Vins

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Premiere rencontre à l'aveugle avec un des plus grands vins blanc que j'ai eu le privilege de gouter.
impardonnable j'ai oublié le millésime, un de mes meilleurs amis m'ayant fait gouté le flacon à l'aveugle à l'heure du thé!! lors d'une visite amicale à son domicile. C'est étrange le nez fait penser à un grand riesling et la bouche est typique d'un sauvignon , c'est d'une grande pureté ,c'est tres long, l'attaque est vive, ciselée la bouche est ample,les agrumes sont présents ,l'acidité est parfaite c'est extrement bon, mais il m'est impossible de deviner l'origine,je seche sous le regard amusé du maitre des lieus , je suis totalement perdu...!!! ce que je retiens c'est que c'est juste délicieux.
Ce seras donc à ce jour ma seule rencontre avec la cuvée silex de Dagueneau en pouilly , un vin immense qui dans un registre different certes n'a rien a envier au grands vins de Bourgogne type Montrachet qui etait a mes yeux la reference en termes de blanc secs dans l'hexagone.

@Juju : Merci pour ces CR.

J'attendais avec impatience le Dugat-Py, sans doute du fait de sa rareté.

Au final, je sens une pointe de déception.

Du coup, j'attends avec impatience le CR de la Grange Des Pères.

cakou a écrit:[img][/img]


Premiere rencontre à l'aveugle avec un des plus grands vins blanc que j'ai eu le privilege de gouter.
impardonnable j'ai oublié le millésime, un de mes meilleurs amis m'ayant fait gouté le flacon à l'aveugle à l'heure du thé!! lors d'une visite amicale à son domicile. C'est étrange le nez fait penser à un grand riesling et la bouche est typique d'un sauvignon , c'est d'une grande pureté ,c'est tres long, l'attaque est vive, ciselée la bouche est ample,les agrumes sont présents ,l'acidité est parfaite c'est extrement bon, mais il m'est impossible de deviner l'origine,je seche sous le regard amusé du maitre des lieus , je suis totalement perdu...!!! ce que je retiens c'est que c'est juste délicieux.
Ce seras donc à ce jour ma seule rencontre avec la cuvée silex de Dagueneau en pouilly , un vin immense qui dans un registre different certes n'a rien a envier au grands vins de Bourgogne type Montrachet qui etait a mes yeux la reference en termes de blanc secs dans l'hexagone.

Aaaah Dagueneau...

Personnellement je reste dubitatif sur Dagueneau (il y a quelques grands domaines comme ça: Gauby, Coulée de Serrant...). J'ai goûté son Blanc Fumé de Pouilly en 06, l'acidité à vraiment eu raison de moi.
De manière générale je ne suis pas très Sauvignon, je pensais que ce fameux domaine me ferait changer d'avis.
J'ai encore Silex et Pur Sang en cave, nous verrons...

Tu as déjà goûté un buisson renard?

Non, comme je l'ai dit, seulement son Pouilly Fumé, acheté 43€ chez un caviste.
Je n'ai pas non plus goûté Astéroïde...

Comme ici il y en a beaucoup de pochetrons d'amateurs de bonne choses, voici une information absolument capitale :-)

Les bouteilles de vin font 75 centilitres et non un litre. D'où vient cette exception ? La contenance de la bouteille de vin a été standardisée au 19e siècle et depuis les théories les plus folles sont nées de cette mesure singulière.

Cela correspondrait à :

• La capacité pulmonaire d'un souffleur de verre
  
• La consommation moyenne lors d'un repas
  
• Une meilleure façon de conserver le vin (le vin premier prix est lui vendu dans des bouteilles en plastique d'un litre)
  
• Une facilité de transport.
  

La réponse n'est dans aucune de ces théories, et encore moins dans la législation française ou européenne (qui, depuis la directive de 2007, autorise 8 volumes différents de 100 ml à 1,5 litre).

Il s'agit simplement d'une organisation pratique et historique.

