Que pensez vous des grands bloggeurs ainsi que de leur blog ?

Pierrac a écrit:
Et l'élégance est intemporel Niole !

L'élégance est intemporelle, oui. Les codes qui la régissent, non.

grizz5555 a écrit:
J'SUIS PAS D'ACCORD.

Fais gaffe Grizz5555, FAIS GAFFE!!!!!

Car si je monte à Paris, ce n'est pas ton 47 de pied qui peut me faire peur.

Bonne après midi les loulous..

... pardon pardon, je me calme ... je ne veux pas avoir a faire à qui que ce soit moi !   

grizz5555 a écrit:... pardon pardon, je me calme ... je ne veux pas avoir a faire à qui que ce soit moi !   

Pour ta gouverne c'est plutôt l'inverse....

Je découvre ce post délicieux où selon le mot cher à KKF, l'aporie semble la seule issue bien que les franches ou fourbes engueulades peuvent avoir aussi un bel avenir.   



Pour y ajouter de la confusion et au risque d'y apparaitre fiérot et opportuniste, en son temps, j'avais tenté d'apporter, au choix, une petite pierre ou balourdise supplémentaire ici.

Ainsi, j'ose, sans changer une virgule (sans doute trop hâtivement) le reproduire ici même   
ça me fera un peu de pub - on n'est jamais si bien servi que par soi-même.  


Elégance !

L’articulation du mot appelle une prosodie à la française. Une attaque syllabique nette, avec un « é-lé » tonique et ascendant, promet les ailes de l’azur mais déjà la voix retombe et susurre délicieusement les deux derniers phonèmes « gan-se », avec son e muet où réside l’esprit tel un ruban invisible. Son énonciation même divulgue son sens : distinction et harmonie, grâce et délicatesse, simplicité et légèreté, aisance voire désinvolture.

L’étymologie nous invite à choisir, à choisir bien ! C’est dire que déjà la morale pointe son nez avec sa métaphysique, ses valeurs, ses devoirs, ses transgressions. Le participe présent latin, «eligere» traduit «choisissant», confirme bien une envolée, une impulsion, un mouvement vers la sélection.

Bien choisir parmi le génie et la richesse d’une langue, élire des valeurs intangibles et opter pour des rapports appropriés à l’autre, s’interroger sur la transcendance sont parmi les élégances liminaires. Autrement dit, la discipline qui tairait l’élégance de l’âme et du cœur, de l’être et de la vérité, qui singerait l’élégance d’une attitude gommeuse, serait alors trahison de l’élégance suprême.

Écartons d’emblée les fadaises péremptoires de l’élégance innée. L’élégance est une éducation, une construction, une ascèse pour les justes. Vaste ambition où une existence ne suffit pas et montre tant la promesse d’une voie magnifique que la vanité de sa quête.

L’élégance s’inscrit dans une histoire et sollicite un effort de curiosité, de formation, de compréhension, d’intériorisation et de réflexion. L’image de l’artiste de la renaissance qui passe des années à apprendre son métier en atelier, à connaître les pigments, à broyer les couleurs, à imiter les maîtres, me semble un modèle de cet apprentissage nécessaire. Humilité et patience qui forgent un savoir deviennent le tremplin de la liberté, de la puissance créatrice qui génèrent aujourd’hui encore poésie et émotion.

Aucune ignorance n’est indispensable ! Jouer avec les codes présuppose une connaissance intime de ces derniers, revisitons les ici, ensemble, avec passion.

Et si l’élégance était devenir soi !

Les apories ont leur charme Amator, elles ont leur charme... surtout quand il s'agit de débat dialectique et non de cas tragiques dans la vie réelle....   

koikilfred a écrit:Les apories ont leur charme Amator, elles ont leur charme... surtout quand il s'agit de débat dialectique et non de cas tragiques dans la vie réelle....   

Elles ont un second charme qui est celui d'aller discrètement chercher leur définition, puis de ce perdre dans les exemples des penseurs antique, offrant une nouvelle source de procrastination ...   

Moi tout ce que j'en retiens, c'est que si même Cifonelli n'arrive pas à faire paraître Lino Ventura élégant, autant aller chez Jules ou Celio, et utiliser l'argent restant pour noyer mon chagrin dans l'alcool.... Au moins ce sera agréable gustativement parlant   

C'est le concept même de l'élégance suivant les blogs : il ne faut pas ressembler à tout le monde et, pour cela, il faut que nous ayons tous le même physique, corpulence moyenne, taille moyenne, pas de petit, gros, avec un petit cou.
Et puis n'hésitons pas à recourir au zoomorphisme : quoi qu'en disent les bien-pensants, "un pitbull n’aura jamais l’allure d’un lévrier", la nature ne nous a pas tous donné le droit de prétendre à l'élégance et, comme elle fait bien les choses, c'est bien normal.
  

