme samedi dernier, sur un rôti de bœuf délicieux.
Trois fameuses étiquettes, environ 200EUR sur la table, aucune émotion générée par ces vins simples, étriqués, morts...

Au risque d'apparaître snob ou bien suiveur de la tendance "Bordeaux-bashing":
- je pense que ces trois vins m'auraient ennuyé aussi,
- je pense que tu aurai eu plus d'émotions avec le Chinon de chez Joguet que j'ai ouvert samedi,
- je pense que sur le système primeurs/FAV tout est dit !

Te souhaitant cordialement que les prochaines bouteilles t'apportent plus, ce dont je ne doute pas (LPV).

AgrippA

Chinon de chez Joguet, je note.

kjeldor a écrit:

kjeldor a écrit:Cette année, j'ai acheté à la foire aux vins :

- Pomerol Hauts du clocher 2011
- Côte Rotie Nicolas Perrin 2011
- Pernand Vergelesses Philippe Charlopin blanc 2009

Juju a écrit:Mais de chez qui canard ?!

Petite correction, j'ai mis la main sur le Pernand Vergelesses!


Et Dimanche, j'ai pu un Puisseguin Saint-Emilion, Chateau Puy d'Orval de 2011...

Avec ma chérie, nous avons déguster le Pernand Vergelesses hier soir et ce midi... divin...
Quant au Côte Rotie, j'en ai trouvé 8 bouteilles cachées dans le Monoprix du quartier Dugommier que je me suis empressé d'adopter!

Au final :

4 Pomerol,
4 Pernard Vergelesses
14 Côte Rotie

Première rencontre avec le Cornas de chez Clape, millésime 2011: impressionnant de puissance, de profondeur et de complexité! Un très grand terroir associé à un très grand vigneron... Bu entre deux promenades dans les vignes de cette belle appellation qui domine le Rhône.

Pour accompagner un duo de pintadeau au pain d'épices et foie gras .

Le week end prochain c'est la vente des vins des Hospices à Beaune.
L'occasion de boire de l'exceptionnel et de faire une jolie fête, mais aussi de ramener quelques provisions.