A cette époque, les principaux clients des viticoles français étaient les Anglais. Mais nos voisins britanniques n'ont jamais eu le même système de mesure que nous. Leur unité appelé "gallon impérial" valait précisément 4,54609 litres.

Pour éviter un casse-tête dans la conversion, ils transportaient le Bordeaux en barriques de 225 litres, soit 50 gallons, en arrondissant. Et 225 litres correspondent à 300 bouteilles de 75 centilitres. Or 300 est un chiffre plus aisé pour faire des calculs que 225. On avait donc : 1 barrique, 50 gallons, 300 bouteilles.


Ainsi un gallon valait 6 bouteilles. C'est d'ailleurs pourquoi, aujourd'hui encore, les caisses de vin sont la plupart du temps vendues par 6 ou 12 bouteilles.

Amusant, non ?

Merci Sherlock pour ce point d'histoire que je ne connaissais pas !

Juju a écrit:Merci Sherlock pour ce point d'histoire que je ne connaissais pas !

J'étais sûr que ça amuserait l'aimable société

Très sympa l'anecdote, même si je trouve la 2ème proposition beaucoup plus réaliste

Intéressant.
C'est aussi pour ça que la bouteille est toujours trop vite bue.

C'est bien un truc d'anglais ça, dés qu'il s'agit de nous em****er !

Jarns a écrit:Très sympa l'anecdote, même si je trouve la 2ème proposition beaucoup plus réaliste

Je n'étais donc pas si langue de péripatéticienne que ça en écrivant "beaucoup de pochetrons" :-)

Sacrés viticulteurs !
Comment faire disparaitre 3 bouteilles en facturant 50 gallons aux angliches

PiedBeau a écrit:Sacrés viticulteurs !
Comment faire disparaitre 3 bouteilles en facturant 50 gallons aux angliches

Effectivement
C'est trés bon ça.

PiedBeau a écrit:Sacrés viticulteurs !
Comment faire disparaitre 3 bouteilles en facturant 50 gallons aux angliches

Des champions de l'arrondi avec les bouteilles de 73cl!

PiedBeau a écrit:Sacrés viticulteurs !
Comment faire disparaitre 3 bouteilles en facturant 50 gallons aux angliches

L'équivalent de 3 bouteilles sur 225 litres, c'est négligeable, ça doit correspondre aux variables de remplissage par tonneau!

Juju a écrit:Personnellement je reste dubitatif sur Dagueneau....De manière générale je ne suis pas très Sauvignon, je pensais que ce fameux domaine me ferait changer d'avis.
J'ai encore Silex et Pur Sang en cave, nous verrons...

Il faut descendre en cave,alors..La cuvée Silex est quand même une des expressions les plus abouties - si ce n'est la plus aboutie- de la minéralité, le fameux goût de pierre à fusil y est plus exacerbé que partout ailleurs (à ma connaissance). mais contrairement aux puristes, j'ai une petite préférence pour le Pur-Sang, son très léger boisé lui donne un surcroît de subtilité. Et il y a aussi pas mal d'expressions non ligériennes mais intéressantes du sauvignon, par exemple le Caillou blanc de Talbot au goût si particuier que je ne saurais définir, ou les sauvignon "troubles" des antipodes, dont le Cloudy Bay est un bon exemple.

Merci pour l'anecdote Sherlock, mais cette explication soulève une autre question : quid des autres alcools? Le volume retenu pour le vin a été ensuite généralisé?

Tu ne bois pas assez ou alors beaucoup trop: la plupart des bouteilles d'alcool font 70cl pas 75cl.

Oyaji-sama a écrit:Tu ne bois pas assez ou alors beaucoup trop: la plupart des bouteilles d'alcool font 70cl pas 75cl.

C'est vrai, j'ai plus l'habitude de regarder en dessous du magnum... Mais tu admettras que 70 c'est quand même bizarre aussi...

J'admets et c'est sans doute encore un tour des britons et de leurs mesures imperiales: le gill ne sert plus qu'a mesurer les volumes pour les alcools: 1/4 de pint et .142ml -> par 5 on arrive a 71cl, en esperant t'avoir convaincu...