Plus sérieusement, je trouve triste de considérer que "le costume ne sied pas à toutes les complexions".
Ce n'est pas une critique envers l'auteur du blog, c'est juste que je trouve que c'est une sorte de fatalisme un peu triste.

S'agissant de Lino Ventura, je ne me suis jamais dit qu'il n'était pas élégant suivant les critères machin-truc.
C'est une gueule, avec une présence incroyable... Avec ou sans Cifonelli, j'aime beaucoup.
Je lui reconnais surtout l'élégance de son investissement pour le handicap mental, qui est un sujet dont beaucoup se tamponnent le coquillard. Je sais bien que cette élégance n'a rien à faire dans un blog sartorial, mais enfin bon...

amator a écrit:Je découvre ce post délicieux où selon le mot cher à KKF, l'aporie semble la seule issue bien que les franches ou fourbes engueulades peuvent avoir aussi un bel avenir.   



Pour y ajouter de la confusion et au risque d'y apparaitre fiérot et opportuniste, en son temps, j'avais tenté d'apporter, au choix, une petite pierre ou balourdise supplémentaire ici.

Ainsi, j'ose, sans changer une virgule (sans doute trop hâtivement) le reproduire ici même   
ça me fera un peu de pub - on n'est jamais si bien servi que par soi-même.  


Elégance !

L’articulation du mot appelle une prosodie à la française. Une attaque syllabique nette, avec un « é-lé » tonique et ascendant, promet les ailes de l’azur mais déjà la voix retombe et susurre délicieusement les deux derniers phonèmes « gan-se », avec son e muet où réside l’esprit tel un ruban invisible. Son énonciation même divulgue son sens : distinction et harmonie, grâce et délicatesse, simplicité et légèreté, aisance voire désinvolture.

L’étymologie nous invite à choisir, à choisir bien ! C’est dire que déjà la morale pointe son nez avec sa métaphysique, ses valeurs, ses devoirs, ses transgressions. Le participe présent latin, «eligere» traduit «choisissant», confirme bien une envolée, une impulsion, un mouvement vers la sélection.

Bien choisir parmi le génie et la richesse d’une langue, élire des valeurs intangibles et opter pour des rapports appropriés à l’autre, s’interroger sur la transcendance sont parmi les élégances liminaires. Autrement dit, la discipline qui tairait l’élégance de l’âme et du cœur, de l’être et de la
vérité, qui singerait l’élégance d’une attitude gommeuse, serait alors trahison de l’élégance suprême.

Écartons d’emblée les fadaises péremptoires de l’élégance innée. L’élégance est une éducation, une construction, une ascèse pour les justes. Vaste ambition où une existence ne suffit pas et montre tant la promesse d’une voie magnifique que la vanité de sa quête.

L’élégance s’inscrit dans une histoire et sollicite un effort de curiosité, de formation, de compréhension, d’intériorisation et de réflexion. L’image de l’artiste de la renaissance qui passe des années à apprendre son métier en atelier, à connaître les pigments, à broyer les couleurs, à imiter les maîtres, me semble un modèle de cet apprentissage nécessaire. Humilité et patience qui forgent un savoir deviennent le tremplin de la liberté, de la puissance créatrice qui génèrent aujourd’hui encore poésie et émotion.

Aucune ignorance n’est indispensable ! Jouer avec les codes présuppose une connaissance intime de ces derniers, revisitons les ici, ensemble, avec passion.


Et si l’élégance était devenir soi !

Tu écris toujours aussi bien, Amator. Je suis à chaque fois un peu plus jaloux.

Et pour répondre à Niole; L'élégance n'est justement pas intemporelle. Sans faire trop dans l'existentialisme, il faut oublier le plaisir narcissique de l’intemporalité quand il s'agit de valeurs humaine. Il n'y a que les maths qui sont éternelles et pourtant même les mathématiciens vont crever.

Dès lors, parler d'une élégance intemporelle régie de règles temporelles est un non sens. On peut faire un parallèle avec la critique des systèmes d'Aristote qui expliquait que le meilleur système ne pouvait être unique et que chaque cité connaissait connaissait un optimum (entendu ici comme le choix le plus favorable étant donné les circonstances) qui évoluait en fonction des lieux, des époques, des mœurs et des ressources.