Oyaji-sama a écrit:Tu ne bois pas assez ou alors beaucoup trop: la plupart des bouteilles d'alcool font 70cl pas 75cl.

Tout à fait mais c'est une modification récente (moins de dix ans). Pendant près de deux siècles, les bouteilles ont fait 75 centilitres (sauf exceptions, comme les vins d'Arbois et autres).

je ne sais si ce schéma avait déjà été posté...

avis aux amateurs potentiels de "repères" sur les cépages
http://infatuateur.tumblr.com/image/43334535007

Merci msieu, ça me fera une antisèche pour jeudi

(par contre, le proxy de mon travail considère que c'est pornographique )

Bonjour à tous,

Un WE chez ma tante, je descends dans feu sa cave pour préparer les vins qui accompagneront les quelques repas du séjour.

Des langoustines étant au programme, je cherche un blanc dans cette cave qui ne recèle plus que quelques bons Bordeaux rouge, là un Corton Charlemagne d'un producteur qui m'est inconnu, 1986, mouais, pourquoi pas. Je remonte la quille, là mets au frais, qui ne tente rien n'a rien.



Ouverture de la bouteille le lendemain midi:

Le bouchon est totalement imbibé, assez difficile à extraire.

La robe est doré, limpide et brillante.

Le premier nez est très jeune et puissant, principalement sur le beurre frais. Là je suis ravi de voir que ce vin va être une bonne surprise.

L'aération et le réchauffage révèle un magnifique vin, toujours le beurre mais également du sylex, beaucoup de sylex, de la pomme cuite, de la noisette.

La bouche est fraiche, la matière est plutôt légère, on retrouve les arômes précédemment cités, il y a une belle acidité qui tire le vin.
La finale est moyennement longue.

Seules la matière et la longueur indiquent que le vin est vieux, la palette aromatique est magnifique.

Une très belle surprise ! Malheureusement, c'était une bouteille isolée.

Sympas ce genres de trouvailles !
Et puis quelle chance d'avoir pu l'apprécier, elle aurait pu être oxydée avec le temps...

D'ailleurs pour ceux qui connaissent je me suis séparé de ça hier :

Inconnu au bataillon! Séparation ou fusion?

Gumball a écrit:D'ailleurs pour ceux qui connaissent je me suis séparé de ça hier :

Outch ! Quelle année ?

Nécessité ou blasé ?

Séparation. Bu une et revendu sa petite soeur.
C'était l'appellation village et il me reste 2 "Les Rougeots"

Juju a écrit:

Gumball a écrit:D'ailleurs pour ceux qui connaissent je me suis séparé de ça hier :

Outch ! Quelle année ?

Tu as besoin d'argent ?

2004.
Non pas spécialement mais je l'avais acquise il y a quelques années à prix "normal".
Je l'ai revendu avec une plus-value qui me permettra d'acheter d'autres bonnes bouteilles !

J'avais édité mon premier message car il était quelque peu lapidaire et pouvait être mal interprété...

Le plaisir a-t-il au moins été au rdv ou pas.
J'ai toujours du mal à comprendre que l'on puisse se séparer de ce genre de bouteille hormis pour fortement spéculer.
C'est un long débat et je ne veux pas faire de polémique mais vendre CD quant on a payé plein pot et qu'on est déçu, je comprends, après si on est déçu à 30EUR, c'est que c'est vraiment moins bon que ce qui se dit...

Juju a écrit:J'avais édité mon premier message car il était quelque peu lapidaire et pouvait être mal interprété...

Le plaisir a-t-il au moins été au rdv ou pas.
J'ai toujours du mal à comprendre que l'on puisse se séparer de ce genre de bouteille hormis pour fortement spéculer.
C'est un long débat et je ne veux pas faire de polémique mais vendre CD quant on a payé plein pot et qu'on est déçu, je comprends, après si on est déçu à 30EUR, c'est que c'est vraiment moins bon que ce qui se dit...

Je ne suis pas un spéculateur mais j'ai déjà goûté et apprécié ce vin. J'ai préféré revendre ma seconde bouteille afin de faire d'autres achats de vin.
Coche-Dury, oui c'est bon , hors du commun mais pas meilleur intrinsèquement qu'autre chose. Il y a un peu de mystification...
J'ai pris beaucoup de plaisir avec la première bouteille bue et comme je l'ai dit il me reste 2 Rougeots en 2003 et 2004, aucun regret à me payer 5 Clos des Grives de Combier avec l'argent gagné.

Sympa de faire une trouvaille inattendu comme ça Juju! Le producteur m'est inconnu aussi. Merci pour le CR toujours un plaisir de te lire.

Gumball, bon souvenir de ce Meursault ?


Pour moi petite dégustation improvisée ce week end, promis je ferais un CR dès que j'ai le temps...

Ca se défend. La seule chose que je fais actuellement, c'est que j'échange des vins spéculatifs que j'ai à tarif allocataire ou presque contre d'autres également spéculatifs. Ca me permet de gouter des choses que je ne gouterai pas autrement (principalement parce que je ne suis pas un américain...).

Après vendre un vin spéculatif pour acheter du courant (même si j'ai un rapport plus qu'étroit avec Combier et son CDG) ne m'est pas encore venu à l'idée, ça serait comme vendre une paire de Delos pour acheter des paires de chaussettes pour toute ma vie !

Tu dis ça parce que tu adores CD ?

Sinon pour ce qui est du "grand ordinaire" c'est ce qui me manque le plus dans ma cave...
J'ai pas grand chose à boire en fin de semaine et mes belles bouteilles ne sont pas prêtes (NSG Gouges, Chambertin Rousseau et Mortet, Clos de Tart etc.)..

Et pour la comparaison la paire de Delos n'a jamais été au prix d'une paire de chaussette, contrairement à ce CD que j'ai acheté au prix d'une CDG Combier.

Gumball a écrit:Tu dis ça parce que tu adores CD ?

Je n'ai jamais gouté CD car je n'ai pas encore eu l'occasion d'avoir ses vins en dehors du marché gris soit le Meursault village entre 150 et 200EUR suivant le millésime (ce qui me fait penser que tu l'as vendu plutôt bas d'ailleurs car je peux t'avoir 6 CDG pour 147EUR ).

Donc voilà, c'est toujours intéressant de discuter de ce genre de choses, de la perception du vin et de ses dérives.

EDIT comme tu as éditer également: mes propos ne sont en aucun cas des attaques.

Juju a écrit:

Gumball a écrit:Tu dis ça parce que tu adores CD ?

Je n'ai jamais gouté CD car je n'ai pas encore eu l'occasion d'avoir ses vins en dehors du marché gris soit le Meursault village entre 150 et 200EUR suivant le millésime (ce qui me fait penser que tu l'as vendu plutôt bas d'ailleurs car je peux t'avoir 6 CDG pour 147EUR ).

Donc voilà, c'est toujours intéressant de discuter de ce genre de choses, de la perception du vin et de ses dérives.

Effectivement les CDG sont à 30€ sur Coste du Rhône !
Sinon > MP

Gumball a écrit:Coche-Dury, oui c'est bon , hors du commun mais pas meilleur intrinsèquement qu'autre chose. Il y a un peu de mystification...

Je plussoie fortement...Pour les vins "légendaires", l'écart de qualité n'est pas, je dirais même ne peut pas être en rapport avec l'écart de prix. Pétrus n'est pas 10 x meilleur qu'un bon pomerol 10 x moins cher...

Quand on a compris cela, on peut certes, de temps en temps, être irrationnel, faire une folie pour pouvoir se dire "j'ai bu de la Romanée-Conti une fois dans ma vie", mais on réserve l'essentiel de son budget à des real wines for real people, pour paraphraser le slogan d'Oris...pour reprendre le parallèle avec les chaussures, l'écart de prix entre des Lobb mesure et des pap me semble quand même beaucoup plus facile à justifier...