Ainsi l'anglais se trouve élégant parce que son costume lui offre une ligne et une tenue irréprochable, tandis que l'italien se trouve élégant dans la fluidité et la légèreté. Et pendant ce temps, l'autrichien se voit élégant en costume bavarois traditionnel   

Au final, ce qui importe, comme le dit Amator, c'est de trouver son idée de l'élégance et d'y parvenir, fut-ce le fruit d'efforts surhumain, l'acceptation de soi ou des deux.

Certes l'élégance, n'est pas à chaque époque ou lieu la même, comme tu l'a dis pour les anglais et les italiens. Maintenant, quand on rencontre quelqu'un d'élégant, qu'il s'habille à l'anglaise ou à l'italienne, il est élégant point du moins de mon point de vue. C'est pour cela, que je vois plus l'élégance comme un tout (caractère, posture, démarche, habits, qu'il y ait une certaine homogénéité). Mais qu'on soit habillé par cifonelli ou un inconnu, une personne élégante le sera quoi qu'il arrive, en short à la plage ou en smoking à un réception.

My two cents.

C'est mon cas !

Stripe a écrit:
Et pour répondre à Niole; L'élégance n'est justement pas intemporelle. Sans faire trop dans l'existentialisme, il faut oublier le plaisir narcissique de l’intemporalité quand il s'agit de valeurs humaine. Il n'y a que les maths qui sont éternelles et pourtant même les mathématiciens vont crever.

Dès lors, parler d'une élégance intemporelle régie de règles temporelles est un non sens. On peut faire un parallèle avec la critique des systèmes d'Aristote qui expliquait que le meilleur système ne pouvait être unique et que chaque cité connaissait connaissait un optimum (entendu ici comme le choix le plus favorable étant donné les circonstances) qui évoluait en fonction des lieux, des époques, des mœurs et des ressources.

C'est exactement ce que je voulais dire, dans le sens où le concept d'élégance n'a pas de temporalité, on parlait d'élégance il y a 500 ans aussi. Mais à cette époque, les codes des élégants n'étaient pas les mêmes qu'aujourd'hui. Je me suis peut-être mal exprimé, car on pense la même chose.   

niole-prune a écrit:

Stripe a écrit:blah blah

C'est exactement ce que je voulais dire, dans le sens où le concept d'élégance n'a pas de temporalité, on parlait d'élégance il y a 500 ans aussi. Mais à cette époque, les codes des élégants n'étaient pas les mêmes qu'aujourd'hui. Je me suis peut-être mal exprimé, car on pense la même chose.   

Au temps pour moi alors. Je ne t'ai pas compris

Un plaisir narcissique existentialiste ? Je voyais plus cela comme un humanisme idéal et naïf lorsque que j'ai soulevé le problème.

Je voudrais vous faire partager cette découverte d'un membre de DPEC : le blog commeuncamion est en fait une vitrine de publi-reportage : http://depiedencap.leforum.eu/t18218-Gr-ve-des-soldes.htm?q=   

kjeldor a écrit:Je voudrais vous faire partager cette découverte d'un membre de DPEC : le blog commeuncamion est en fait une vitrine de publi-reportage : http://depiedencap.leforum.eu/t18218-Gr-ve-des-soldes.htm?q=   

" Oh mais qui voilà inspecteur gadget "   
C'est franchement impressionnant, et désolant...

kjeldor a écrit:Je voudrais vous faire partager cette découverte d'un membre de DPEC : le blog commeuncamion est en fait une vitrine de publi-reportage : http://depiedencap.leforum.eu/t18218-Gr-ve-des-soldes.htm?q=   

Tu m'as devancé Kjeldor. J'en reviens toujours pas... D'autant que CuC est considéré par beaucoup de mes camarades - et de jeunes hommes de façon générale - comme LA référence. Je me sens cornaqué...   

Captain Boy a écrit:

kjeldor a écrit:Je voudrais vous faire partager cette découverte d'un membre de DPEC : le blog commeuncamion est en fait une vitrine de publi-reportage : http://depiedencap.leforum.eu/t18218-Gr-ve-des-soldes.htm?q=   

Tu m'as devancé Kjeldor. J'en reviens toujours pas... D'autant que CuC est considéré par beaucoup de mes camarades - et de jeunes hommes de façon générale - comme LA référence. Je me sens cornaqué...   

  

J'espère qu'Hugo fera lui aussi son coming out!   

Pour le coup, comme dit en face, chez PG, tout est clairement expliqué. N'ayant de toutes façons pas les moyens pour des Aubercy ou un Cifonelli, la question ne se pose pas. Les traductions de Flusser et les photos détaillées étaient (et sont toujours) très utiles pour apprendre et comprendre les différentes associations entre les motifs.
Par contre, concernant CuC, que je fréquentais assidument jusqu'à il y a 2-3 ans, n'a jamais eu une telle politique de transparence. Ils ont testé SaintSens une fois. Quelle légitimité ? Quelle indépendance ?