Avant Coche-Dury, c'était la même chose avec Jayer, non ?

"Quand on a compris cela, on peut certes, de temps en temps, être irrationnel, faire une folie pour pouvoir se dire "j'ai bu de la Romanée-Conti une fois dans ma vie"[i]

C'est exactement ça !
Je mets au même niveau un Vouvray Réserve de Philippe Foreau avec Château Yquem.

Hesk, je suis 100% en ligne avec tes dires, là n'est pas la question, je n'ai jamais cru que CD à 200EUR en village était 7 fois meilleur que Fichet (son beau-frère) à 30EUR, ça ne serait pas de croire ça.

La question que je me pose est plutôt pourquoi revendre ces vins quand on les touche au prix normal.

Juju a écrit:Hesk, je suis 100% en ligne avec tes dires, là n'est pas la question, je n'ai jamais cru que CD à 200EUR en village était 7 fois meilleur que Fichet (son beau-frère) à 30EUR, ça ne serait pas de croire ça.

La question que je me pose est plutôt pourquoi revendre ces vins quand on les touche au prix normal.

Juste réflexion à laquelle je souscris. Jamais eu d'allocation où que ce soit mais si j'en avais je la respecterais et ne spéculerais pas !
CD c'était un one shot.

Je comprends tout à fait la démarche rationnelle de Gumball qui consiste à financer sa consommation courante en usant de la spéculation (souvent irrationnelle) comme d'un levier. Cela se fait dans l'horlogerie où certains misent sur des pièces pouvant grimper et qui les revendent pour en acquérir d'autres plus exclusives ou bien un plus grand nombre de pièces. Chacun y trouve son compte à l'instar du dealer qui "se paye" sa consommation en faisant de la revente.

Homo Economicus en somme!

kjeldor a écrit:Homo Economicus en somme!

C'est plutôt l'Horreur économique au sens forrestérien du terme...S'il y a un marché gris, il est forcément alimenté par des allocataires. Je préférerais que l'argent aille au vigneron, qui pourrait alors aller encore plus loin dans la recherche de l'excellence, par exemple sécher les grains un à un au sèche-cheveux après chaque grosse averse

Juju si tu peux nous avoir des bouteilles a des prix 'anormaux' je prends !!!!!

hesk a écrit:S'il y a un marché gris, il est forcément alimenté par des allocataires.

Et, dans le cas de Coche-Dury, il serait impensable de croire qu'ils ne savent pas exactement à quel gros allocataire - je pense particulièrement à l'un d'entre eux sur Paris - profite largement ce petit jeu puisqu'il l'entretient depuis des années... J'en achetais en 2003-2005 et j'imagine que rien n'a changé depuis...

Pour la petite histoire, quand j'ai déménagé en Russie en 2005, ces #&@*$ de douaniers russes m'ont confisqué quelques centaines de bouteilles et il se trouvait, parmi les 10-15 bouteilles qui leur ont miraculeusement échappées, quelques bouteilles de Coche-Dury que nous avons égoïstement bues avec mon épouse. J'en garde un excellent souvenir ; de là à me battre pour en avoir de nouveau, j'ai passé l'âge...

Chose promise, chose due, voici le compte rendu du premier Drunk Show EGP:



1 - Santenay 2009 de chez G. Prieur (Pinot noir - Bourgogne):
A l'ouverture le bouchon présente une odeur douteuse, cela sera confirmé lorsque nous amènerons les verres au nez, du TCA à tous les étages (2,4,6-trichloroanisole - vecteur contaminant principal du "gout de bouchon"). On passe à autre chose !

2 - Morgon Côte du Py 2010 de chez Foillard (Gamay - Beaujolais):
Robe cerise éclatante et limpide, nez un peu fermé (tous les vins sont servis assez froids, on a fait comme on a pu), à l'aération, ce Morgon se présente sur des notes animales mêlées aux fruits rouges. Le bouche est élégante, très digeste, les tannins sont soyeux. Pour info j'ai bu une autre bouteille ce WE, il se présentait également sur des notes animales plus que fruités. Moi j'aime bien, c'est facile à boire.

3 - Grand H 2010 de chez Albert Mann (Pinot Noir - Alsace):
Robe pourpre éclatante et limpide, nez expressif sur les épices (clou de girofle, safran), un peu d'animal et de poivron vert également. Bouche ample et fraîche revenant sur les épices, trame acide importante, finale assez longue et fraiche. C'est jeune, beau et bon. Une très belle bouteille en devenir.

4 - Vouvray sec 2011 du domaine de la Poultière (Chenin blanc - Loire):
Robe doré éclatante et limpide, premier nez sur les agrumes (citron, pamplemousse) puis, après aération, variétale du Chenin sur le coing et les fruits exotiques, le tout reste frais. La bouche est grasse et présente un sucrosité importante, pour moi on est à la limite du demi-sec. La fin de bouche présente toutefois de l'acidité et de la fraîcheur, cela relance le vin et contrecarre la relative lourdeur du sucre.

5 - Chinon 2005 "Les Roches" de chez Lenoir (Cabernet Sauvignon - Loire):
Robe grenat plus évoluée, nez animal assez caractéristique du Cabernet Sauvignon, fruits noirs compotés. Bouche très agréable, tannins fondus. Toutes les notes sont bien intégrées en restant dynamiques. C'est très chouette et vraiment bien fait.

6 - Hermitage 2002 de chez Guigal (Syrah - Rhône septentrional):
Robe grenat avec disque orangé, nez oxydatif, une franche aération amène de légères notes de fruits noirs au sirop (prune, pruneaux). Le vin est derrière, probablement du au millésime.

7 - Hypothèse 2007 du domaine Riberach (Carignan - Languedoc):
Robe pourpre foncé éclatante et opaque, nez profond sur les fruits noirs et la torréfaction. Bouche solide mais élégante sur le chocolat et le café torréfié, une trame acide est présente et porte le vin. Intéressant.

8 - Saint Joseph "Clos de Cuminaille" 2010 de chez Gaillard (Syrah - Rhône septentrional):
La reine Syrah fait son entrée ! Robe pourpre limpide et brillant. Nez fondu sur le poivre noir et le torréfié, les petits fruits rouges. Bouche ample, soyeuse et fraîche sur les notes du nez. C'est intégré, digeste tout en étant puissant, la finale et longue et persistante. J'adore.

9 - Somontano 2004 de la bodega Enate (Cabernet-Sauvignon - Espagne nord):
Robe grenat avec disque orangé, nez oxydatif porté par du fruit noir et de la torréfaction. Bouche ad hoc. Le vin est présent puissant et agréable mais son apogée est derrière.

10 - Maury 15 ans du Mas Amiel (Grenache - Languedoc):
Robe mordorée tirant sur le orange, limpide. Nez de vin cuit sur la noix principalement. La bouche est superbe, noix, tabac, foin coupé, épices, c'est riche et complexe, fondu et assez frais. Je trouve ça superbe.

11 - Quarts de Chaume 2005 du château Bellerive (Chenin blanc - Loire):
Robe doré mordorée limpide. Nez sur les agrumes confits, le miel, la cire d'abeille. Bouche ronde et liquoreuse sur les notes de nez. Ca marche.

Voilà, c'est fait de mémoire avec surement quelques interversions et erreurs... Très belle soirée où beaucoup de choses valaient le détours, merci à tous pour la qualité des flacons.
Le service était évidemment compliqué car personne ne jouait à domicile, difficile donc d'arriver avec une bouteille à parfaite température. Le pari d'une bonne soirée à quand même largement était relevé.

Merci pour le CR Juju, ça sera plus simple pour retrouver certaines bouteilles (le Mas Amiel ).
Et je confirme, la sélection était très variée et très sympathique.

Merci pour le CR et quelle mémoire

Bravo et merci JuJu pour tes pertinents commentaires.

Pour le Quarts de Chaume c'était le Chateau Bellerive