Captain Boy a écrit:Pour le coup, comme dit en face, chez PG, tout est clairement expliqué. N'ayant de toutes façons pas les moyens pour des Aubercy ou un Cifonelli, la question ne se pose pas. Les traductions de Flusser et les photos détaillées étaient (et sont toujours) très utiles pour apprendre et comprendre les différentes associations entre les motifs.
Par contre, concernant CuC, que je fréquentais assidument jusqu'à il y a 2-3 ans, n'a jamais eu une telle politique de transparence. Ils ont testé SaintSens une fois. Quelle légitimité ? Quelle indépendance ?

Lisant encore régulièrement CuC, il me semble que lorsqu'ils testent un produit et que c'est en partenariat avec la marque c'était notifié. D'autant plus que je remarque que le placement de produit dont parle maison Standards concerne des "looks" et où il n'est donc pas question de qualité de produit au final (même si elle devrait être prise en compte). Cela dit, je dois avouer avoir été beaucoup plus choqué par la création d'un guide des 100 maisons qui ont payé pour paraître dedans (surtout lorsqu'on voit l'actualité récente d'une des premières d'entre elles sur style forum), que par du placement de produit.

Plus je lis , plus j'apprécie les photos uniquement.( ou la pièce jointe visuelle,audio,vidéo...)
J'ai la désagréable sensation que le rédactionnel manque d'originalité, pour ne pas dire d'objectivité, pour ne pas dire d'indépendance.
Constat valable pour les restaurants, la musique, le cinéma ...
L'époque des blogues indépendants, originaux et leaders d'influences me semble révolue.
Il doit bien en rester de bons mais je n'ai plus le temps de les éplucher.

En ce qui concerne CUC, les conclusions de ce nouveau membre sont bien hâtives...

Mensquare est une régie publicitaire, dont le rôle est de mettre en relation les marques souhaitant mettre en avant leurs annonces ou leurs produits, et les médias qui proposent à ces marques une visibilité contre rémunération.

Le blog CUC utilise les services de Mensquare en régie publicitaire. C'est ce que met en avant cette société sur son site, afin d'inciter les marques à lui confier ses budget "com'-blogguing" afin d'apparaître sur les blogs clients de mensquare (et notamment CUC).

De là à en conclure que CUC appartient à MenSquare, c'est faire de gros raccourcis, qui de plus à ma connaissance, sont faux.

Votre tempérance vous honore cher Prince. C'est vrai que, à froid, et après réflexion, ça paraît gros.
Tel que c'est présenté, on pourrait croire que CuC est véritablement un outil au service de MenInvest et non un client qui aurait ses propres marges de manœuvre.

kjeldor a écrit:Je voudrais vous faire partager cette découverte d'un membre de DPEC : le blog commeuncamion est en fait une vitrine de publi-reportage : http://depiedencap.leforum.eu/t18218-Gr-ve-des-soldes.htm?q=   

Est-ce réellement surprenant?   

Prince Sernine a écrit:En ce qui concerne CUC, les conclusions de ce nouveau membre sont bien hâtives...

Mensquare est une régie publicitaire, dont le rôle est de mettre en relation les marques souhaitant mettre en avant leurs annonces ou leurs produits, et les médias qui proposent à ces marques une visibilité contre rémunération.

Le blog CUC utilise les services de Mensquare en régie publicitaire. C'est ce que met en avant cette société sur son site, afin d'inciter les marques à lui confier ses budget "com'-blogguing" afin d'apparaître sur les blogs clients de mensquare (et notamment CUC).

De là à en conclure que CUC appartient à MenSquare, c'est faire de gros raccourcis, qui de plus à ma connaissance, sont faux.

Je plussoie, c'est ce que m'avait expliqué Joe, après la comparution au procès em**ng...


Chato

chatolufsen a écrit:
Je plussoie, c'est ce que m'avait expliqué Joe, après la comparution au procès em**ng...


Chato

A ce titre, peut on savoir ce qu'il s'est dit ? En espérant que la relaxe a été prononcée...

niole-prune a écrit:A ce titre, peut on savoir ce qu'il s'est dit ? En espérant que la relaxe a été prononcée...

+1

Pertinent article ici : http://parisiangentleman.fr/2014/09/12/les-regles-du-soulier-elegance-et-circonstances/

Merci de ce partage Pierrac !

Je ne suis pas toujours emballé par ce qui est produit par les gens sur ce site mais pour le coup il dit des choses simples mais que je trouve tout à fait juste...et bien dites !

Reçu ce jour, pas encore eu le temps de lire en détail, mais c'est un beau livre :